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  • vigie 11 octobre 2006 12:31

    @ déviant

    Vous n’etes vraiment pas constructif, que vous n’aimiez pas Patrick, passe encore, mais lui au moins essai avec des arguments de faire avancer le débat. Et de nous faire entrevoir d’autres facettes de l’histoire, qu’elles ne vous plaisent pas est une autre histoire, mais vous pouvez démonter ses dires par des exemples circonstanciés si vous les voulez.

    Entrez avec nous dans un discourt cohérent si vous avez des choses pertinentes a faire valoir, mais de grâce arrêtez ces onomatopées, et ces logomachies, on en vient à en perdre le fil.



  • vigie 19 septembre 2006 12:16

    Très bon article du pur Patrick Adam, il y a que lui pour nous narrer la une réalité que l’on voudrait d’un autre temps. Mais après les subsides de l’Europe et la diminution des fonds structurels, ne ferons pas longtemps illusion, retour aux réalités les Espagnols n’en ont pas fini l’immigration massive, nous savons tous que les solutions sont à l’échelle de la planète, en attendant zapatero me semble plus réaliste dans sa politique que son prédécesseur, cette Europe restera une passoire, a moins d’une volonté politique forte d’y mettre les moyens.



  • vigie 19 septembre 2006 11:55

    @ yves

    Même si vous contester-leur chiffres ce qui est votre droit le plus strict, ceci n’est bien sur qu’une estimation, je peux vous dire que je travaille dans une entreprise, qui a tout intérêt comme beaucoup d’autres a faire pression sur ses employés, et a travestir les circonstances d’accidents du travail pour ne pas a avoir à payer de lourdes pénalités d’assurance l’année suivante, et oui, triste réalité, mais combien d’actualité.

    Quant au livre d’yves robert vous pouvez l’acheter bien sur, c’est un excellent journaliste indépendant, d’une haute moralité. Il a d’ailleurs écris un très bouquin la boite noire sur l’affaire cleastream avant qu’elle ne soit médiatisée au édition les arènes.



  • vigie 19 septembre 2006 11:03

    @ zen

    De rien cher érudit, il fallait quand même le rappeler

    @ kazar

    On a les références qu’on mérite, je ne vois pas en quoi les chiffres vérifiables de Marianne seraient faux, et pourquoi Marianne représentative d’un courant d’opinion, qui n’est sûrement pas le vôtre ne serait pas plus respectable qu’un autre par ce que vous croyez que la rédaction de Marianne se serait aventurer à donner de fausses informations sur un sujet aussi sensible. Ils encouraient certainement un droit de réponse.

    Deuxièmement je n’ai jamais traité « les riches de salauds, ne me faites pas dire ce que je n’ai jamais dit » je respecte ceux qui font fortune honnêtement, quand a l’évasion fiscale rassurez-vous si y il avait une évasion massive le gouvernement réagirait avec « moultes »cadeaux supplémentaires aux entreprises. Quant au CADES a la quelle vous faites référence haut et fort, petite info ci dessous pour votre gouverne, renseignez-vous au lieu d’avoir de mauvaises fréquentations.

    La CADES : la caisse des caisses des caisses de sécu est un instrument de travail sur les flux financiers transitant par la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale.

    Créée en 1996 par le Plan Juppé, la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale - CADES - avait pour mission de récupérer le « trou » de la Sécurité sociale et de le combler en 13 ans. Sur tous les revenus est ainsi prélevée chaque mois une Contribution au Remboursement de la Dette Sociale - CRDS - et tout devait s’arrêter en 2009.

    Dès le début, le gouvernement a transféré à cette Caisse une dette du Fonds de Solidarité Vieillesse (FSV) qui n’était pas prévue (elle devait être remboursée à l’état par une augmentation de la C.S.G déjà intervenue à cet effet !). Outre que les assujettis vont payer deux fois, le montant de cette dette rajoutée est de 1,9 milliards par an soit 24,7 milliards en 13 ans. Cette somme comprend beaucoup d’intérêts car le gouvernement a décidé de calculer les intérêts à partir de 1993 (date du début de la dette) où les taux d’intérêts étaient très élevés et non à partir de 1996, date de reprise par les CADES, où les taux étaient bien moindres...

