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Théo Garleac

Théo Garleac

Chercheur-Inventeur du secteur privé avec plus de 15 inventions à mon actif et passionné d’Entrepreneuriat Innovant avec des participations dans des entreprises de technologie innovante, je suis diplômé de l’Ecole Centrale de Nantes et Docteur de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts & Métiers de Paris.
Ma détermination est de faire prendre conscience de l’impérieuse nécessité de valoriser les esprits inventifs. Dans une industrie en panne d’idées qui a besoin d’air face à la mondialisation des marchés, il devient plus que jamais crucial de mettre tous les potentiels créatifs au coeur des processus d’innovation en rupture et non de les sacrifier sur l’autel de leurs résultats sous prétexte qu’ils font obstacles aux idées fixes.
De la reconnaissance de leur valeur comme une source de création de richesses intarissables dépendra le sursaut salutaire de notre nouvelle économie dite de la connaissance.
 

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  • Premier article le 12/11/2007
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Derniers commentaires



  • Théo Garleac Théo Garleac 20 février 2008 22:32

    "TToon", je respecte tout à fait votre propos et je vous invite à aller sur le site de Jean-Paul Martin qui vient de préciser encore plus l’esprit du Droit que vous avez rappelé sur la notion "d’invention de mission"...

    Vous avez raison sur un point fondamental, je ne me place pas forcément sous l’angle juridique comme vous l’avez très bien perçu dans mon analyse croisée. Je préfère sans aucun doute la clarté du raisonnement mathématique !

    Et pour ne rien vous cacher, j’ai été extrêmement déçu du traitement juridique de mon affaire malgré le fait que j’ai eu gain de cause.

    Je n’attaque pas à boulet rouge, mais je m’interroge (à tort peut-être et rouge de colère) sur ce principe juridique clair qui associé la notion "d’invention de mission" à l’idée de "payé pour inventer" désastreux. Je vous donne mon sentiment et vous le savez bien, ce débat "juridique" conduit certains employeurs à licencier leurs inventeurs.

    Quel remède avez-vous à proposer pour éviter l’association "payé pour inventer" = "licenciement" lorsqu’un inventeur demande l’application du droit à une rémunération supplémentaire décente ?

    Où est le dysfonctionnement du système s’il n’est pas dans le principe juridique ?

    Qui peut m’expliquer ce paradoxe traumatisant de l’innovation ?

    En tant que conseil en propriété industrielle le traitement des inventeurs vous semble-t-il en adéquation avec les défis économiques que l’industrie doit relever ?

    Regardez les autres articles environnants : délocalisation, fermeture d’usines, etc ...

    Effectivement, je témoigne, de façon touffue, de la clarté de ce principe juridique du Code de la Propriété Industrielle qui me concerne. J’en suis venu à le réfuter au point que je ne souhaite plus être un "inventeur salarié" aux vus des conditions dans lesquelles j’ai été traité.

    En tout cas, mon ex-employeur a pretexté que j’étais "payé pour inventer" alors que dans la plupart des brevets, il a contesté les orientations innovantes que je proposais en raison du risque de la nouveauté.

    J’ai poursuivi malgré tout avec obstination et il s’est toutefois réjoui au final de posséder des solutions brevetables, mais surtout d’avoir des résultats techniques qui fonctionnent et qui se vendent sans problèmes.

    Merci pour votre regard et votre attention à réagir sur un sujet aussi délicat, je travaille tous les jours avec des professionnels comme vous avec lesquels j’ai beaucoup de satisfactions car je suis un inventeur, c’est à dire votre matière première.

    La matière grise des brevets ce n’est pas l’entreprise, ce sont les hommes créatifs qui la composent.

    Mais, ne vous faites pas de bile pour moi, j’ai trouvé la solution au problème tout seul.

     

     



  • Théo Garleac Théo Garleac 20 février 2008 08:24

    Merci "Forest" de la précision. Non, non, je n’attaque personne. "TToon" évoque des choses intéressantes, mais j’ai réagi à l’interprétation qui me semble inexacte et dont je m’attendais. Nous débattons avec des points de vue parfois divergents et j’exprime des arguments sur des idées avancées, pas des jugements de personne dont je ne me permettrai pas.

    Si vous voulez en savoir plus, il vaut mieux se reporter au texte d’origine du Code de la Propriété Industrielle pour éviter toute interprétation :

    http://www.copyrightfrance.com/hypertext/re_6_1.htm

    "Mordius", l’essentiel est de trouver son propre chemin dans le respect d’autrui car on se sert toujours de quelqu’un à commencer par soi-même. Aide toi et le ciel d’aidera...

    "gf delhomme" au délà de votre pratique qui ne regarde que vous, vous soulevez le dilemne de l’intérêt que l’économie mondiale ait eu à créer une logique de monopole avec les Brevets ! C’est un autre débat de l’économie de marché et son protectionniste. Certains pensent que pour certains sujets comme l’environnement, les brevets devraient être dans le domaine public pour une exploitation très large.

