@ l’auteur : Je vous rejoins en tout cas sur le fait que nous étouffons sous une lourde propagande politico-médiatique.
Nous avons remis les clés de nos vies et cerveaux aux décideurs politiques, mais aussi journalistes, intellectuels, professionnels de l’information et de la société. Mais en réalité, saboteurs de la réalité. De la démocratie nous avons lentement glissé vers la médiocratie voire la mafiocratie lorsqu’on analyse l’action de la France dans ses 14 ‘anciennes’ colonies.
Reconnaitre cet état de fait serait un premier pas. Mais avant de méditer à un autre monde, reconnaissons également que c’est notre lâche apathie qui a permis beaucoup de choses !
Mais vous dites que « de prodigieux manipulateurs du subconscient humain » on réussit à instrumentaliser les foules, en appuyant sur leurs réflexes primitifs…
Trop facile…
A ce que je sache, les républiques bananières et les dictatures, dans lesquelles les foules n’ont pas le choix et plient sous l’oppression ou la censure, ça se passe dans le Sud, non ?
Le Nord est lui civilisé, n’est-ce pas ? Le Nord est démocratique et les occidentaux –libres, non ?
Vous voyez, les occidentaux sont pris au piège de la démocratie et de leurs petites natures corrompues.
Donnez à la plèbe son Smic, son crédit à la consommation avec sa carte d’électeur, servez leurs 2/3 documentaires sur ces sauvages africains, primitifs arabes ou mafieux latinos, et ils auront l’illusion que, eux, sont civilisés et libres !
Sauf qu’à bien y regarder, n’est tenu en laisse que celui qui le veut bien. Personne ne force les occidentaux en général et les français en particulier à s’abrutir devant des consols, télérealités, acheter de nouveaux vêtements, bagnoles ou objets que l’on possède déjà !
Si les puissances occidentales font des guerres de pétroles, c’est parce qu’il existe une demande. Si les multinationales pillent les matières premières de l’Afrique, c’est parce qu’il existe une demande.
@ Triodus, Goc et Co : vous êtes gentils, mais en même temps qu’on jette son portables , on ferme aussi ses boîtes mails, son compte bancaire et on n’a plus qu’à se coucher-là pour crever tranquillement…
1/ comment fait-on pour être joignable ou communiquer avec son entourage : recherche de travaille, activités extra-professionnelles ou autre ?
2/ comment fait-on pour régler ses achats : ne pas régler avec sa CB chez l’épicier du coin peut être auto-satisfaisant, sauf que lorsqu’on souhaite meubler son appart, acheter un billet d’avion, réserver un hôtel ou faire toute autre transaction importante, on est de suite paralysé !
3/ comment communique-t-on sans les mails et sans téléphone, même fixe, puisque ceux-ci peuvent tout aussi bien être l’objet de surveillance ?
Avec tous ces exemples, on se rend rapidement compte que l’on n’est pas aussi libre qu’on le pense et qu’on est souvent ‘forcés’ à adopter un mode de vie et fonctionnement, imposé par des structures étatiques et commerciales.
Règles apparaissant comme non obligatoires (règlements par cartes bancaires, chèques, usage du portable) mais qui sont imposées par la force des pratiques et du nombre.