Vous tirez brillamment sur l’oligarchie, les mainstream, le BAO et Macron.
Fort bien.
Mais j’ai une question bête : pour promouvoir qui ou quoi ?
« Il semblerait bien que cette alternative soit devant nos yeux ! » ne soyez pas timide comme ça, exprimez-vous..
Vous tapez sur tout ce qui ne va pas dans les sociétés occidentales, à commencer par la collusion entre pouvoir et argent via eg MSM et lobbies etc..
Why not, et vous dites certaines choses bien évidemment valides et justes.
Mais vous croyez que c’est différent ailleurs, e.g. dans les BRICS ?
Vous croyez que le système est plus vertueux dans les administrations Poutine ou XI Jinping ?
Vous croyez que la presse est libre, indépendante et objective là-bas ?
etc...
Vous dites extrême centre : soit.
Mais il semble y avoir un problème de ’politique modérée’ (un de ses deux marqueurs principaux, avec l’autorité). Quand vous entendez les propos d’un Mélenchon ou d’un Martinez, avec les mouvements sociaux qui vont bien avec, il ne parlent pas vraiment de politique modérée, d’où la contradiction manifeste.
Vous qualifiez Sarkozy de fou dangereux, Hollande de crétin et Macron de bavard médiocre : soit.
Indépendamment du fait qu’il faut bien voter pour quelqu’un en fonction d’une offre à un instant T (présidentielle) et que je ne sais pas pour qui ou quoi vous roulez ou souhaitez promouvoir, j’ai bien ri en lisant « Emmanuel Macron est un profil typique issu des grandes écoles françaises, il ne possède pas de pensée personnelle ».
Si vous pensez vraiment ce genre de choses, je m’étonne déjà moins de vos motivations et de vos contradictions de gadzart.
« Non le christianisme ne haïssait pas les corps ».
On peut ajouter que « Dieu vit que cela était bon » (la matière, donc aussi les corps).
Je suis bien d’accord avec vous : cette notion est issue de l’idée de chute dans la matière mauvaise qui serait la punition d’une faute, expliquant tous les maux. Cette idée nous vient de Platon et des théories gnostiques dualistes, bien étudiées et combattues par Saint Irénée de Lyon (Dénonciation et réfutation de la gnose au nom menteur - Adversus Haeresis en latin - Contre les hérésies).
Saint Augustin le premier, vers l’an 400, dit que sa théorie du péché originel vient de Saint Paul qui écrivait « le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et ainsi la mort a passé en tous les hommes, par Adam, EN QUI tous ont péché » (ou dans lequel tous ont péché)(Romains 5, 12-19).
Hélas, Saint Augustin ne connaissait que cette traduction qui était erronée.
Par erreur, le grec eph’hô avait été traduit en latin in quo (en qui), ce qui laissait croire que TOUS les hommes avaient péché EN Adam.
Or il est reconnu aujourd’hui que Paul n’avait pas écrit ’en qui’ mais ’parce que’ tous ont péché« .
Les erreurs de traduction et les oublis dus à des incompréhensions entre l’hébreu, le grec et le latin sont bien connus des exégètes.
De quelle mort parlait Paul ? Est-ce vraiment la mort physique ?
Paul a écrit aux gens d’Éphèse : »vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois (Éphésiens 2, 1)."
On n’écrit pas à des gens dans la tombe !
On voit bien que Paul parle ici d’une mort symbolique qui exprime une rupture de la relation avec Dieu.
C’est cette mort spirituelle que Saint Jean appelle la deuxième mort, pire que la mort physique car elle peut-être éternelle.
Le Christ lui-même a employé le mot ’mort’ sans référence à la mort physique.
Dans toute la Bible en hébreu, on ne trouve AUCUNE référence au péché d’Adam.
C’est seulement dans la version grecque (Septante) qu’on trouve deux, et seulement deux, références sur les 2000 pages de la Bible. Et encore, aucune des deux ne parle du péché d’Adam lui-même. Dans le Siracide (l’Ecclésiastique), c’est la femme qui est coupable, et dans le livre de la Sagesse, c’est uniquement Caïn qui est cité.
Donc, excepté dans le passage bien connu de Genèse, jamais Adam n’est mentionné dans la Bible comme responsable d’un péché, et encore moins d’une ’chute’ puisque ce mot n’apparaît pas une seule fois dans la Bible originale en hébreu.
Enfin, on peut ajouter que cette idée de ’chute’ (de haut en bas, cad une régression) est incompatible avec le réel, qui nous montre une Création par étapes, de bas en haut, du plus simple au plus complexe, avec une intelligence première. Et que cette Création est inachevée.
Chrétien et nouveau sur ce site, je lis beaucoup de commentaires sur les sujets qui me tiennent à cœur : religions et philosophie.
Ici comme ailleurs, j’observe tristement que les religions suscitent partout et toujours plus de réactions haineuses que de réactions fondées sur l’amour d’autrui.
La seule motivation de la quête de la Vérité, issue de nos savoirs individuels fragmentés, se dilue quasi systématiquement dans nos vanités.
S’il ne faut sans doute retenir qu’une ’bonne’ argumentation du christianisme, le commandement d’Amour semble donc bien ne pas être sorti d’un chapeau.
« Ce ne sont pas les opinions humaines dans leur diversité qui peuvent être utiles à la théologie, mais seulement la vérité » indiquait Jean-Paul II dans son encyclique ’Fides et ratio’.
Certains vont ricaner, d’autres non. Peu importe en fait.