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werbrowsky

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Journaliste professionnel, spécialisé dans l'écologie, le développement durable et le patrimoine. Je travaille pour deux magazines et ne souhaite pas mélanger ces billets à teneur politique avec mes activités quotidiennes.
Bonne lecture à tous.

Tableau de bord

  • Premier article le 23/11/2006
  • Modérateur depuis le 22/12/2006
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • werbrowsky werbrowsky 10 mars 2007 08:27

    Comme beaucoup d’autres socialistes, je quitte le navire, moi aussi. Et autour de moi, c’est le même mouvement. Une vieille dame de 75 ans, électrice depuis Mendès-France du Parti Socialiste à chaque élection, va voter contre Ségolène Royal et contre Nicolas Sarkozy en votant pour Bayrou. Il n’est pas à douter qu’aux législatives, nous voterons tous pour les socialistes « intelligents » qui auront évité de sombrer avec la famille Hollande-Royal. Donnons une assemblée rouge au candidat du centre pour qu’il mette en oeuvre son plan.

    Ensuite, advienne que pourra.

    Salutations socialistes.



  • werbrowsky werbrowsky 2 mars 2007 07:21

    Effectivement, le seul scénario pour Le Pen, s’il était élu président, serait d’en appeler à l’opinion publique par la voie du référendum. Maintenant, tout dépendrait des élections législatives et du mode de scrutin choisi. Avec une majorité forte (avec un mélange de scrutin majoritaire modéré par de la proportionnelle), le système majoritaire lui serait favorable. Avec une proportionnelle complète, le pays serait tout à fait ingouvernable.



  • werbrowsky werbrowsky 2 mars 2007 07:15

    C’est très volontiers que je viens ici compléter mon propos.

    Oui, je crois que Marine Le Pen est suffisamment intelligente pour constater une chose simple : aucun premier ministre n’a été élu président de la république à la suite de son mandat. Voyez Barre, Baladur et Jospin. Si elle voulait peser lors de la prochaine campagne présidentielle (c’est fou la politique-fiction !), elle serait obligée de se préserver en jouant un rôle public, certes, mais à l’abri des coups.

    Maintenant, je vous rassure, la probabilité que Jean-Marie Le Pen soit président de la république est inférieure à 4% (en estimant comme possible que Sarkozy, Royal et Bayrou s’effondrent dans l’opinion).



  • werbrowsky werbrowsky 2 mars 2007 07:06

    Croire que l’élection d’un président de la république, de quelque bord qu’il soit, va rendre aux individus leur liberté, la joie et l’enthousiasme par un coup de baguette magique, est d’une très grande naïveté, pour ne pas dire plus. J’ai fait partie, comme toute ma génération, des gens qui ont tout espéré de l’élection de François Mitterrand en 1981. Pendant les trois mois qui ont suivi, plus de trois quarts de la population a vécu dans l’euphorie. Et puis Delors est venu appliquer sa politique d’austérité. On est revenu à la normale. La grisaille s’est à nouveau imposée à nous.

    Autre exemple vécu : j’étais à Dakar lors de l’élection de Wade, en 2000. Là aussi, tout allait changer. La liberté, la démocratie, le bonheur, la prospérité... Sept ans plus tard, des centaines de jeunes gens désespérés fuient le pays à bord de pirogues pour tenter de venir se réfugier ici.

    Arrêtez de croire que Ségolène ou Sarkozy vont guérir les paralitiques ! Ce ne sont que des politiciens, et des êtres humains ordinaires. Sans vouloir réduire leur rôle exagérément, il faut se garder de trop en espérer si l’on veut éviter de devoir les vilipender ensuite.



  • werbrowsky werbrowsky 2 mars 2007 06:52

    Bonjour, Je suis désolé si je peux laisser croire que je « travaille » pour Bayrou. J’ai simplement tenté d’imaginer les différents scénarios selon la victoire de chacun des quatre candidats à la Présidentielle. Evidemment, il est impossible, dans un article de cette longueur (c’est déjà très long pour une lecture à l’écran), d’approfondir l’analyse. Je pense que je nuancerais certains jugements en me donnant plus de place. Voici une liste des principes que j’ai suivis pour la rédaction de ce texte :
    - Ce que je ne voulais pas, en premier lieu, c’était me limiter à l’analyse de la position de Royal-Sarkozy, comme tous les médias l’ont fait pendant plusieurs mois.
    - Il s’agit d’une caricature des positions de chaque candidat. Le titre lui-même est un trait exagéré qui pousse le scénario à son extrême. Le pire n’est jamais certain.
    - J’ai essayé de pousser ce trait pour chacun des candidats. La partie sur Bayrou est un peu plus courte, parce que la seule caricature possible serait l’immobilisme, la paralysie de l’appareil d’état, l’incapacité à former un gouvernement. Personnellement, je pense que ce scénario est totalement improbable parce que nos chers élus cherchent, en premier lieu, à « aller à la soupe ». Une élection de Bayrou entraînerait le ralliement automatique d’une partie des élus de chaque camp. Je recommande un article paru cette semaine dans le Nouvel Obs qui n’est pas tendre avec lui et qui met l’accent sur ce point. Toutefois, il faut également modérer ce point de vue en écoutant les spécialistes de droit constitutionnel nous expliquant que la stratégie de Bayrou s’inscrit parfaitement dans les institutions de la 5ème république. Il profiterait de la position suprême du chef de l’état pour prendre ses distances avec le gouvernement. Mitterrand n’a jamais rien fait d’autre. D’autre part, il faut rappeler également que les gouvernements de De Gaulle ont souvent (toujours ? à vérifier) inclus des personnalités de centre gauche, voire de gauche tout court durant l’après-guerre. A l’heure où tout le monde se réfère, à tort et à travers, au Général, on peut créditer Bayrou du fait qu’il s’inscrit dans son sillage.
    - je constate que, malgré l’unité de façade, aucun des deux camps majoritaires n’est réellement satisfait de leurs candidats respectifs. De nombreux socialistes critiquent vertement Ségolène Royal en coulisses, de même que certains élus UMP qui redoutent la victoire de Sarkozy. Tous les deux sont très performants sur le plan médiatique, mais seraient-ils de bons présidents ?
    - je refuse de croire que les dés sont jetés et que l’affrontement droite-gauche est le seul scénario. Il est exaspérant de se laisser enfermer dans cette posture, alors que nous avons déjà vécu la même situation il y a cinq ans. Quel sera le score de Le Pen au premier tour (si on le laisse se présenter) : 18% ? 20% ? 25% ? Arithmétiquement, les deux autres candidats présumés ne peuvent dépasser les 25% au premier tour. Pour conclure, je vous fournis un petit élément de réflexion supplémentaire, concernant les sondages et les candidats potentiels.

    Au moment où nous nous trouvons, soit environ sept semaines avant le scrutin, à quel niveaux de popularité dans les sondages se situaient les candidats socialistes, centristes, gaullistes et frontistes durant les campagnes présidentielles précédentes ?
    - Socialistes : champion toute catégorie, François Mitterrand atteignait 38% en 1988, pour atteindre un score réel de 34% au premier tour. Ségolène est à 26%. Jospin était à 24% en 1995, à 22% en 2002.
    - Gaullistes : Chaban-Delmas était le meilleur candidat (en-dehors de De Gaulle), à 26% d’intentions de vote, en 1974. Il a fini à 15% au premier tour. Chirac n’était qu’à 19% en 1995, derrière Balladur et Jospin.
    - Centristes : En 1981, Giscard était en tête des sondages (28,5%), devant Mitterrand (25%) et Chirac (14%). Bayrou n’était crédité que de 3% en 2002. Il a finalement fait plus du double au premier tour.
    - Le Pen : toujours sous-estimé par les sondages, il était crédité à 10% en 1988, 11% en 1995 et 2002, on le situe à 13% aujourd’hui. Chaque fois, il a obtenu un score 1,5 fois plus important (respectivement : 14,4%, 15% et 16,9%). En suivant cette logique, son score pourrait être aux alentours de 20%.

    Si les résultats finaux sont plus ou moins éloignés des estimations des instituts de sondage, on constate deux tendances profondes : la surévaluation systématique des candidats de gauche (surtout Jospin), la sous-estimation du Front National.

    source : chiffres de TNS Sofres.

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