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tanguy

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  • Premier article le 12/12/2011
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Derniers commentaires



  • tanguy 17 janvier 2009 00:45

    « Mais quelle place doit occuper l’écologie dans le débat politique ? »

    L’écologie doit occuper la place centrale dans le débat politique et je me permet quelques remarques à propos de votre article.

     

    D’abord sur la place de la question écologique au sein du débat politique :

    En « faisant croire » que tout le personnel politique était devenu sensible aux questions environnementales et proposant des solutions non-suffisantes, la charte de N. Hulot, bien qu’en mettant les questions au centre de la campagne, a nuit gravement à la mise en place de solutions à cette crise écologique.

    Les partis écolo se sont prêtés au jeu, voulant passer pour « raisonnable » et paraissant de la sorte « comme les autres » malgré leurs nombreuses différences. L’on peut donc comprendre l’effondrement de ses représentants, d’autant que les résultats des élections précédentes incitaient les électeurs à « voter utile » (enfin, ce qu’on leur disait être utile). 

     

    A propos de vos constats, idées fausses et obstacles :

    Dans vos constats qui, bien qu’incomplets sont pertinents, vous citez entre-autres la perte de la biodiversité. Il faudrait mettre en évidence les conséquences tragiques qu’implique cette perte :
     

    La première est une explosion des FAMINES MONDIALES : lorsque les sols et la biodiversité meurent, les capacités de production agricoles disparaissent (sans sol fertile, pas de plantes et sans insectes pollinisateurs, pas de récolte et plus de plantes et des catastrophes en cascades) alors que les émeutes de la faim ont déjà commencé à éclater partout autour du monde et que la France n’a, pour ainsi dire, ACTUELLEMENT AUCUNE CAPACITE A SE NOURRIR (pas d’autosuffisance alimentaire chez nous !!!!). Et si la productivité mondiale chute drastique ment de manière concomitante à une augmentation de la population..... Vous imaginez ? Non vraiment pas ?

    Il faut être un irresponsable total pour ne pas s’intéresser à ces questions et tenter d’y apporter des réponses, même si elles ne conviennent pas à tout le monde (et d’ailleurs y a-t-il un programme qui puisse convenir à tout le monde ?, le votre peut-être ?).

    Mais effectivement, « le pire n’est pas sûr » : juste hautement probable !
     

    Vous nous dites, en plusieurs points, dans votre liste d’idées fausses que l’écologie n’est pas une question individuelle, vous auriez pu (ou du ?) dire « l’écologie n’est pas QU’une question individuelle ». Chaque personne a un poids très actif et le changement passera par l’entièreté des citoyens : renseignez vous pour connaître la part du chauffage domestique et des transports privés dans le total de nos émissions ! Regardez les problématiques des déchets, celles des producteurs biologiques, et tant d’autres : heureusement que les associations et les particuliers n’attendent pas votre « refondation sociale démocrate » pour se mettre en action, dommage qu’ils doivent l’attendre pour recevoir des moyens de l’Etat !!!

    La majorité ne se désintéresse pas du problème (il y va de sa survie !) mais l’action ne se passe pas immédiatement après que la question apparaisse, ENFIN, sur la place publique (la situation actuelle de l’environnement nous est prédite depuis bien longtemps mais vous n’avez jamais voulu voir !), il faut le temps de l’analyse, de la réflexion, de la décision de bouger et enfin les gens peuvent agir.

    L’on ne peut que regretter la lenteur des partis traditionnels à prendre des décisions, d’autant qu’il s’agit dans la plupart des cas de bas calculs d’intérêts politiques et de pression de lobbys. Aucune confiance dans l’intelligence de tout un chacun !!! Aucun courage politique !!!

    Le principal obstacle à la prise en compte des problèmes écologiques n’est autre que l’opposition puissante des bénéficiaires du système de destruction actuel à tout changement qui pourrait affecter ses bénéfices ou son image.


