vigie

Au-delà du drame humain, moi je me fais deux réflexions, j’arrive dans un pays clandestinement au mépris des ses lois, je sais que j’encours un risque, ensuite je scolarise mon enfant dans le but bien précis d’obtenir une décision favorable, je prends un deuxième risque, tout en me servant de mon enfant pour avoir plus de poids quand a mon ultime régularisation, car le but inavoué est bien la.

Ensuite on vient s’offusquer de la situation, mais quand est ce que ce pays on aura le courage de regarder les choses en face, ce n’est pas la peine de faire des lois si le moindre groupe de pression peut imposer son dictat pour infirmer le code pénal. Sans loi, point de règles, de repères, si on ne fait que des exceptions, que fera t’on du prochain cas a l’identique qui se présentera. On nage en pleine incohérence...

@ cambronne

Ne confondons pas l’intelligence, et la connaissance, mais c’est un vieux débat, en fac, quelques fois ils sont déconnectés des réalités, protégé qu’ils sont dans un cocon institutionnel, mais il ne faut pas être imbu de sa personne, ca n’apporte rien a notre enrichissement personnel, sauf a notre égo. Ces gens la (certains) ne supportent pas que des autodidactes leur tiennent la dragée haute. La meilleure réponse serait de lui rendre la pareille un peu plus tard sur un autre bouquin, c’est quand même un peu trop facile de démonter les individus un critère aussi simpliste. Patrick semble avoir une bonne culture douée d’un bon esprit d’a propos ce qui ne gâche rien, mais chut ! S’il nous lit, il risquerait d’avoir des problèmes de chevilles.

@ cambronne

Je l’ai trouvé modéré comme semblent l’être vos propos quand il s’agit de jugement de valeur. Mais un débat doit pouvoir supporter la contradiction, le problème il me semble c’est que si on est auréolé de diplômes, et qu’on estime se situer hiérarchiquement au-dessus du lot, au-dessus de la mêlée comme disent les sportifs, on ne tolère pas beaucoup le débat contradictoire, surtout quand on avance des arguments qui semble t’il on sont mis à mal, faire un 360° demandes beaucoup de souplesse d’esprit, d’humilité, d’ouverture, et tout le monde n’en est pas capable, tout le monde veux briller, avoir raison, agora c’est une tribune. Mais bon laissons ca de coté à chacun son estime de soi, l’important, c’est de bien se connaître et d’essayer de faire avancer le débat a sa manière. Personnellement, je « tente »de rester cool et respectueux au prix des fois d’un effort freudien.

ps:tu peux me tutoyer,je n’y verrai aucune insulte...

Je n’ai pas vu l’émission, mais ce que je constate c’est le débat idéologique autour de l’éducation, chaque année nous avons droit a notre réformette, la vérité d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui, chaque jour que dieu fait, il apparaît un génie tel un magicien sortant d’un son chapeau une méthode d’enseignement novatrice, révolutionnaire, qui tombera dans les oubliettes quelques années plus tard.

Ca donne l’impression d’un vaste laboratoire ou l’on essai tout un tas de produits au risque de fabriquer une bombe qui nous pétera à la gueule, on l’a vu avec l’abandon de la méthode de lecture semi-globale (B+A =BA ) au profit de la méthode syllabique, le résultat ne sait pas fait attendre, nous avons pu mesurer le succès de la recette les gosses ne savent plus lire correctement.

Le génie francais pour défaire ce qui fonctionne bien est incommensurable, ca ne serait risible, si des générations d’élèves était pris en otages d’une méthode novatrice qui a déjà produit des dommages collatéraux qui se ferons sentir longtemps encore. Prions pour qu’enfin nos dirigeants prennent la mesure du problème et aient un peu d’esprit de synthèse pour appliquer ce qui fonctionne bien, et non pas s’échiner à réinventer la roue.

L’incommensurable solitude de l’être humain qui invente des termes pour flatter son égo, adoucir une connotation trop triviale ou un verbiage trop discriminatoire au sens populaire du terme, relayé par la dictature d’un langage véhiculé par les médias, le langage « chébran » qui en impose, statut social d’une érudition en mal de reconnaissance, cela va de discrimination positive, comme si l’on pouvait considérer une discrimination comme positive, minorité agissante, pour souligner un groupe pléthorique, révolution silencieuse, sans doute à cause du couvre feu, communauté d’appartenance, pour souligner sans doute un groupe soudé, minorité agissante, pour souligné qu’elle n’est plus mineure, privatisation rampante, sans doute pour sa confidentialité, économie libérale, on l’a encore laissée s’échappée, l’entente Cordiale, ha ! bon on se connaît, patriotisme d’état, tiens ca existe, loi d’exception, ca doit rester confidentiel et autre néologisme.

j’en passe tout un chacun y va de son emphase, le lyrisme a droit de cité, il en restera toujours quelque chose, le langage nous rapproche, mais essayons de rester audible...