    En 1998 Jospin transfère environ 10 milliards de « trou » (déficits de 1996 et 1997) à la CADES et, pour que cela ne se remarque pas sur les bulletins de paie, prolonge le prélèvement CRDS jusqu’en 2014. Les citoyens devront verser 22 milliards d’euros de plus.

    En 2001, les socialistes, dans la perspective de leur réélection, décident d’anticiper le remboursement de la dette FSV en accroissant les remboursements annuels de la CADES (3 milliards au lieu de 1,9, d’où une fin prévue en 2005)

    En 2002, la droite transfère à la CADES la dette des fonds de financement des exonérations patronales (les fameuses aides au passage aux 35h). Le « trou » CADES se monte alors à 53,8 milliards hors intérêts...

    En 2004, la loi Douste-Blazy prévoit le transfert d’une trentaine de milliards de « trou ».

    De 1996 à 2003, la CRDS payée se monte à 34,3 milliards. Sur ces 34,3 milliards, le bilan de la CADES indique :

    * 3 milliards affecté au déficit Sécurité sociale

    * 19 milliards pour le FSV

    * 12 milliards d’intérêts versés aux banques, fonds de pensions, rentiers, groupe d’assurances

    La CADES, cet appendice de l’état, qui telle une grande banque d’affaires, possède une salle des marchés, a toutes les possibilités des établissements privés de crédit. Appréciée sur les marchés financiers - elle obtient la meilleure codification AAA-, en raison de la sûreté des versements CRDS et de la demi-garantie de l’état français, elle peut faire paraître des publicités comme celle-ci : « La CADES est une signature française de référence. Elle a une gestion auprès des investisseurs dynamique du risque, des opérations sur mesure qui garantissent souplesse et prix. Elle a recours à une gamme très diversifiée d’instruments de financement. Ses émissions se font avec flexibilité avec une grande variété de produits, de maturités et de devises ».

    Les « produits » de la CADES sur lesquels reposent la garantie que le « trou » soit rebouché sont :

    . des émissions d’obligations qui, pour 99%, sont dématérialisées et transitent par ordinateur. Il s’agit d’emprunts dont les intérêts sont versés chaque année et le remboursement est à date fixe. Un certain contrôle est effectué par l’Autorité des Marchés Français (AMF). Ajoutons que la CADES a le privilège (tant que la confiance des investisseurs lui permet d’obtenir par ce biais de meilleures conditions d’emprunts) de pouvoir convertir des emprunts en devises en emprunts en euros (ça s’appelle les « swaps de taux », où l’on peut espérer obtenir un taux d’intérêt inférieur à celui d’un emprunt direct en euros). L’agence France trésor qui s’occupe des 1000 milliards de déficit de l’état français n’avait pas ce droit jusqu’en 2004 !

    . des papiers commerciaux dits courts sur le marché à terme (60 à 90 jours) où beaucoup d’argent circule sans contrôle. Un marché où il n’est pas nécessaire de posséder immédiatement les sommes en jeu pour réaliser une opération. On s’engage pour un prix d’achat d’une marchandise à une date donnée, mais on ne paye qu’une petite partie. On peut alors s’engager pour plusieurs marchandises même si on n’a pas immédiatement l’argent nécessaire. Si la valeur de la marchandise a monté au jour fixé pour l’achat, on peut revendre avec bénéfice. Dans le cas contraire, on peut perdre beaucoup. Qui achète ? Comment ? Rien sur le site de la CADES, rien sur celui de l’AMF. Les transactions sont informatiques, les courtiers laissent une trace écrite après coup, mais peuvent y mettre ce qui les arrange. Sur le bilan de la CADES, environ 5 milliards d’euros seraient ainsi engagés sur ces marchés à terme mais ce chiffre est impossible à vérifier.

