Debout sur deux destriers
Sciences dures et Humanités
Maintenant le grand écart
En avançant sans radar
Fait l'acteur dans des pièces montées par Damien Fontaine et Juliane Stern, dans des cathédrales et églises, St Jean à Lyon, St Sulpice à Paris, ou à Toulouse Bordeaux Nancy Metz.
Il est toujours intéressant d’essayer de grandes synthèses. Celle-ci semble pertinente.
Sur l’affaire d’Ukraine en particulier, à ma petite échelle suis en désaccord complet avec la plupart des commentaires et du sieur Roberts.
Sans être un bisounours et dans le cadre de la Realpolitik, la plus communément admise, l’hypothèse est que Obama et son administration cherchent à calmer le jeux avant toute chose. Ce qui trompe la vue, c’est qu’il hérite de la politique agressive, tous azimuts de Bush et les neocons. Il se retrouve, tel le jongleur en assiettes chinoises, et alors que sa spécialité le tourne plutôt vers la politique intérieure, le social et le sociétal, à devoir gérer, l’Afghanistan, l’Irak, deux problèmes empoisonnants à dégager au plus vite, puis subitement la Syrie, l’Egypte, l’Ukraine et maintenant, la Libye et Israel//Gaza, excusez du peu.
Concernant l’Ukraine on part du fait que les preuves flagrantes du tir contre le MH venant du côté rebelle équipé par les Russes, existent via les satellites de tout le monde, et pas seulement des américains. Et pas d’un énorme mensonge à la Colin Powell, cette époque étant révolue car trop énorme et porteuse de discrédit.
Il s’agit donc de laisser du temps au temps, pour que la situation ne dégénère en aucun cas. Toute proportion gardée, ça rappelle la crise de Cuba, et la méthode de gestion de crise des Kennedy. Pour cela il faut en face un interlocuteur assez sensé, et ça semble être le cas.
« ...la Russie va admettre qu’elle a refilé des missiles et qu’ils sont revenus chez elles. Quand bien même ce serait vrai, jamais Poutine n’admettrait cela, jamais, même contre l’évidence, tout simplement parce qu’il ne peut pas politiquement... »
Depuis le début, sachant cela et voyant le danger extrême dans l’urgence et sous le coup de l’émotion, B.O., tout en ayant les preuves satellites n’a pas voulu pousser W.P. dans ses retranchements.
« Ce qui apparait certain maintenant, c’est que les Américains ne porteront au dossier aucune de leurs traces matérielles »
Sans vouloir présager je crois que si, et il ne restera donc au bout du compte que ces traces sat, mais il n’est pas sûr que juridiquement ce sera pris en compte.
« l’affaire a disparu de la une du fil d’actu de Google »
Les medias ont fait de même, ils ont du être chapitrés pour ne pas montrer la Russie du doigt. Le Wall S J avait l’info mais comme symbole du capitalisme ça n’a pas eu beaucoup d’écho.
Au sujet du chef rebelle il a du souci à se faire car s’il ne passe pas devant un tribunal ça pourrait bien être les parents des victimes qui s’en chargent.
si même le Figaro le dit alors TF1 va suivre dès ce soir au JT
« L’un des chefs militaires des séparatistes pro-russes de l’est de l’Ukraine, Alexandre Khodakovski, a reconnu aujourd’hui que les rebelles possédaient des missiles antiaériens BUK de fabrication russe, du type de celui qui selon Washington a détruit la semaine dernière un Boeing 777 de la Malaysia Airlines, faisant 298 morts. .../...
Il n’exclut pas que le missile qui aurait atteint l’avion de ligne soit venu de Russie et y ait été renvoyé après le drame, pour escamoter les preuves. »
Venu signifie installé côté Ouest proche de la frontière russe, et tiré depuis cet emplacement, puis prestement remballé et renvoyé chez son maître plus qualifié que les bras cassés.
Mais alors pourquoi cet Alexandre Khodakovski fait il cette déclaration ???
Puisque la thèse complotiste va vers sa fin - mais on ne doute pas qu’elle aura encore quelques soubresauts - il est inutile d’aller chercher complètement ailleurs, restons dans le contexte c’est déjà assez compliqué comme ça sans en rajouter.