• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Souffle

Souffle

Cet auteur n'a pas encore renseigné sa description

Tableau de bord

Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 0 63 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Derniers commentaires



  • Souffle Souffle 10 janvier 2009 01:31

     La tollé vient du fait que vous stigmatisez les jeux vidéo "violents" (il va de soi que par le terme jeux vidéo je parlais de ceux que vous incriminez), en constant qu’ils exacerbent la violence chez certaines personnes.

    L’étude citée sur les jeux vidéo pourrait s’appliquer à n’importe quel autre loisir un temps soi peu violent (d’une quelconque façon que ce soit, la simple mise en compétition est déjà de la violence puisqu’elle pousse des individus ou des équipes à s’affronter), aurait exactement les mêmes résultats...

    A savoir, toute situation de compétition entre individus / équipes ou même contre une machine provoque une réaction violente chez certains sujets. Toute image violente (quel que soit le médium) peut pousser certains sujets à adopter des comportements violents.

    Les jeux vidéo violent ou non (j’ai vu des gens en venir au main à cause d’une partie de tetris, et de pas mal d’alcool - paramètre que vous n’avez absolument pas pris en compte d’ailleurs dans votre "étude de terrain").

    Mon propos n’est pas de déterminer si la violence c’est bien ou mal, à chacun de juger.
    Juste de défendre un média offrant d’immenses possibilités d’épanouissement, un loisir formateur sur un nombre incalculable de points.

    Quand à l’argument concernant WoW qui pousserait les joueurs à la surconsommation, je constate que vous n’avez pas répondu.

    Sachez donc lecteur, qu’effectivement, plus on passera de temps à jouer, plus le personnage évoluera. Mais rien ne vous empêche d’arrêter pendant une longue période. Votre personnage en sera toujours au même niveau (ni plus, ni moins), le monde seul aura continuer d’évoluer, ainsi que les autres joueurs.
    Il est d’ailleurs tout à fait possible d’y suspendre son abonnement pour une durée indéterminée et de le reprendre plus tard.

    Les joueurs ne sont pas obligés de jouer. Et dans de très nombreux cas, ceux pouvant se révéler les plus problématiques, c’est aux parents d’imposer des limites aux loisirs de leurs enfants. 

    Le classement PEGI des jeux en Europe permet de déterminer très facilement à quelle tranche d’âge s’adresse un jeu.

    Un bon jeu, violent ou non, c’est comme un bon film, violent ou non. Ils ne sont pas à mettre devant n’importe quels yeux, mais ce n’est pas pour ça qu’ils ne doivent pas exister.

    Je prendrais l’exemple de Bioshock, une ambiance glauque, sous marine et étouffante à souhait, un scénario digne de ce nom, de la violence, physique et mentale. Ce jeux est une oeuvre très intéressante, mais interdite au moins de 18 ans.

    De la même manière que je déconseillerais au moins de 18 ans de voir le film Jonhy Mad Dog... qui n’en reste pas moins un très bon film... tous les jeux ne sont pas à mettre entre toutes les mains...



  • Souffle Souffle 9 janvier 2009 19:56

    "En matière de dépendance, un jeu comme World of Warcraft (WOW pour les initiés) bat tous les records : il pousse carrément les joueurs à la dépendance car plus ils restent connectés, plus leur personnage acquiert de pouvoirs. Et le personnage perd ses pouvoirs si l’on diminue ensuite le temps de connexion. Le joueur est donc obligé de se connecter au minimum autant de temps que la veille."

    Vous avez réellement joué à World of Warcraft ? Pour y avoir passé pas mal d’heures jamais je n’ai constaté la moindre diminution des "pouvoirs" de mes personnages en cessant d’y jouer, même au cours de longue période... Peut-être pourriez-vous détailler le point précis qui vous pousse à assaner cet argument ?

    Autre chose, votre argumentaire (bien construit) ressemble furieusement à celui qui - il y a une vingtaine d’année - fustigeait les jeux de rôles papier, responsable d’agression sur des professeurs et autres profanations de cimetières... Mais aussi à celui concernant les films et la musique violente (le drame de Columbine aux USA avaient été provoqué parce que les deux jeunes ayant pété une durite écoutaient Marylin Manson...).

    Il est évident que les jeux vidéo peuvent provoquer une acoutumance. Au moins autant que celle provoquée par la télévision chez les jeunes enfants (mais on en parle moins).

    Il est également évident que ces jeux lorsqu’ils entraînent une compétition entre les joueurs peuvent en conduire certains à avoir des comportements violents. Il est vrai qu’on a jamais vu un tennisman éclater sa raquette sur un cours ou des supporters de football traiter des joueurs de l’équipe d’en face de nom d’oiseaux.

    Mais de là à dire qu’il y a un problème de salubrité publique avec les jeux vidéo... Ou alors oui, interdisons tout ce qui peut provoquer un comportement violent chez l’être humain... Je réfléchis bien, je me creuse la cervelle... si on veut vraiment interdire tout ce qui peut provoquer un comportement violent chez l’être humain, je crois qu’il va falloir entamer une campagne d’euthanasie dès la naissance... Nous sommes des animaux, et en tant que tel, nous restons - dans l’ensemble - soumis à nos instincts. La réaction violente à une agression extérieure en fait partie. Et comme tous les loisirs qui nous attirent, les jeux vidéo sont susceptibles de provoquer cette réaction chez certains sujet... tout comme le dernier film, le journal télévisé de 20h ou le dernier Houellbecq...

    Vous proférez des imbécilités flagrantes concernant un jeu auquel vous n’avez - visiblement - jamais joué. Et vous faites l’analyse d’une prétendue dynamique socioculturelle lié au jeu vidéo alors que vous n’en avez visiblement qu’une connaissance parcellaire...

    Je vous invite vivement à aller faire un tour en boîte de nuit et à assister à une belle bagarre avec intervention musclée des videurs... je serais curieux de lire votre article à ce sujet... smiley



  • Souffle Souffle 16 octobre 2008 15:20

    Ca c’est de la comparaison !

    Mettre côte à côte un chauffard assassinant (à 200 km/h on parle bien d’assassinat, pas juste de mise en danger de la vie d’autrui) et des jeunes français sifflant l’hymne national pour des raisons x ou y...

    Franchement, les raisons exactes je ne les connais pas... mais au vu des réactions de certains, je commence à les comprendre...



  • Souffle Souffle 16 octobre 2008 14:54

    La Marseillaise est interdite sous l’Empire (1804 - 1815) et la Restauration (1815 - 1830). Elle est alors perçue par les gouvernants comme un symbole inadmissible de la Révolution.

    A cet époque, il était donc très bien vu de siffler la marseillaise... Quand les gens comprendront-ils que la valeur des symboles n’est que dans leur temporalité...

    M. CANAAN, sous l’Empire, vous auriez défendu bec et ongle la valeur de ce symbole qu’est la Marseillaise ? Ou auriez-vous, comme aujourd’hui, rapporté et approuvé sans réserve le pouvoir en place ?



  • Souffle Souffle 16 octobre 2008 14:43

    On ne respecte que ce qui est respectable.

    Notre hymne national symbolise notre nation si je ne m’abuses ?

    La question qu’on devrait se poser est - sans doute - de savoir si notre nation mérite toujours notre aveugle respect.

    Mon avis sur cette question est bien tranché. Ce fait divers a le mérite de la faire se poser - même inconsciemment - à un grand nombre de personne...

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv