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Wakizashi

Wakizashi

"Même lorsque je rencontre des gens ou que je me promène dans la ville, faisant des choses ordinaires, le monde m’apparaît comme des frémissements à la surface de l’être. Au dessous du monde des perceptions sensorielles et de l’activité mentale, il y a l’immensité de l’être. Il y a une vaste étendue, une vaste immobilité, et une petite activité frémissante à la surface, qui n’est pas séparée, tout comme les vagues ne sont pas séparées de l’océan."
Eckhart Tolle

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  • Wakizashi Wakizashi 12 janvier 2016 15:48

    @devphil30

    Bonjour,

    A mes yeux, nous sommes déjà dans une monarchie-dictature douce-aristocratie-oligarchie-ploutocratie-monde à la Big Brother (terme au choix). Rien ne sert d’agiter un chiffon rouge : il suffit de relire les grands classiques (le débat Platon Aristote, par exemple, ou bien le débat Voltaire Rousseau, ou encore les écrits de Montesquieu ou de Castoriadis) pour savoir que les élections ne sont pas démocratiques. Je rejette le système des élections parce que je suis démocrate, c’est tout.

    Voter, c’est déléguer son pouvoir, c’est se désigner des maîtres. D’ailleurs, il n’y a rien de plus comique que les dirigeants politiques qui se prétendent au service du peuple et/ou de la nation, alors qu’ils sont exactement le contraire. Que celui qui est assez naïf pour croire que Couille Molle est à notre service lève la main.

    D’autre part, cela fait plus de 200 ans que l’on expérimente le système des élections, et on a vu le résultat : une mainmise de plus en plus prégnante du pouvoir financier sur le pouvoir politique. Finalement tout le monde réclame du changement, mais dès qu’un changement radical est proposé, tout le monde revendique le système actuel. Si vous tenez tant que cela au système des élections, soyez heureux : vous l’avez !

    Cette défense des élection revient à espérer l’arrivée d’un sauveur, d’un Messie. Malheureusement, je ne crois pas au Messie. Chacun son truc...



  • Wakizashi Wakizashi 12 janvier 2016 15:28

    Bonjour Thierry,

    "Parce que ce n’est pas vrai, ou du moins excessif. Vous semblez oublier que même avec 99,999999% d’abstention le candidat qui lui seul a voté pour soi est élu.Et que proposez-vous pour changer ça ?« 

    C’est bien une des raisons qui font que je ne suis pas favorable au système des élections. Pour répondre à votre question, je suis un adepte de ce pléonasme que l’on appelle la démocratie directe. Cela passe par la rédaction d’une nouvelle Constitution, avec pour corollaire le tirage au sort de l’Assemblée Constituante.

    Cela dit, s’il y avait 99% d’abstention à l’élection présidentielle, je suis persuadé que l’heureux élu ne pourrait pas gouverner, et que la France s’enfoncerait dans une crise institutionnelle tellement grave que le pouvoir serait vacant de facto. Nul ne peut préjuger de ce qui en ressortirait, mais au moins cela ferait bouger les lignes comme on ne l’a plus vu depuis la Révolution.

    Malheureusement, pour l’instant, il n’y a pas 99% d’abstention aux élections présidentielles, mais environ 20%. En 2012 au second tour, il y a eu une participation de 80.35% (source Wikipédia), soit environ 33 millions de Français qui ont voté soit pour Couille Molle, soit pour Sarkozy.

    On peut toujours arguer que les votes blancs ne sont pas comptabilisés, mais ils ne représentent pas plus que l’épaisseur du trait. Bref, en valeur absolue, nous avons au moins la moitié de la population totale qui vote invariablement pour les représentants des grands partis (ou leurs satellites) lors des élections présidentielles, qui est la mère de toutes les élections. Quant on compare ce chiffre avec le dégoût quasi universel qu’inspire notre classe politique, il y a de quoi méditer longuement sur les contradictions de la nature humaine...

     »Mais voyez-vous la conscience collective, ça s’acquiert, ça se partage, ça se cultive, et ça se transmet.« 

    Je ne crois pas. Je pense que la conscience collective résulte de la somme des consciences individuelles, et que le seul moyen de la faire murir est d’évoluer soi-même en conscience, ce qui est à mes yeux une question d’ordre spirituel.

     »Il sera intéressant, et instructif, de connaître votre position et votre désir d’engagement à la lecture de la deuxième et surtout de la troisième partie de mon article — au titre choisi, SVP ! — et sur lequel je retourne travailler."

    Bien que je sois en désaccord avec vous sur les élections, j’ai fort apprécié votre article, et j’attends les deux autres avec gourmandise.

    Quant à ma position, à mes yeux ce dont l’humanité manque a le plus besoin, c’est de sagesse. C’est l’évolution de l’état de conscience de chacun qui est le plus déterminant quant à l’aspect qu’aura la société de demain, mais comme je l’ai dit plus haut, c’est une question relative à la spiritualité.

    Pour ce qui est de l’engagement, je crois beaucoup à la vertu de l’exemple : pratiquer la permaculture, ou au minimum n’acheter que des fruits et légumes provenant de la permaculture, consommer moins (ou plus) de viande, ne plus jouer le jeu du travaille/consomme (ni celui des élections), promouvoir les circuits courts et/ou éthiques de production/consommation via ses actes d’achat (le caddie est un facteur de changement bien plus puissant que le bulletin de vote), s’entourer d’animaux... vivre en honorant le miracle qu’est la vie, ne plus se considérer comme une victime, mais comme un être libre, arrêter de projeter son propre malheur sur les autres, sur la politique, sur son patron, son voisin, sa femme, ses enfants ou la météo, mais en assumant l’entière responsabilité de notre état intérieur, regarder les belles choses au lieu de se focaliser sur le moche, vivre avec un grand sourire intérieur.