     



  • Théo Garleac Théo Garleac 19 février 2008 22:55

    Pour mon blog, une erreur dans l’adresse : http://inaugure.spaces.live.com/

    Coquille : 137 Millions d’euros seulement, c’est déjà pas mal !!!

    > Je mettrai au fur et mesure à jour mon blog en développant mes actions actuelles depuis 2005, je n’ai pas encore commencé. Question de temps, mais ça va venir !

    Pour l’heure, "faxtronic", j’ai déjà créé ma société en mai 2007 pour assurer moi même le développement de mes propres idées et celles de tous porteurs d’idées innovantes... Mon modèle économique est plutôt à l’image de la société www.nielsen-innovation.com qui a traçé la voie de façon exemplaire.

    Je crois que les grandes sociétés de "conseil en innovation" n’ont que faire des PME/PMI et encore plus des inventeurs avec lesquels elles ne gagneraient pas assez d’argent dans l’instant !

    Effectivement, "TToon", le débat sur la propriété industrielle est un peu complexe et ce n’est pas vraiment mon propos. Il est surtout très rébarbatif lorsqu’on cherche à en parler sous l’angle du Code de la Propriété Industrielle donc d’un point de vue juridique.

    Mais, le débat qui se pose n’est pas de rappeler les termes du Droits français et ses obligations, mais de préciser que l’un comme l’autre sont baffoués ou appliqués de façon peu incitative par les "Patrons".

    Par ailleurs, je regrette, mais "avoir une mission inventive" ne veut surtout pas dire qu’un salarié est "payé pour inventer". C’est justement cette ineptie récurrente et la confusion qu’elle entraine dans les esprits qui conduit au lamentable traitement des inventeurs depuis des décennies dans notre pays.

    Attention donc, car avoir une "mission inventive", c’est intégrer dans les nombreuses activités scientifiques et techniques d’un chercheur ou d’un ingénieur ou d’une tout autre catégorie de personnelle, la faculté d’inventer et donc de donner de ce fait le statut d’invention appartenant exclusivement à l’employeur si un brevet est déposé. La Loi dit simplement qu’il y a une obligation de rémunération supplémentaire que les employeurs rechignent à accomplir. 

    Vous oubliez le statut de l’invention "hors mission" attribuable ou non. Mais nous ne nous étendrons pas là dessus, c’est pire encore !

    Bien évidemment, cette confusion arrange bien les chefs d’entreprise qui ne veulent pas payer sous forme de salaires supplémentaires. Ils ne l’ont jamais fait spontanément à des périodes plus fastes ou de façon dérisoire, alors le faire dans un contexte de délocalisation, je n’en parle même pas !

    L’affaire Reynaud est justement l’épine d’oursin qui les a fait bondir pour refuser des montants de rémunération sous la forme de salaires (donc avec charges sociales supplémentaires) calculés sur les résultats du Chiffre d’Affaires. Les chefs d’entreprise considérent comme exorbitante cette approche et lui préférent en conséquence une somme forfaitaire et plafonnée moins douloureuse.

    Je puis vous assurer que je n’ai pas passé 10 ans à inventer assis sur une chaise, mais à manager de nombreux projets complexes dans lesquels j’ai exprimé tout mon potentiel créatif de façon plus marquée que d’autres. En effet, je connais beaucoup d’ingénieurs ou de chercheurs qui n’ont rien inventé ou peu et qui pourtant ont continué à être des salariés de leurs entreprises !

    Pour votre information (source EXPRESS du 08/02/07 : Ingénieurs - le nouvel âge des inventeurs), sur 560 000 ingénieurs en France, 50% travaillent dans l’innovation et ces 5 dernières années, 40 000 d’entre-eux ont déposé un brevet (soit 7% seulement !), je cite. Il n’y a pas pour autant 520 000 ingénieurs qui sont licenciés parce qu’ils n’inventent rien !!!!!!!!!!!!!

    Par contre, tous les inventeurs parmi eux qui réclament des rémunérations alors que ce n’est pas dans les moeurs de l’entreprise sont licenciés.

    La situation dramatique actuelle est due au fait que justement comme vous le fait, on a trop assimilé le terme "PAYER POUR INVENTER" a "INVENTION DE MISSION". Vous faites malheureusement cette même grave erreur source de conflits entre les inventeurs et leur employeur depuis 50 ans. 

    On voit le résultat aujourd’hui de cette politique de l’autruche !

    D’autre part, le rappel des dispositions existantes ne veut pas dire qu’elles sont appliquées par les PME/PMI. Bien au contraire, la plupart des entreprises les ignorent totalement comme dans celle où j’ai oeuvré. Dans tous les cas, le salarié ne se voit pas attribuer une rémunération supplémentaire sauf devant les tribunaux où bien la règle minimaliste est mise en place après un contentieux comme le mien.

    Quant aux conditions plus favorables des contrats de travail, c’est une douce utopie et pour ce qui est de l’évolution des conventions collectives, des accords d’entreprises ou les contrats individuels de travail, c’est le néant dans la plupart des entreprises.

    Pourquoi croyez-vous qu’une commission vient d’être créée ?

