La virtualisation permet de s’affranchir des ressources matérielles.
Un exemple simple : la Java VM pour exécuter des applets. L’applet s’exécutera sur tout système disposant d’une JVM, sans qu’il soit nécessaire de recompiler le code.
Je connais des équipes de développement qui utilisent VMWare pour raccourcir et sécuriser le cycle de développement d’un socle technique pour PC (i.e. un OS, des logiciels métier, des applications diverses, des paramétrages particuliers, etc.). Ce socle technique se traduit par un CD ou un DVD prêt à l’emploi, adapté au métier en question. Evidemment, au cours de ces développements, il peut y avoir des erreurs. Afin d’être sûr que ces erreurs n’auront pas de conséquence dans la version finale, il faut repartir d’un état antérieur valide. Sans VM, cela signifie réinstaller l’OS, effectuer toutes les opérations jusqu’au point d’erreur et adopter une autre stratégie, ce qui est très long et fastidieux. Avec une VM, il suffit de sauvegarder un état et de reprendre le développement à partir de cette sauvegarde.
Techniquement, ils installent un OS (Windows par exemple) dans une machine virtuelle. Cette installation produit un simple fichier contenant le système installé, qu’ils peuvent personnaliser à volonté. Au travers de la VM, ils peuvent voir l’OS comme s’il était installé sur un PC (bureau, exploration de fichiers, logiciels installés, etc...). Au lieu de réinstaller complètement un PC, ils suffit qu’ils copient un fichier pour repartir d’un état donné.
La virtualisation a également des intérêts en exploitation. Je connais une société qui, dans le passé, a multiplié les serveurs pour faire fasse aux problèmes de montée en charge de leurs applicatifs (des dizaines de milliers d’utilisateurs et de nouvelles applications régulièrement). Au fur et à mesure que de nouvelles applications sont développées, les serveurs peuvent être sous-dimensionnés. La virtualisation des serveurs permet de réaffecter des espaces en fonction des évolutions, sans qu’il soit nécesaire de changer les serveurs.
On troque une architecture matérielle physique rigide, contre une architecture virtuelle plus souple, au prix d’un compromis avec la vitesse d’exécution. Lorsque l’on utilise correctement ces technologies, les résultats sont malgré tout largement acceptables.
Vous avez raison de rappeler l’objectif réel de la taxe carbone négociable. Cependant, si cette mesure n’est pas encadrée de façon à interdire la délocalisation de la production de CO2 hors de la zone d’action de cette taxe, l’objectif de réduction des émissions de CO2 par la modernisation des entreprises ne sera pas atteint.
"Je vous annonce un scoop, produire du pétrole et du gaz, ne signifie pas le consommer et l’émission de CO2 (pour l’essentiel), ne se fait qu’au moment de la consommation. Çà alors !"
Là, une petite précision s’impose : la production de pétrole ou gaz peut effectivement s’accompagner d’une production de CO2. Plus le prix du pétrole augmente, plus il devient rentable d’exploiter des gisements "difficiles", qui nécessitent un apport d’énergie important.
Exemple : l’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta au Canada. Ottawa s’est engagée à multiplier par 5 sa production d’ici à 2015. L’extraction de ces sables nécessitent des quantités considérables d’eau douce et d’énergie, et pourraient aboutir à tripler les émissions de GES sur la période.
Dans ce bilan, il ne faut pas oublier que ce type d’extraction s’accompagne de déforestation, ce qui contribue indirectement à augmenter la quantité de GES dans l’atmosphère.
Je ne parle même pas du bilan écologique des environs du site de production, qui est désastreux : pollution des eaux, disparition d’espèces animales, etc.
En conclusion, si l’augmentation du prix du pétrole à un effet limitatif sur la consommation, il a pour contrepartie le transfert d’une part des émissions de GES vers la production.
Comme dit Forest, "Nous n’avons aucun élément archéologique concernant Jésus comme personnage historique. Nos seules sources sont les écrits."
Cela est également vrai pour des personnages historiques qui ne sont connus qu’incomplètement au travers d’écrits.
Maintenant, pour parler de façon prosaique de ce sujet, une entreprise qui dure depuis deux mille ans et qui a toujours quelques dizaines de millions d’actionnaires mérite que l’on se penche un peu sur son fondateur, non ?
Je commencerai par lire E. Todd, pour lequel j’ai passé commande ce WE.
Pour Hillel, cela viendra après, en espérant ne pas être déçu - sans "e" - Mon post précédent contenait une erreur ("donnée"), ce qui aurait été fautif même si j’avais été une femme.
Bon article de l’auteur, sur un sujet intéressant, qui change des sujets économiques.
Je suis assez surpris de certaines réactions polémiques sur un article qui annonce clairement une approche historique et qui n’a donc rien à voir avec une quelconque position religieuse.
En ce qui me concerne, l’article m’a donnée envie d’en savoir plus sur Mireille Hadas-Lebel.