    Votre laïus sur les alter mondialistes devrait se passer de commentaires : eux ne voient pas de « BONS SAUVAGES », comme VOUS LE FAITES !!!! et ils sont bien sur pour le RESPECT de la terre, CHOSE QUE VOUS MOQUEZ !!! Ne sont-ils pas assez « sociaux-démocrates-rénovés ? » à votre goût ou sont-ils trop indépendants des chaines de commandement habituelles ? Ou ne connaissez-vous pas leurs études et leurs propositions ? Et les mouvements citoyens non-mondialistes que vous ne citez pas mais qui portent le combat depuis des années et tentent en vain de vous avertir, ne récoltant que mépris en retour ? Évidemment, il faut dire que toutes ces associations sont, et POUR DE TRES BONNES RAISONS, CONTRE LES OGMs (le lecteur est informé et sait à quoi servent les OGMs « plein champ » et connait les modes de production des principaux OGMs médicaux) et le NUCLEAIRE, tout comme les partis écolos que vous tentez bêtement de décrédibiliser au lieu de louer leur travail et de vous en inspirer !!!
     

    Heureusement, vous admettez que vous en êtes au début de votre réflexion : l’on peut peut-être alors mieux comprendre... Mais il paraît que vous avez des idées : vous allez vous réformer facilement et enfin, il y aura un état qui intervient où il le faut, quand il le faut !!! Super programme !!! Que vous résumez en disant être « en phase avec le PS » !!!!

    Consternant face aux enjeux, alors que vous les entrapercevez !!!



  • tanguy 23 décembre 2008 01:21

    Et "La Libre Belgique" (journal de référence libre et subventionné) nous apprend que, de toutes façon, le principe de la "séparation des pouvoirs" est "Un principe à nuancer, n’en déplaise à quelques constitutionnalistes racés"

    A lire en ligne : Ces mythes qui nous gouvernent par Julien PIERET
    http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/469448/ces-mythes-qui-nous-gouvernent.html




  • tanguy 23 décembre 2008 00:49

    Et si la crise de la jeunesse était en réalité celles des générations antérieures ? par Corinne Lepage

    « Non seulement nos choix actuels défavorisent pour le présent les jeunes et leur apparaissent à juste titre, inéquitables et injustes, mais encore ils sont directement contraires à leurs intérêts en tant que génération montante. En quelque sorte, ils perdent aujourd’hui et demain. Il ne faut donc pas s’étonner qu’ils se révoltent. »

    Les événements de Grèce ont alimenté la presse et le monde politique jusqu’au président de la République lui-même, sur le point de savoir s’il y avait un risque de contagion et sur les moyens de l’éviter. La question est d ‘autant plus justifiée que des points communs existent avec la France qu’il s’agisse des difficultés des jeunes d’accéder à l’emploi et d’être rémunérés décemment, des réformes libérales imposées au forceps par le gouvernement Caramanlis , une répression forte en 2006 contre les jeunes s’opposant aux privatisations, des « affaires » qui minent la confiance : « la corruption , les scandales, la pauvreté, les crimes de bourse, les dessous de table de Siemens » résume le quotidien gratuit free post.

    Mais, si au lieu de considérer que le problème était dans la génération montante pour admettre qu’il est dans la nôtre, peut - être aurions nous une chance d’améliorer le sort de l’une et de l’autre.

    Pour réfléchir, posons nous la question de savoir quel serait le comportement de la jeune génération aux manettes vers 2025 si elle se comportait vis-à-vis de notre génération comme nous nous comportons vis-à-vis d’elle même. Que se passerait-il si pour payer l’adaptation au changement climatique que nos choix déraisonnables ont entraîné, ils divisaient nos retraites par deux ? Que se passerait-il si, au motif des économies nécessaires dans le budget de l’Etat, ils décidaient que les personnes au-delà de 75 ans ne peuvent plus accéder à certains soins lourds dans les hôpitaux ?

    Nous trouverions cela scandaleux et contraire aux grands principes républicains.

    Or, quels sont nos choix actuels ? Ne sont ils pas précisément les mêmes mais décidés à l’encontre des jeunes qui se révoltent ?