    ► où circule la dette sociale, à qui est-elle vendue ? Les journalistes ayant enquêté sur la CADES ont été de surprise en surprise : « S’intéresser à la CADES, c’est un peu comme enquêter sur le Soviet suprême avec une carte de presse officielle de l’ouest durant la guerre froide. ». Ceux qui sont censés contrôler la CADES (conseil d’administration, conseil de surveillance avec députés, commissaire aux comptes, agence d’audit, agences de notation, Bercy, parlementaires, syndicalistes administrateurs de l’Acoss - Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale, la banque de la Sécurité Sociale -) disent ne pas savoir et/ou renvoient systématiquement vers le président de la CADES, Patrice Ract-Madoux (mari de la juge qui a épargné Juppé). Qui lui même a du mal à justifier la nécessité pour la CADES de coter, en plus de Paris, ses obligations au Luxembourg, un paradis fiscal au cœur de l’Europe où le secret bancaire est équivalent à celui des places offshores. Le même Président disait ignorer qu’une des banques avec laquelle travaille la CADES est la Kredietbank Luxembourg (KB-Lux) qui cumule les scandales : elle a accueilli les comptes de l’Eglise de Scientologie, ceux du groupe Parmalat (l’Enron européen à la gigantesque faillite frauduleuse) avec qui elle a créé des structures installées à Malte et aux îles Caïmans, détournement récent de fonds publics belges. Une autre banque correspondante de la CADES est la Banque Générale du Luxembourg (BGL), soupçonnée dans les années 90 lors du scandale de la Bank of Credit and Commerce International (BCCI) surnommée la Banque du Crime et de la cocaïne. Et Patrice Ract-Madoux, après une semaine de recherches !, a également indiqué aux journalistes ne pas avoir trouvé trace d’un compte de la CADES, pourtant numéroté, qui figure dans l’annuaire public distribué en juin 2004 aux autres banques par la chambre de compensation luxembourgeoise Clearstream. Cette société, où transite quelque 50 000 milliards d’euros par an, gère les échanges de titres sur les marchés financiers des principales places mondiales et en fait chaque jour le bilan. Le journaliste Denis Robert (« Pendant les affaires, les affaires continuent ; Révélation$ ; La boîte noire ») a démontré la création de comptes secrets par cette respectable institution. Enfin, quand on regarde où les responsables de la CADES, en VRP du « trou » de la Sécurité sociale, effectuent leurs « road shows » pour chercher des investisseurs, on y trouve des pays comme le Japon, où la maffia est très puissante, l’Inde, la Slovaquie, la Tchéquie et même en 2003 la Lituanie où la maffia a pignon sur rue.

    Bibliographie http://66.249.93.104/search?q=cache:8v72c8AD1ZEJ:collectif.croac.free.fr/download/histoire_et_fin_trou_secu.rtf+emprunts+cades&hl=fr&gl=fr&ct=clnk&cd=6

    « Sécurité sociale, main basse sur le trou » - L.Varenne, P.Blanchard - Ed. Carnot « Révélation$ » - Denis Robert, Ernest Backes - Ed. Les arènes



  • vigie 19 septembre 2006 09:26

    Voilà notre chantre de l’ultra libéralisme de retour, cette fois-ci il s’attaque aux régimes spéciaux, en bon serviteur zélé du système, il préfère aligner tous les francais vers le bas, plutôt que de chercher une amélioration pour tous. Ce n’est quand même pas la faute des employés d’Edf Gdf, la Sncf, Ratp, la poste, etc. si l’état en gestionnaire imprévoyant n’a pas provisionner le montant des retraites de ses fonctionnaires.

