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sisyphe

sisyphe

auteur, biographe, rédacteur, écrivain public.
Auteur de : biographies
bandes dessinées
chansons
contes pour enfants
etc....

Tableau de bord

  • Premier article le 27/03/2008
  • Modérateur depuis le 07/04/2008
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • sisyphe sisyphe 20 mars 2008 09:54

    "Et puis, il y a une mesure phare : "un référentiel commun de formation obligatoire à la santé mentale et physique au travail dans les écoles de commerce et d’ingénieurs et les formations de DRH"."

     

    Houla !

    La formation obligatoire à la santé mentale et physique ; ça, ça fout la trouille...

    Ca veut dire que ceux qui n’en auront pas les capacités seront éliminés ?

    Le bonheur obligatoire, c’est du big brother grandeur nature, hein....

    En fait de mesure-phare, c’est un projecteur fixé dans les miradors de la surveillance du bien et du mal...

    Et si, juste comme ça une idée stupide en passant, le travail était correctement rémunéré, ça ne pourrait pas aider à diminuer le stress ?

    Je dis ça, j’dis rien.....



  • sisyphe sisyphe 20 mars 2008 00:52

    @ Yohan : je suis d’accord : pas d’excès d’honneur, ni d’indignité ; pas non plus de "commémoration" (ça sonne un peu sinistre), mais une juste reconnaissance des erreurs et , surtout, des acquis ; parce que je pense qu’on en a encore besoin...



  • sisyphe sisyphe 20 mars 2008 00:48

    @ Manuel Atreide

    Mon premier message ne vous était pas destiné : il était une réponse à Nemo, qui fait partie de ceux qui véhiculent le discours auquel je faisais allusion, et à propos duquel je maintiens ce que j’ai dit.

    Il n’y a pas, d’uniformité générationnelle, pas plus aujourd’hui qu’alors, alors qu’il y a des uniformités de pensée transgénérationnelles : ceux qui tiennent le discours de Nemo et d’autres, sont les mêmes aujourd’hui qu’avant.

    La différence est qu’aujourd’hui, ils se dédouanent de leurs propres responsabilités en tenant le discours de confusion que tenaient déjà leurs ainés, bourré de contre-vérités, et qui ne visent, au bout du compte, qu’à justifier leur propre asservissement consenti aux forces de l’argent, à la loi du chacun-sa-merde, et à leurs renoncements.

    C’est Sarkozy qui ose, dans un discours, attribuer la responsabilité du "cynisme" du monde financier aux idées de 68 ; c’est lui et ses séides, de tous ages, qui se posent en donneurs de leçons : pas moi.

    Moi, je ne fais qu’essayer de remettre les choses dans leur perspective, pour faire la part des choses et, oui, je considère qu’en gros, c’est la majorité de la génération des trentenaires-quadragénaires, qui a une large part de responsabilité dans ce qu’elle vit, par abandon de la solidarité, qui défend les positions les plus réactionnaires.

    Pour le "ne fais pas aux autres", j’en suis entièrement d’accord : il me semble que je ne fais que tendre à ceux-là le miroir de leur propre discours méprisant, et je ne m’en priverai pas.

     

     



  • sisyphe sisyphe 19 mars 2008 18:26

    @ Manuel Atreide

    Ce n’est pas nous qui donnons des leçons : mais tous ceux qui véhiculent les contre-vérités sur 68, comme si la pensée de 68 était responsable du monde dans lequel nous vivons aujourd’hui alors qu’au contraire, elle appelait à ne pas l’accepter et à s’élever contre.

    Bien sûr que le monde est beaucoup plus difficile aujourd’hui, pour les nouvelles générations, bien sûr que le chomage sévit, que les inégalités se sont aggravées, que la précarité s’est répandue, que le SIDA est venu faire planer sa menace mortelle sur l’amour. Vous en êtes plus victimes que responsables, c’est vrai ; mais ne vous trompez pas de cible : le monde tel qu’il est aujourd’hui est l’effet direct de ce contre quoi 68 voulait lutter.

    La toute-puissance de l’argent, le rouleau compresseur de l’ultra-libéralisme, ce sont ceux qui se sont toujours opposés aux forces de libération, à la justice sociale, à la solidarité, qui les ont imposé.

    Les richesses produites, elles, sont toujours en augmentation : c’est leur redistribution qui est de plus en plus inique. Alors, au lieu de remettre en cause la révolte de 68, tâchez, au contraire d’en retrouver l’esprit de rebellion, pour vous défendre : vous et vos enfants, pour essayer de créer un monde plus juste, plus chaleureux, plus fraternel.
    Oui, je sais, ces mots paraissent presque désuets, à l’époque de la mondialisation : pourtant, ils n’ont jamais été aussi urgents.

    Nous ne voulons donner de leçons à personne : simplement vous aider à réussir là où nous, malgré notre bonne volonté, avons jusqu’à présent échoué, pour empêcher le pire.



  • sisyphe sisyphe 19 mars 2008 16:50

    Ah bon ??

    Qui y avait-il "dans la rue" en 68 ??