    Dites moi quelle organisation syndicale ou quels partenaires sociaux vont défendre ce statut attribué aux inventeurs considéré à tord comme un droit de nanti !

    Alors aujourd’hui, on accepte qu’un "trader" avec un salaire annuel de 100 000 Euros, dont je ne citerai pas le nom, gagne 300 000 Euros de bonus sur une année pour avoir fait gagner des millions d’euros avec le soi-disant génie de sa spéculation boursière.

    Mais, un "inventeur" qui fait gagner des millions d’euros par le fruit de son génie créatif lui n’a le droit que de se taire ou d’être licencié.

    Je vous laisse seul juger de la situation de notre merveilleuse industrie et du courage des inventeurs créateurs de start-up qui tentent de relever les défis économiques malgré un accompagnement bancaire en amont déplorable.

    Je me demande bien tout ce que l’on pourrait créer avec 7 milliards d’euros ?

    Désolé pour mon article un peu touffu "Forest", mais les commentaires de "TToon" n’aide sûrement pas à cerner "l’écheveau de la création" dont je veux parler, mais à le plomber encore plus qu’il ne l’est déjà.

    Je crois qu’il faut vraiment libérer l’invention de salarié de ses carcans pénalisants.



  • Théo Garleac Théo Garleac 24 novembre 2007 22:24

    Bravo à l’auteur pour s’être risqué à mettre en avant un domaine des sciences des plus complexes.

    Mais l’essentiel n’est pas là et peut nous importe si la théorie de Garett Lisi est bonne ou mauvaise. Il a tout simplement osé exprimer sa vision. Il a le mérite de provoquer un débat qui fera progresser la réflexion des uns et des autres.

    Garett Lisi n’a peut-être pas trouvé le Graal des physiciens, mais ce dont je suis sûr c’est qu’il a remporté une vive réaction de la communauté scientifique bien souvent inébranlable sur ses convictions.

    Il a fait preuve d’une certaine originalité dans l’expression de son idée nouvelle basée sur le jeu combinatoire essentiel de son intuition.

    Or, le raisonnement ne doit jamais exclure l’intuition. La créativité intuitive fait fonctionner ce merveilleux mécanisme de la sensibilité avec la magie de la raison.

    Il faut bien reconnaître que le milieu académique conformiste bien pensant régente de façon autocratique le flux des connaissances pour l’évolution des sciences.

    Il est nécessaire d’être reconnu par ses pairs !

    Albert Einstein a fini lui aussi en son temps par être reconnu par ses pairs. Ceux-la même qui ne lui accordaient aucun talent scientifique. Le milieu scientifique lui a rendu tous les honneurs lorsque ses intuitions ont été démontrées par l’expérimentation.

    La qualité d’un esprit inventif est de « voir quelque chose là où les autres ne voient rien ».

    Malheureusement, nous rencontrons beaucoup plus d’individus qui n’ont que du mépris pour les approches créatives décalées, et encore plus de condescendance pour les idées neuves qui bousculent leurs idées fixes surtout lorsqu’elles émanent de l’exploration d’une personne solitaire.

    Mais, Albert Einstein lui-même disait : « la créativité est plus importante que la connaissance ». « La difficulté n’est pas de comprendre les idées neuves, elle est d’échapper aux idées anciennes qui ont poussé leurs ramifications dans tous les recoins de l’esprit » ajoute John Keynes.

    Alors, Monsieur Garett Lisi, je vous dis merci pour avoir braver la communauté de ces ignorants. Votre mérite n’est pas tant dans la qualité de votre théorie que l’élan que vous avez suscité dans un monde scientifique endormi.

    Or, la nouveauté a de remarquable qu’elle ne passe jamais inaperçue. L’innovation dans la pensée n’est pas l’amnégation de la science. Espérons que votre vision provoquera chez d’autres chercheurs cette étincelle de génie qui fait, qu’un peu plus chaque jour, nous avonçons dans la compréhension du monde qui nous entoure.

    Nous avons tous besoin de cette impulsion salutaire qui nous fait prendre en main notre propre futur avec un regard imaginatif sur le réel.



  • Théo Garleac Théo Garleac 13 novembre 2007 21:26

    Au bout du compte, il faudra bien se recentrer sur l’essentiel. J’ai lu l’article du lien ci-dessus et la phrase de conclusion résume bien l’avenir de Dubaï plus les constructions avancent et comme les évènements présents le montrent aussi : « Il y sera question d’humains plutôt que de béton, mais au final on parlera bien du ciment de la nation ».

    Quant à la mondialisation, elle a toujours existé. Il faut arrêter avec cette idée fausse qu’elle est une découverte de notre siècle. Elle fait partie de ce monde réel depuis l’origine des activités humaines. A mon sens, ce n’est pas à la mondialisation qu’il faut s’en prendre et jetter des pierres, mais à ceux qui l’utilisent de façon totalement malsaine.

    On peut être partagé entre émerveillement ou dégoût devant une telle fresque. De mon point de vue, ce que je trouve le plus extraordinaire, ce n’est pas le gigantisme des projets entrepris, mais c’est l’audace de la création et la volonté d’y parvenir.


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