    La réforme menée dans l’éducation, qu’il s ‘agisse de la maternelle déconstruite alors que notre système est un des meilleurs du monde et que le futur Président des Etats-Unis semble s’en inspirer , de la suppression des RASED, personnel spécialement formé pour aider les élèves en difficulté dans le primaire, du nouveau lycée, de la réforme de la formation qui est ressentie comme un acte de mépris par les professeurs, semble avoir comme objectif la seule réduction des dépenses. L’occupation actuelle de nombreux établissements par les professeurs et les parents d ‘élèves montre une grande inquiétude. Ce n’est pas la nécessité de réformer qui est en cause, mais l’objectif de la réforme qui est comptable et non destinée à préparer l’avenir.

    Car, précisément, c’est le nœud du problème. Non seulement nos choix actuels défavorisent pour le présent les jeunes et leur apparaissent à juste titre, inéquitables et injustes, mais encore ils sont directement contraires à leurs intérêts en tant que génération montante. En quelque sorte, ils perdent aujourd’hui et demain. Il ne faut donc pas s’étonner qu’ils se révoltent. Les révolutions ont toujours été portées par la jeunesse parce qu’elle aspire à plus de justice et à un monde meilleur, alors que les plus âgés sont plus conservateurs et plus enclins à subir le monde comme il est.

    A cet égard, il y a une permanence avec deux faits nouveaux.

     Depuis 30 ans, la machine inégalitaire s’est mise en route, c’est-à-dire que l’évolution ultra-libérale a accru les inégalités à l’intérieur des pays alors que le progrès social impliquait, évidemment, le choix inverse. Aujourd’hui, la pyramide des revenus aux Etats-Unis est au niveau de ce qu’elle était vers 1920, alors que la réduction des inégalités avait baissé entre 1933 et 1980. Si la situation est moins caricaturale en France, elle est, à moindre mesure analogue comme dans tous les pays industrialisés.

    La croissance des revenus des actionnaires au détriment de celui des salariés frappe évidemment davantage encore les jeunes dans leur immense majorité, puisqu’ils n’ont pas eu le temps de se constituer le moindre capital permettant d’en faire des actionnaires. De plus, si la corruption, la fraude, les trafics d’influence et les mafias ne datent pas du XXIéme siècle, force est de constater que ces pratiques ont atteint un niveau industriel et non plus artisanal. Or, si des bandes composées de jeunes individus se sont parfaitement intégrées dans ce tissu délinquant, l’immense majorité de la jeunesse rejette une telle organisation de la société.

     Le deuxième fait nouveau est infiniment plus profond et plus grave encore. Pour la première fois, une génération, semble accepter que le sort de ses enfants soit moins bon que le sien et de surcroît, ne procède pas aux choix nécessaires pour qu’il en aille autrement. Notre court-termisme est une agression permanente contre les jeunes. Or, la crise actuelle, sous tous ses effets, en est le produit .

    Si nous voulons éviter la guerre des générations, il est impératif de discuter de notre avenir commun. Il est plus que temps que des Etats généraux du futur se mettent en place pour permettre aux jeunes de définir , à pied d’égalité, le monde qu’ils désirent.

    Tribune communiquée par CAP21


  • tanguy 19 décembre 2008 01:43

    Merci pour ces articles bien documentés, mais SVP, arrêtez de polémiquer avec des gens qui n’ont rien à dire et trollent une conversation qui pourrait être intéressante.
    Passez votre temps à nous écrire d’autres articles et ne réagissez pas aux moustiques, ils vont vous épuiser !



  • tanguy 17 décembre 2008 23:12

    "On préféré de loin taper sur les horribles yankees.....
    C’est triste mais c’est ainsi........"


    Les USA sont nos alliés, vous connaissez certainement l’OTAN ?
    Ce n’est pas parce que nous "tapons" sur les USA que nous apprécions les horreurs des autres régimes, mais vous admettrez que nous avons plus de poids pour faire cesser NOS exactions que celles de pays avec lesquels nous n’avons pas ou peu de contacts.

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