    Ce cher M. Fillon qui souhaite tant une réforme rapide des régimes spéciaux, souhaite t’il aussi ardemment que l’on réforme son régime spécial de retraite, ou les réformes sont t’elles bonne pour les autres seulement...

    Petit rappel : (d’opportunisme)

    LA VERITE SUR LES PRIVILEGES DE NOS PARLEMENTAIRES

    (JOURNAL « Marianne » - 27 janvier 2003)

    Alain Juppé et Laurent Fabius ne sont pas les deux seuls retraités à jouir d’un traitement de faveur. Les parlementaires, ô anomalie républicaine, disposent eux aussi d’un régime de pension un peu trop profitable. A l’aube de la douloureuse réforme des retraites, ce privilège pourrait bien ne pas résister à une nouvelle nuit du 4 août. Philippe de Villiers, qui a humé ce vent abolitionniste, devait déposer, ce lundi, une proposition de loi « demandant l’alignement du régime de retraite des parlementaires sur celui des Français les moins favorisés : les salariés du privé ».

    Ce n’est pas la philanthropie qui guide le président du Mouvement pour la France. « Je fais cela pour les emmerder. Tous. A commencer par Juppé, qui aurait dû - c’eût été moins nocif - prendre sa retraite de la politique ! ». Pour être opportuniste, l’initiative promet, à coup sûr, de faire bouillir le Palais Bourbon. Les députés y sont, en effet, assez largement arc-boutés sur leurs avantages acquis. Et ils sont nombreux. Dans la plus grande discrétion, nos élus jouissent de « privilégiatures » - le mot est de deVilliers - qui en font des donneurs de leçons peu légitimes. A fortiori quand ils prétendent faire accepter aux Français, au nom de l’égalité républicaine, l’allongement de la durée de cotisation, l’harmonisation de la durée de cotisation, l’harmonisation des secteurs privé et public et l’abrogation des régimes spéciaux.

    Un élu du peuple devrait être exemplaire. Les parlementaires le sont dans le mauvais sens. Quoique calqué, dans ses grandes lignes, sur celui de la fonction publique - 37,5 annuités de cotisation-, leur régime de retraite recèle un privilège d’envergure : l’obligation, pour un député, ou la faculté, pour un sénateur, de cotiser doublement pendant les 15 premières années de mandat. Il leur en coûte, certes, près de 20% de leurs indemnités (850 E par mois pour un sénateur, 1.100 E pour un député. Mais, rapportées au gain rondelet, les sommes cotisées paraissent modiques. « Quand je suis arrivé, explique Jean-Christophe Lagarde, député-maire U.D.F. de Drancy, on m’a expliqué que je toucherai 1.500 E mensuels de retraite après un mandat - 5 ans de cotisation-, puis le double après le second ». Vrai. Et le système va ainsi crescendo jusqu’au plafond : après 22,5 années de cotisations, un député empoche le jackpot : près de 6.000 E mensuels.

    Au sénat, la trajectoire pécuniaire est assez similaire, quoique moins exponentielle (le mandat dure 9 ans.

    Après un mandat cotisé double, l’élu percevra une pension de 2.800 E, puis 5.000 E après le deuxième...

    Jusqu’à 5.900 E après le troisième mandat. L’ouverture du droit à pension, en outre, compte parmi les plus précoces : 55 ans pour un député ; 53 ans pour un sénateur. L’un et l’autre peuvent, ultime dérogation, cumuler d’abord leur indemnité, puis leur retraite de parlementaire avec toute autre rémunération ou pension. Seul est proscrit le cumul des retraites de député, de sénateur et de conseiller économique et social. Voilà qui, mi-boutt à bout, permet de mieux comprendre pourquoi les ministres issus de l’Assemblée ou du sénat se sont, cet été, battus - avec succès - pour continuer de cotiser à ce très profitable régime de retraite, assez largement embrumés.

