La Suède se classe si bien car elle a su au début des années 1990 limiter son État providence. La pilule a été amère à l’époque, mais ce dégraissage de l’État a permis à l’état suédois de se concentrer sur des missions plus réduites. La part de l’État dans l’économie a été réduite. La Suède en gagne aujourd’hui le retour sur ce passage difficile : elle est bel et bien sortie de la crise, alors que la l’État français creuse ses pertes en accroissant encore année après année la part de l’État dans l’economie.
37100-36073=1027 ; 1027/36073=0,028 ; La population de SDF de l’État de NY a donc augmenté de 1,4% par an. Et la population totale ? Elle a certainement augmenté plus que cela, donc le nombre relatif de SDF a diminué ! Belle démonstration.
Plutôt que la chute de l’empire américain, qui se remet très bien de la crise, et dont l’économie est rétablie sur de bons fondamentaux, c’est à la chute de l’Europe, et de sa social-démocratie que nous allons assister.
@oeuf : Les fonctionnaires sont virés un à un dites vous. Pourquoi alors le nombre de fonctionnaires ne cesse d’augmenter ? Regardez les chiffres !
@TSS : Les agences sont payées par celui qui émet la dette. C’est là le problème. Le client des agences, c’est celui qui demande conseil à une agence pour savoir si une dette est sûre ou risquée. C’est le client qui devrait payer, pas celui qui émet la dette.
De plus, ces agences disposent d’un monopole, accordé par l’État. S’il y avait un peu plus de concurrence entre agences, les notes seraient moins trafiquées. (Il est plus facile de corrompre 3 agences que 15 !)
Enfin, c’est l’État lui-même qui fixe des règles prudencielles en obligeant les gérants à avoir tel pourcentage d’investissements avec telle note. Bref l’État intervient à tous les niveaux, et ne règle pas le problème.
@gimo : Quant-à cette fameuse loi de 1973, c’est celle qui nous sauve et nous sauvera de la cupidité des hommes politiques de tout bord. Sans cette loi qui donne un coût à l’argent que l’État peut emprunter, les politiques ne se gêneraient pas pour créer et nous distribuer autant d’argent que nous le demandons ! En effet, les électeurs réclameraient plus d’argent, et les politiciens pourraient facilement le leur donner. Plus de problèmes d’argent pour personne donc ! Sauf que ça se termine toujours comme ça (Zimbabwe 2008).
Il n’y aura pas d’élections présidentielles en France en 2012, car en 2011, l’État français n’arrivera plus à financer son déficit chronique, qui dure depuis plus de 30 ans sans interruption !. L’État français va perdre officiellement son AAA (qu’il ne mérite déjà plus) et va devoir se déclarer en faillite (pas officiellement, bien sûr, elle va « restructurer sa dette », mais c’est pareil. Dans les faits, elle n’aura plus d’argent. Plus rien pour payer les fonctionnaires, médecins, instituteurs, mais aussi et surtout les policiers, les gendarmes, l’armée ... Et dans la situation de guerre civile qui va s’installer, comment pourra-t-on organiser des élections.
"Quand des proportions importantes (70 %, dit-on, en France) de
l’opinion déclare qu’elle n’a plus confiance dans les politiciens et
qu’elle considère le capitalisme comme inhumain et néfaste pour
le genre humain, il y a péril en la demeure car ces données indiquent
un rehaussement du niveau de conscience politique."
L’opinion déclare qu’elle n’a plus confiance dans les politiciens et elle a bien raison. Leur seul but est une série de mesures clientellistes pour s’assurer leur réélection.
Par contre, là où l’opinion se trompe, c’est sur le capitalisme. Car en effet, non seulement l’histoire le prouve, mais l’actualité le montre aussi très clairement : c’est le capitalisme et le libéralisme qui haussent le niveau de vie de millions, voire de milliards de personnes. En Chine, en Inde et dans toute l’Asie, le libéralisme donne la possibilité à tous d’accéder à une vie de plus en plus proche de notre vie d’occidentaux. Et au contraire, là où le socialisme et le communisme s’imposent, le niveau de vie de la population reste très bas, sous un régime (forcément) dictatorial. Là ou le socialisme revient en force, comme a Vénézuela, avec des nationalisations à tout va (prétendument pour le bien du peuple, évidemment) le niveau de vie finit par régresser fortement (indisponibilité de l’électricité et maintenant des denrées alimentaires).
Et ce sont des faits, pas des discours ou des théories.