    La vie est belle, nous devrions tous faire de la vie un art...



  • Wakizashi Wakizashi 12 janvier 2016 11:56

    Je fais mienne cette citation de George Orwell (à la différence près que j’aurais conclu avec le mot « coupable », et non pas « complice ») :

    « Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. »

    Personnellement je ne vote pas, parce que le système des élections n’est pas démocratique (Cf Aristote, Rousseau, Montesquieu, Castoriadis, Chouard etc.). Tout le monde sait bien que les hommes politiques sont obsédés par leur élection ou leur réélection, et que donc, le bien commun (et celui du pays) est tout à fait secondaire à leurs yeux, sans parler de leur dépendance vis-à-vis des puissances financières. Ainsi va la vie dans un système représentatif.

    On voit bien qu’en France, l’élection présidentielle revient à espérer la venue du Messie, le fameux « homme providentiel » qui sauvera le pays des affres dans lesquelles il est plongé. Et il est vrai que l’arrivée au pouvoir d’un homme (ou d’une femme) extrêmement sage et incorruptible, tel un Gandhi Français, serait certainement une solution.

    Malheureusement, la proportion de telles personnes dans le paysage politique Français est égale à zéro, et de toute façon les sages n’aspirent pas au pouvoir temporel.

    Cela dit, même si l’on élimine la probabilité qu’un Messie soit élu Président de la République Française, et même si personnellement je n’adhère pas au système des élections, il n’en reste pas moins qu’un certain nombre de petits candidats auraient sans doute une action bien plus positive (ou à minima bien moins nuisible) pour l’intérêt général que les représentants des trois partis qui phagocytent la vie politique française. Je pense à des gens comme François Asselineau (bien que je n’apprécie pas le personnage), Jacques Cheminade, ou encore le Général Didier Tauzin : tant qu’à se comporter comme un troupeau de moutons, autant choisir un bon maître.

    En effet, combien de fois n’ai-je pas entendu l’exclamation suivante : « Mais tu n’as pas le droit de te plaindre, tu n’as pas voté ! ». Elle est bien bonne celle-là ! Ce n’est pas moi qui ai élu les affreux qui nous gouvernent depuis 40 ans. Ce sont au contraire ceux qui votent depuis des décennies pour « des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres » qui devraient raser les murs. Combien de bonnes âmes de gauche ai-je vu pleurer sur leur sort depuis 2012 en constatant que Couille Molle faisait pire que Sarkozy ?

    Je crois beaucoup à la notion de « Conscience collective », et pour le moment, force est de constater que la Conscience collective française avoisine 8 ans d’âge mental. Et je ne me fais malheureusement aucune illusion pour la prochaine élection présidentielle : la même conscience collective reproduira la même faute cardinale en 2017.

    Pourtant, personne ne nous met un pistolet sur la tempe dans l’isoloir pour glisser un bulletin PS, UMP ou FN que je sache ? Alors pourquoi nous comportons-nous collectivement de façon aussi bête ?

    La réponse est d’un ordre qui nous dépasse à mon humble avis, mais en attendant une chose est sûre : ce sont les Français qui élisent les affreux qui nous dirigent ; ils n’ont donc que ce qu’ils méritent.

    « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »
    Bossuet



  • Wakizashi Wakizashi 9 janvier 2016 12:21

    Voici l’avis donné par Olivier Berruyer sur son blog, qui à mon avis résume parfaitement la question :

    "Je rappelle encore et encore que, pour être le débat intellectuel ne devrait porter en premier lieu que sur une question de principe : “L’État doit-il avoir le droit de retirer la nationalité d’un Français ?” (et a fortiori s’il n’a aucune autre nationalité…) – et donc de décider s’il est digne ou pas d’être Français.

    Ou est-ce un droit inaliénable qu’on ne peut jamais retirer ? Ni aux pires crapules (mais la prison est faite pour elles), mais aussi ni aux gens qui déplairont fortement à l’État un jour, dans des situations qu’on imagine pas aujourd’hui…

    C’est un débat intéressant et ouvert, très personnel – personne n’a tort ou raison.

    Simplement, quand vous répondez “non”, le débat est simple et terminé, vous avez sécurisé l’appartenance de chaque citoyen à la Nation.

    Quand vous répondez “oui” :

    • Il vous faut alors définir les cas de déchéance, et vous allez entrer dans un débat sans fin, où tout politique trouvera un plus sécuritaire que lui, et qui poussera la chose de plus en plus loin, fait divers après divers.Dans ce cas, j’attends le débat très intéressant sur la déchéance de nationalité pour les élus corrompus et les déserteurs fiscaux, qui auront tenté de se soustraire à leurs obligations de financement de la collectivités nationale en planquant leur argent à l’étranger. C’est évidemment moins grave que du terrorisme, mais c’est très grave…
    • Et bien entendu, ensuite, vous ne savez pas qui décidera de tout ceci dans 5, 10, 15 ans… (c’est l’Assemblée du Front populaire qui a voté les pleins pouvoirs à Pétain, à peine 4 ans après son élection ; comme quoi les choses peuvent vite basculer…)."

    http://www.les-crises.fr/decheance-de-nationalite-une-vieille-tradition/

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