    A preuve : sur la vingtaine d’élus interrogés, moins de la moitié en a percé sinon les mystères, du moins les principes fondamentaux. « C’est de la pure capitalisation », croit savoir Maurice Leroy, député U.D.F. de Loir-et-Cher, à l’instar de Jean-Marie Le Guen, son confrère P.S. de Paris.

    Pour un peu, cette ignorance pourrait être cocasse. Elle est surtout inquiétante. Crée en 1904, la Caisse de pensions des députés, autonome - en vertu de la sacro-sainte séparation des pouvoirs, est alimentée par une cotisation des élus et abondée par l’Etat, via une subvention inscrite au budget de l’Assemblée. Point de réserves, donc, mais une pure répartition. A ne pas confondre, il est vrai, avec la Caisse de retraite des sénateurs, système mixte qui a tout d’un fonds de pension à cotisations et prestations définies. Explication : depuis sa création en 1905, cette réserve sénatoriale, aujourd’hui dotée de plus de 500 millions d’euros, s’est maintenue, tandis que l’Assemblée, sous la houlette de Philippe Seguin, a choisi de reverser sa « cagnotte » à l’Etat au milieu des années 90.

    Retraités et cumulards.

    « La retraite est loin », plaident-ils en choeur, pour excuser les lacunes abyssales qu’ils ont sur leur propre système. Privilégiés et conscients de l’être, tous préfèrent n’en point trop parler. Le centriste Bernard Bosson y consent, qui ne résiste pas au plaisir de stigmatiser les riches cumulards.

    « Ne faisons pas de l’antiparlementarisme, mais soyons les premiers à dénoncer le cumul, avant que la lucidité des journalistes ne le perce à jour », plaide le député maire U.D.F. d’Annecy. Le socialiste Henri Emmanuelli relève, un rien perfide : « Chirac, lui, touche, outre son traitement de président, sa retraite de parlementaire et celle de fonctionnaire. Ça, c’est inadmissible ! ». Le député P.S. des Landes n’est pas fonctionnaire...

    D’autres élus préfèrent se draper dans la mauvaise foi. « Je ne vois pas en quoi le régime est spécial, prétend Henri Weber, sénateur P.S. de Seine-Maritime. Le droit à la double cotisation n’est que la juste compensation offerte à qui est assis sur un siège éjectable ». Et d’asséner : « Il y a plus urgent que cette réforme ! ». Complicité de caste, Philippe Marini, sénateur U.M.P. - R.P.R. de l’Oise, surenchérit dans la défense des droits acquis. « Ce système date de la IIIème République : il préexistait au régime général. Il a fait la preuve de son efficacité sur la durée ».

    Voire. Marini, lui, c’est sûr, fait la preuve de son libéralisme légitimiste. Surtout quand il ajoute : « L’ancien doyen Geoffroy de Montalembert, mort en fonction à 94 ans, a cotisé 47 ans durant sans toucher, jamais, un sou de retraite. » Le cas est unique. Qu’importe. Marini conclut, radical : « Il n’y a aucune raison d’aligner notre régime sur celui de l’agent S.N.C.F. de base ! Soit on estime qu’il faut des parlementaires et on les traite correctement, soit on se résout à n’en plus avoir ». Tous ces privilégiés raisonnent à l’identique. Et le socialiste Le Guen de couronner l’argumentaire : « Nous, nous n’avons le droit ni aux Assedic ni aux primes de licenciement... » Tout juste omet-il de mentionner le pécule dont est assortie la fin de mandat des députés remerciés : six fois l’indemnité parlementaire de base.

    Bosson, lui, tente de jouer la carte de la mesure : « Qu’il y ait un régime spécial, c’est normal. Poincaré, qui fut président de la République, est mort avec l’aide sociale. Veut-on des hommes libres ou des pauvres types aux ordres, de peur de n’être pas réélus ? ». Le même a toutefois le courage de reconnaître : « Bénéficiaire d’un régime dérogatoire, je ne me sens pas bien dans mes godasses pour trancher le débat sur les retraites pour tous les Français. Or ce devrait être le rôle d’un parlementaire ».

