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Souffle

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  • Souffle Souffle 27 avril 2009 13:14

    « Pirater encourage l’achat de CD » > Raccourci facile, si je remplace « CD » par « Supports de stockage numérique » (clés USB par exemple) votre argument de la baisse des ventes de CD vierges ne tient plus, vérifiez par vous-même.

    « Pirater est un moyen de lutter contre la mauvaise répartition des profits » > Ceci n’est pas un argument, et aucun pirate ayant un tant soit peu de neurones ne peut l’utiliser. L’argument réel est le suivant : « La mise en place de la Licence Globale (rendant LEGAL le téléchargement) permet de lutter contre la mauvaise répartition des profits.

     »Les CD sont hors de prix«  > Votre réponse à cet argument est fallacieuse. Vous faites un rapprochement entre micro-informatique hors de prix et CD moins cher, mais un PC ne sert pas qu’à écouter de la musique... 

     »L’artiste ne touche qu’un euro par CD« > Vous semblez oublier que cet argument concerne la part faible des artistes sur la vente de CD, pas la disparition d’acteurs devenus obsolètes avec la dématérialisation des données...

     »De toute façon, je n’aurais pas acheté«  > Encore une fois, vous faites preuve d’une mauvaise foi à toute épreuve. Nous n’avons jamais consommé autant de musique PARCE QU’on y a accès gratuitement. Et rien ne prouve qu’en restreignant cet accès gratuit à la musique les ventes de CD seront dopées, bien au contraire...

     »Il ne restera que les vrais artistes«  > A l’heure actuelle, nombre d’artistes renoncent à leur rêve faute de trouver une Major pour les produire, ou faute de talent peut-être. Toujours est-il que votre réponse n’expose qu’un faux problème et une vision de l’avenir que, ni vous, ni personne ne peut prédire...

     »Les concerts assurent un revenu aux artistes«  > Cet argument suggère surtout que tous les CD vendus (et ils sont nombreux) à la fin de ces concerts vont directement dans la poche des artistes en quasi-intégralité. Il suggère également qu’un artiste doit faire des concerts au lieu de se contenter d’une rente sur une production.

    Le piratage n’est effectivement pas une solution viable pour les artistes, qui sans argent ne peuvent créer (ou alors grâce à des mécènes). Toutefois, ce n’est pas en réfutant des arguments »pirates" avec une glose raz des paquerettes que vous solutionnerez le problème. La seule solution viables - a priori - est la licence globale. Ou bien que l’industrie du disque se décide enfin à abandonner un business model obsolète et cherche des solutions en adéquation avec les pratiques actuelles des consommateurs de musique.

    PS : De la musique je n’en écoute pas ou très peu (radio essentiellement), je n’en télécharge jamais, légalement ou illégalement, évitez donc de me répondre que mon avis est partisan...


  • Souffle Souffle 2 avril 2009 09:59

     L’idée n’est pas mauvaise. Je n’y vois qu’un défaut, si la part variable est indexée sur les dividendes, quid de la participation des salariés et de l’investissement dans la R&D.

    Déjà qu’on voit les dividendes représenter + de 70% des bénéfices dans certaines boîtes, indexer la part variable du dirigeant sur ce versement va pas arranger les choses.

    Part variable indexée sur la participation des salariés ?



  • Souffle Souffle 23 mars 2009 13:21

     Une nouvelle école pour former les dirigeants de demain ?

    Pourquoi pas, mais qui va les former ? Qui, si ce n’est ceux qui - à l’heure actuelle - font tant de dégâts ?

    Je suis en train de monter une start’up. Notre équipe cherche des investisseurs extérieurs pour financer sa phase de R&D. Le directeur délégué d’un capital risqueur local (détenu pour prêt de la moitié par le conseil régional et la CDC et pour le reste par des banques) a considéré notre projet comme prometteur et nous avons pu le présenter à leur Comité d’investissement composé de représentant des différents organes détenteurs de la société de capitale risque.

    Petit florilège de questions qui m’ont été posées après une heure de présentation :

    > Vous êtes compétents et créatifs, pourquoi vouloir monter une société plutôt que de travailler pour une société déjà existante ?
    (Les sociétés en question, il n’en existe pas une seule dans ma région...)

    > Si nous investissons dans la société, nous détiendrons 80% du capital, n’est-ce pas en contradiction avec votre volonté de devenir entrepreneur ?
    (Une levée de fond se fait par une entrée au capital après revalorisation de la société, il est noté noir sur blanc dans le projet qu’ils détiendraient 35% du capital après avoir investit...)

    > Le salaire de gérant dans votre plan de financement est très faible (1600 € net par mois), vous n’avez pas confiance en votre capacité de réussir ?
    (Le cap des trois ans pour une société est difficile à passer, notre plan de financement intègre donc ce risque en externalisant sa production au maximum durant cette période afin d’assurer une stabilité pérenne à la société avant de recruter massivement. Quand au salaire du gérant il n’est certe pas mirobolant, mais il me paraît tout de même convenable en attendant que la société est prouvé sa solidité.)

    Des questions sur notre stratégie commerciale, sur le marché, sur nos produits, etc. ? AUCUNE.

    Il en ressort que le comité n’a pas réellement analysé le projet, mais - heureusement pour nous - ne s’est pas opposé à l’investissement. Toutefois, le président de la société n’est pas sur de vouloir investir.
    Pourquoi ? Parce qu’il n’est pas sur de l’état d’avancement de nos travaux... A-t-il posé une question sur cet état d’avancement ? Non. Il ne nous a d’ailleurs pas laissé le temps de lui montrer ce que notre équipe avait déjà réalisé concrètement...

