Debout sur deux destriers
Sciences dures et Humanités
Maintenant le grand écart
En avançant sans radar
Fait l'acteur dans des pièces montées par Damien Fontaine et Juliane Stern, dans des cathédrales et églises, St Jean à Lyon, St Sulpice à Paris, ou à Toulouse Bordeaux Nancy Metz.
Mieux vaut tard que jamais. Que de délires autour d’une soi disant provocation du gouv. Ukrainien, du soi disant contrôleur espagnol, de l’inévitable « journaliste américain » ayant un accès privilégié à des sources secrètes. La thèse la plus plausible était déjà dans Mediapart, sans vouloir faire de pub.
Ensuite, il revenait aux Russes de rapatrier immédiatement la batterie pour dissimuler les preuves, et effectivement on ne pourra pas ou peu (parce que on ne voudra pas mettre les Russes dans l’embarras) retrouver de preuves matérielle, simplement les photos satellites et le dialogue entre les tireurs.
Côté US, grosse colère et retenez moi ou je fais un malheur de B.O. qui ne se couche pas, mais veut absolument éviter que le conflit dérape en bagarre générale. Après tout W.P. n’est peut être pas Richard III c’est jouable.
O.B. ne veut absolument pas faire perdre la face à W.P.
D’où une grande réserve avec des déclarations où chaque mot est pesé.
Côté européen, pour la même raison, F.H. a lourdement insisté sur le fait qu’aucun français n’était dans l’avion, sous entendu on ne poussera pas l’avantage, on négocie.
C’est Merkel qui parle russe qui se charge du travail.
Entre le neuneu qui s’étonne du bon état des passeports des passagers et Le Grand Stratège en Chambre, ça vole très bas sur Avox et on est mal barré par rapport à un évènement tellement grave que même B.O. et W.P. font profil bas.
Il y a un bail j’ai écris sur le ng fr.newsgroup.cinema... « Complètement à côté de la plaque le père Welles » Orson, déjà lui, à propos de l’Affaire Dominici sur laquelle il a tourné un documentaire. Evidemment on s’est attiré les foudres de ses fans, mais je maintiens. Bref passons.
« Le tambour » est une oeuvre presque onirique dans laquelle l’apport de Grass/Schlöndorf est déterminant. A vouloir se baser directement sur une trame et des personnages réels on s’expose inévitablement à la comparaison. En laissant de côté l’impact déterminant des circonstances on tombe dans la facilité de deux acteurs soi-disant maîtres de l’Histoire. Et comme de bien entendu les comédiens en rajoutent des tonnes. Mais non ce ne sont que des marionnettes.
Quant à Amadeus, pourquoi ne pas inventer une rivalité entre Salieri et le petit génie, mais l’incarnation de Mozart par T. Hulce est vraiment tirée par les cheveux, capillotractée comme disent les critiques.