    Il n’ira pas plus loin. Lucien Degauchy, député U.M.P. de base, et de l’Oise, ne craint pas, lui, de franchir le pas, fût-ce seulement en paroles : « Je suis pour une uniformisation des régimes : pourquoi ne pas permettre aux autres de cotiser double ? ». Plus réfléchi, François Goulard, député U.M.P. - D.L. du Morbihan, confesse : « C’est le régime dérogatoire d’une nomenklatura. Une anomalie ». Le député prône... « un alignement sur le régime général des salariés ». Sans grande illusion sur sa chance d’entraîner les parlementaires jusqu’à l’autel du sacrifice.

    « Rien d’étonnant à ce que notre régime soit favorable : C’est nous-mêmes qui le faisons » rappelle avec bon sens Yvette Roudy, députée P.S. du Calvados à la retraite. André Santini, député U.D.F. des Hauts-de-Seine, ne dit pas autre chose : « Je vais être très vigilant... à ce que rien ne change ! »...

    Pourtant, en France, un député dénonce le statut protecteur dont bénéficie le parlementaire en matière de retraite. Philippe de Villiers, député (UMP) de Vendée, n’y va pas par quatre chemins : au début de l’année, il a déposé une proposition de loi visant à aligner les retraites des parlementaires sur celles du secteur privé. Autrement dit : pour pouvoir bénéficier d’une pension à taux plein, le parlementaire devrait avoir cotisé pendant cent soixante trimestres. Soit quarante ans.

    Rendue publique au moment même où le gouvernement s’interrogeait sur l’avenir des retraites, l’initiative du trublion de la majorité révélant urbi et orbi les privilèges des parlementaires a fortement irrité. Et encore, le mot est faible. « Arrête tes conneries ! » a même lancé un ministre à l’intention de Philippe de Villiers. Même écho du côté de certains de ses collègues : écoutons Philippe Marini, sénateur maire (UMP) de Compiègne et rapporteur général de la commission des Finances de la Haute assemblée : « M. de Villiers a souvent montré d’excellentes qualités, mais, là, il est excessif. Il recherche trop les symboles. » Et le sénateur d’« exécuter » Philippe de Villiers : « Pour tout dire, sa proposition est absurde. »

    « La vie et le sort d’un parlementaire ne feront pas pleurer Margot », dit joliment Raymond Fourni, ex-président de l’Assemblée nationale (2000-2002), battu aux élections législatives de 2002 après vingt ans de mandat. L’ancien député (PS) de Belfort admet volontiers être un privilégié. Après sa défaite, il a liquidé sa pension - il touche environ 5 000 euros par mois - s’est réinscrit au barreau de Paris comme avocat et espère bien se voir confier de beaux dossiers d’arbitrage et de médiation. Aujourd’hui, grâce au prestige et à l’aura que lui confère son statut d’ex-quatrième personnage de l’Etat, on l’invite, on le sollicite pour donner des conférences à l’étranger. Tout récemment, il vient de se rendre en Amérique latine.

    Décidément, la République sait se montrer bonne fille avec ses serviteurs. C’est ainsi qu’en sa qualité d’ancien président de l’Assemblée Raymond Forni bénéficie, à vie, d’un bureau au Palais-Bourbon et d’une voiture avec chauffeur. Un privilège auquel a droit l’un de ses prédécesseurs au perchoir, lui aussi retraité de la vie politique, Philippe Séguin. L’ancien député maire d’Epinal a réintégré son corps d’origine, la Cour des comptes, en qualité de conseiller maître. Une situation qui lui permet de cumuler sa retraite de député avec son traitement de fonctionnaire. C’est le chemin inverse que viennent de prendre Laurent Fabius et Alain Juppé, toujours saisis, eux, par le virus de la chose publique. Tous deux ont liquidé leur pension de fonctionnaire, qu’ils cumulent désormais avec leur indemnité de parlementaire. Depuis le 21 août 1996, l’« ex-plus jeune Premier ministre de la France » bénéficie de ses droits à pension du Conseil d’Etat, soit environ 2 500 euros par mois. Un revenu qui s’ajoute à son indemnité de membre de l’Assemblée nationale, où il siège depuis 1978.