    Quelques milliers d’étudiants... Et "la plupart des leaders de la presse" y étaient ??

    Nemo serait vraiment avisé de nous en donner les noms, alors !

    Parce que les seuls "leaders" étudiants de l’époque, qui étaient "dans les rues" sont bien connus, et je n’en vois aucun devenu leader de presse : Laguillier, Krivine, Sauvageot, Geismar, Cohn Bendit : tous leaders de presse ???

    Il y en a marre de cette éternelle antienne confusionniste qui assimile le mouvement de mai 68 aux dirigeants actuels, et, pourquoi pas, (certains n’hésitent pas) à la responsabilité de la mondialisation, de l’ultra-libéralisme  : marre !

    En Mai 68, la jeunesse a revendiqué pour une progression sociétale, pour la remise en cause d’un vieux système qui n’était plus adapté à l’époque, sur le plan des moeurs. Et les acquis en sont : la représentation syndicale dans les entreprises, la pilule, le droit à l’avortement, les droits des femmes en général, les radios libres, la fin de la peine de mort, la fin des mandarinats (quoique....), la fin de la toute-puissance des interdits hérités de l’église sur le divorce, l’homosexualité, l’union libre : tous acquis qui profitent aujourd’hui à chacun, quand ils ne sont pas remis en cause par le retour de la réaction, qui ne les a jamais digérés, et qui voudrait revenir au pétainisme : travail, famille, patrie, retour de l’ordre moral, de l’autorité, suppression des acquis sociaux : un splendide retour en arrière.

    Mai 68, c’était, aussi, la revendication d’une société solidaire, non consommatrice, lucide, fraternelle, chaleureuse ; exactement le contraire de ce qu’il en est advenu, sous la pression des forces contre lesquelles, justement la jeunesse, lucide, s’élevait déjà, et qui ont, malheureusement, vite repris le dessus : les forces des multinationales, des compagnies pétrolières, de l’ultra-libéralisme, du monde de la finance, du fric-dieu, de la loi de la jungle et du chacun-pour-soi, encouragées, imposées au forceps par les tenants du sacro-saint "marché", et de l’économie triomphante.

    La différence essentielle entre Mai 68 et aujourd’hui ; on l’a déjà dit, c’est que l’économie et le finance ont totalement imposé leur loi (ou plutôt, justement, leur absence de loi) au politique et aux sociétés : ce justement contre quoi la jeunesse de 68 mettait en garde, et qui n’a pas manqué d’arriver, tant les forces de la réaction ont tout fait pour écraser, lénifier, anesthésier, toute vélléité de résistance.

    Ce sont les générations d’après 68, totalement dociles, et moutonnesques, qui, au lieu d’entendre les avertissements lancés, ont préféré se laisser endormir, et tenter par les réussites individuelles, au mépris de toute solidarité : ce sont elles qui se sont laissées manipuler par l’appât de quelques miettes du gateau, ce sont elles qui ont laissé, progressivement, les forces économiques, les bourses, la finance, dicter leur volonté, imposer le chomage, la pauvreté, la misère, aggraver les inégalités, virer du libéralisme vers l’ultra-libéralisme ; elles qui ont, par entente tacite, par endormissement sous l’hyper-consommation, laissé le rouleau compresseur des bulles spéculatives imposer la situation où le monde en est : avec la moitié de l’humanité dans la misère absolue, vivant avec moins de 2 dollars par jour, la planète polluée, les conflits pour l’eau, et la survie.

    Alors, oui ; marre d’entendre ces générations de pleutres, d’égoïstes, d’aveuglés, venir pleurer sur une situation qu’ils ont entérinés par leur appat du gain ou leur silence coupable, et baver sur ceux qui, au contraire, se rebellaient contre un ordre imposé, revendiquaient une solidarité, et ont permis les rares avancées culturelles, sociétales, politiques, aujourd’hui remises en cause par ceux-là mêmes qui, déjà à l’époque, s’élevaient contre, à qui elles sont restées en travers de la gorge, qui ont tout fait pour les empêcher, et qui trouvent, aujourd’hui, comme alliés, tous les nouveaux imbéciles qui sont les victimes d’une situation qu’ils ont eux-mêmes provoquée, et qui continuent à faire le jeu de ceux qui les exploitent en s’en prenant aux 68ards ou aux un peu moins laches...

    Tant que les grugés se battent entre eux, tirant tout le monde vers le bas (protestant contre les régimes spéciaux, les scandaleux "avantages" des honteux "privilégiés" de fonctionnaires), ceux qui tiennent la finance, dans leurs paradis offshore, peuvent en ricaner en tirant sur leur cigare : pour eux, la richesse (produite par les travailleurs) augmente, sans qu’ils aient à lever le petit doigt : la spéculation se porte bien ; merci !!

    Alors, quand vous aurez fini, avec vos oeillères, de vous laisser berner et tromper de cibles, vous entendrez peut-être les cris de saine rébellion qui montaient de la rue en 68 : "Ouvrez les yeux, fermez la télé !"

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