    Les grandes écoles ne forment pas des gestionnaires mais des évaluateurs de risque. Ce n’est pas pour rien que notre pays est un des pires en terme d’investissement dans des projets novateurs. Parier sur l’avenir représente un risque important, risque que craigne par dessus tout les dirigeants de société issus de nos grandes écoles élevés à la philosophie du risque minimum.

    En France, le capital risque n’existe quasiment pas. Ce qu’on appel capital risque en France ou capital d’ammorçage s’apparente à ce qu’on appel du capital développement dans d’autres pays occidentaux.
    On France, on ne mise sur une société que si elle a déjà fait ses preuves, impossible si vous avez une phase de R&D importante à financer...

    On ne forme pas des gens à prendre des risques. Les grands dirigeants feront prendre des risques à leur société (la R&D est toujours un risque), quand ces risques ils les auront déjà pris à titre personnel et qu’ils seront à même de savoir qu’un risque n’est pas une finalité mais une composante de l’innovation... Vous pouvez former autant de personne que vous voulez, tant qu’ils n’auront pas expérimentés le risque à titre personnel, rien ne changera...

    On nous dit que les gros salaires des dirigeants correspondent à l’importance de leur responsabilité dans l’entreprise. Mais quelle responsabilité ? Risque-t-il leur maison, leur famille en cas de défaillance ? Que neni, contrairement à toutes les entreprises individuelles qui forment l’essentiels de notre tissus entrepronariale.

    Le problème c’est qu’en France, on forme des dirigeants qui ne savent pas ce que c’est que prendre un risque. Il ne faut pas s’étonner alors qu’ils ne savent pas prendre ses risques dans leur travail. Et sans prise de risque, l’innovation n’existe pas...



  • Souffle Souffle 10 janvier 2009 17:05

     Votre parallèle peut aussi s’appliquer à la littérature qui deviendra propagande entre de mauvaises mains.

    Que proposez-vous comme solution ? Eliminer toutes formes d’expressions humaines car certains en feront un mauvais usage ? Eliminer toutes formes de créations artistiques car en tant que reflet du réel elles ne permettront jamais de le "guérir" ?

    Votre combat contre les formes d’expressions dans lesquels on trouvent de la violence est un faux combat. Vous vous trompez de cible, vous stigmatisez l’outil et refusez de voir que le problème vient de la main qui le manie.

    Le problème n’est pas dans le jeu vidéo, mais dans l’intention qu’on met derrière lors de sa création.

    Oui, l’armée américaine se sert du jeu vidéo pour recruter, mais avant ça elle s’est servie des films et de la télévision, et avant ça de la radio, et encore avant de l’écriture.

    Vous oubliez que ces media peuvent aussi servir de bonnes causes... et c’est là que le bas blesse dans votre raisonnement.

    Vous accusez ces jeux de provoquer une banalisation de la violence. Et en restant aveugle au fait que ce ne sont pas ces jeux, mais l’intention qui a présidé à leur conception qui pose problème, vous vous illusionnez sur le vrai problème...

    Pour finir, l’armée américaine vient de fermer 4 centres de recrutement pour ouvrir un grand centre de jeux vidéo en accès libre histoire de recruter justement par le biais des jeux vidéo. Les résultats sont moins bons que lorsque les 4 centres étaient en fonctionnement. (Je suis désolé pour l’imprécisions et l’absence de source, mais je n’ai pas le courage de rechercher ça, il me semble que je l’ai vu sur gameblog.fr hier).

    Pourquoi des résultats moins bons ? Peut-être parce que l’arrivée imminente d’Obama au pouvoir et sa volonté de se retirer d’Irak suscite moins de vocation que l’appel au patriotisme de Bush. Peut-être aussi tout simplement que la violence de ces jeux, leur réalisme, passe rapidement l’envie aux gens de se retrouver confronter au même type de violence dans la réalité...



  • Souffle Souffle 10 janvier 2009 16:48

    Cet article est tout à fait vrai, toute la nuance est dans le "presque contraint".

    Il n’y a strictement aucune perte d’acquis, même si vous vous arrêtez de jouer pendant des années.

    Ce qui est vrai par contre, c’est que comme ce jeu se déroule dans un univers persistant, si vous arrêter de jouer, les autres joueurs continueront de progresser, ce qui ne sera pas votre cas.

    Tous les jeux de rôle (j’entends par là les jeux - quels que soient leur support - qui comprennent la création d’un personnage et son évolution) nécessite d’y jouer pour progresser, je ne vois vraiment pas comment il pourrait être autrement...

    Vous avez ressorti une phrase de cet article (qui n’est d’ailleurs pas vraiment bien tournée dans ce qu’elle laisse entendre aux néophytes) en éliminant la nuance du "presque contraint". Vous avez par ailleurs totalement oblitéré tout ce qui a été mis en place au niveau contrôle parental pour limiter au maximum tout phénomène d’accoutumance chez le public le plus fragile (les enfants et adolescents qui ne savent pas quand s’arrêter).
    Ce contrôle est total, puisque le "tuteur légal" peut effectivement décidé à la minute près du temps alloué au jeu pour sa progéniture, et même des heures de connexion qui lui sont autorisées...

    On en revient toujours au même problème, c’est aux parents de faire leur travail de régulateurs (éteindre la télé quand il est l’heure d’aller se coucher, changer de chaîne si le programme est trop violent, dire "stop" quand la session de jeu a duré trop longtemps ; ou comme mon père le faisait quand j’avais 8 ans, éteindre la lumière à 2h du matin pour que j’arrête de lire et que je dorme parce qu’il y a école le lendemain smiley ...). 

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