    Alain Juppé l’a imité en novembre 2002, en prenant sa retraite de l’Inspection des finances. Rien à dire : il a cotisé plus de trente-sept ans et demi - exactement trente-huit ans et trois mois. Aussi, à ce titre, Alain Juppé devrait toucher une pension mensuelle de 3 614 euros. Si l’on ajoute ses indemnités perçues comme parlementaire, maire de Bordeaux et président de la communauté urbaine, plafonnées, depuis une loi organique du 25 février 1992, à 7 608 euros, soit une fois et demie le montant de base de l’indemnité de député, l’ancien Premier ministre perçoit plus de 11 000 euros par mois. Imposables, évidemment.

    Henry Emmanuelli député Ps, ancien ministre du budget, ne disait pas autre chose dans la tribune du 18 septembre je cite : « on remet en cause tous les privilèges et tous les corporatismes de ce pays, et je suis d’accord. Mais alors, tout le monde y passe ! », a- t-il lancé, tout en ouvrant la porte a une harmonisation dans le temps "

    La seule chose ou je suis un temps soi peu d’accord avec vous c’est la maîtrise de la dette publique de l’état.

    Petit rappel : (pour ceux qui seraient atteint de cécité mentale )

    Pendant les années MitterRand, la dette de la France est passée de 100milliards d’euros a 500 milliards d’euros (multiplié par 5 en 14 ans, soit plus de 400 milliards.

    Au cours des 10 premières années du mandat de Chirac, la dette s’est alourdie de 600 milliards d’euros supplémentaires pour atteindre le chiffre de 1,100 milliards d’euros aujourd’hui. Même si l’on ne tient pas compte de la période de cohabitation durant laquelle Chirac n’a pas eu la conduite des choix politiques, nous observons que l’endettement s’est fortement accéléré pendant les deux années (95-97) du gouvernement Juppé puis de nouveau dés l’arrivée, en 2002,de Jean-Pierre raffarin.

    Pour comparaison, même si cela peut sembler hasardeux ,la dette publique des États-Unis qui s’élève à un peu plus de 8,200 milliards de dollars (6,600 milliards d’euros) et 6 fois plus importante que la notre pour seulement 5 fois notre population. Les 1,100 milliards d’euros de dette de la France représente 64% de notre PIB, alors que la dette américaine s’élève à 72% de leur PIB. L’Italie 110% et le japon 120 %.

    Tous les gouvernements successifs sont responsables de cet état des lieux, aussi l’imputer à une seule famille politique serait non seulement abusif et idéologiquement faux. Le poids du service de la dette entraîne une raréfaction de l’argent public dans de nombreux domaines stratégiques, éducation, grands travaux, santé etc. cette raréfaction a pour effet de décentraliser les dépenses et l’endettement vers les collectivités locales. Elle exacerbe les corporatismes et les revendications des différents groupes d’intérêts, mettant en danger le tissu social de notre société.

    Réduire la dette publique, tout en maintenant un taux de croissance qui protégerait l’emploi, relève plus de l’escroquerie que des réalités économiques.

    Je vous ai moins entendu quand il s’agissait de dénoncer les magouilles de votre ami francois pinault dans l’affaire exécutive life, qui a quand même coûté à l’état la bagatelle de 600 millions de dollars pour se sortir de ce guêpier. Alors ,bon chaqu’un a la sensibilité qu’il mérite, ou de ses revenus. Mais a part vouloir dresser les francais les uns contre les autres, je dois vous reconnaitre une grande qualité jdch ,c’est que, comme joueur de pipeau vous vous posez-la ! .

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