Je pense c’est l’article le plus délirant de la toile à propos de cette histoire de prière de l’assomption. Résumons : vous vous étonnez que le président de notre république ne se prononce pas sur le contenu des prières à l’église.... et vous prétendez le faire au nom de la laïcité ! Un peu de bon sens enfin ! Sur le fond au point où on en est il ne s’agit plus que d’une question de liberté d’expression : est-ce que l’Eglise a encore le droit d’exprimer (pour elle même) ce qu’elle pense et ressent ? Faut-il avoir une pensée conforme pour être autorisé à l’exprimer ?
Je pense que Guaino s’est énervé tout simplement parce qu’il avait en face de lui un type qui l’insultait avec un grand sourire mielleux et couvrait obstinément sa voix pour l’empêcher de se défendre et de raisonner. La vidéo est quand même assez limpide. C’est un coup de sang, pourquoi essayer d’y voir quelque chose de maîtrisé ou le signe d’une pénétration idéologique qui mettrait la France en péril (!). C’est juste une réaction nerveuse, rien de plus !
C’est de « créationisme » que je parle bien sûr !
Je trouve dommage que vous le ponctionniez isolèment du texte de Michel Serres, car il en donne dans ce même texte une explication très ouverte, beucoup plus que celle qu’entend usuellement le sens commun et qui alimente à bon frais une opinion selon laquelle la science moderne aurait chassé de ses terres l’idée d’un Dieu créateur.
Il y a deux choses à mon sens dans son texte ici très intéressantes et assez nouvelles vis à vis de certaines idées reçues : l’idée que la civilisation judéo-chrétienne a produit une recherche intellectuelle propre à accepter la contingence amène en effet :
- l’attitude de foi, c’est-à-dire d’attente, est propre à inspirer une recherche capable de s’effacer devant la contingence et de se remettre en cause.
- le créationisme de Michel Serres, parce qu’il s’affirme et s’identifie dans cette prise en compte de la contingence se pose en porte-à-faux contre celui du sens commun, selon lequel l’homme est créé de toute pièce et de manière définitive à un moment de l’histoire.
Voilà, je trouve ça dommage de relever le mot « créationisme » de manière isolée comme ça et de d’en instruire un procès larvé qui ne peut que difficilement échapper à la facilité de l’amalgamer à une théorie biologique marginale et, à mon sens, vulgaire.
voilà en gros, désolé pour mes ambiguités, j’espère avoir été plus cair ici.
toapes
Ouais, c’est ça l’idée, on a avancé en physique, et dans la connaissance en général (Einstein, Heisenberg, Planck et toute la clique), parce qu’on était persuadé que l’homme avait été parachuté de toute pièce il y a six milles ans du Créateur sur la Terre...
C’est ça que dit Michel Serres !
Genre !
Il y a peut-être quelque chose de différent, dans ce que dit Michel Serres, de ce qu’on entend « usuellement » par créationisme. Peut-être ça vaut le coup de lire le texte et la manière dont il l’explique plutôt que de jouer les esprits offusqués en tiquant sur un mot, parce qu’il aurait maladroitement glissé hors du « scientifiquement correct », ou alors aurait révélé sa véritable nature, obscurantiste forcément.
Chouette chouette, il a prononcé un mot interdit, il n’y a plus qu’à s’offusquer et se baigner suavement dans notre douce arrogance : « j’en doute ».
Pas de commentaire sur le dernier paragnraphe, sauf que ça ressemble de loin à la deuxième méditation, et que j’ai du mal à cerner ce que ça apporte de plus que « votre représentation », et à qui alors vous adressez vous ?
« Insulter ses adversaires puis pleurer parce que le méchant ennemi vous attaque »
Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse aller jusqu’à ce type d’appréciation. Je pensais naïvement que la « saine » de la colère de Royal dans l’entre deux tours avait opposé un démenti incontournable à ce type d’accusation.
Je n’arrive pas à comprendre, après l’échec du PS et constatant la manière dont il se perd dans son irréalisme, cette persistance à porter contre Nicolas Sarkozy les coups les plus fous !
Je crois qu’aujourd’hui, il serait juste de se cantonner à porter des attaques sur le Président sur les terrains où elles restent pertinentes dans la comparaison (en particulier avec madame Royale).
Et puis je pensais que le terme de voyou était précisément de ceux qu’on lui repprochait ! Je n’arrive pas à comprendre le statut que vous lui donnez : tabou sacré comme insulte sans doute au début (j’imagine), puis vous semblez l’assumer à votre compte pour condamner Sarkozy, avant de le revendiquer pour vous-mêmes et d’en faire un idéal citoyen !