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werbrowsky

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Journaliste professionnel, spécialisé dans l'écologie, le développement durable et le patrimoine. Je travaille pour deux magazines et ne souhaite pas mélanger ces billets à teneur politique avec mes activités quotidiennes.
Bonne lecture à tous.

Tableau de bord

  • Premier article le 23/11/2006
  • Modérateur depuis le 22/12/2006
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Derniers commentaires



  • werbrowsky werbrowsky 3 février 2007 11:51

    J’étais sans doute un peu plus âgé que vous dans ces années là, mais, surtout, je militais déjà très activement dans les mouvements lycéens ! Ceci a sans doute modifié ma vision des choses. Toutefois, il est intéressant de replacer Giscard dans son contexte historique.

    L’histoire est souvent marquée par l’arrivée simultanée au pouvoir de personnalités similaires. Par exemple, en 1933-36, du côté « dictatures » : Staline, Hitler, Mussolini, Franco... du côté « démocraties » : Churchill, Roosevelt, Blum... Dans les années 60, un tas de nouveaux dirigeants sont apparus, ainsi que je les cite dans l’article. Giscard, lui, fait partie des « intermédiaires », comme Gérald Ford ou Jimmy Carter aux USA, comme Brejnev en Russie, Edward Heath en Angleterre, Helmut Schmidt en Allemagne... Alors que les années 80 ont vu émerger des personnalités très fortes, comme Margaret Thatcher, François Mitterrand, Helmut Kohl, Ronald Reagan, Felipe Gonzalez, Lech Walesa, Jean-Paul II... Le contexte historique offre des possibilités à certains et il en refuse à d’autres.

    Quel est le contexte historique de notre époque et qui sont les dirigeants emblêmatiques autour de nous ? En observant bien, on peut tenter d’en extraire quelques réflexions intéressantes. A vous de jeter un oeil sur les profils des candides candidats à la magistrature suprême...



  • werbrowsky werbrowsky 3 février 2007 11:40

    Tout à fait d’accord avec Bill. Le plus étonnant, c’est Giscard tout seul dans son bureau, rue de Rivoli, en train d’attendre les résultats... Drôle de personnage, froid et solitaire.



  • werbrowsky werbrowsky 20 janvier 2007 10:55

    De fait, la construction européenne telle que nous la vivons depuis quelques années crée d’importantes distortions économiques. Le coût de la main d’oeuvre horaire « chargé » va de 2,37€ en Lettonie à 30,7€ au Danemark ! Une harmonisation des niveaux de vie doit obligatoirement intervenir rapidement si nous voulons éviter une explosion de l’Union.

    A titre d’exemple, l’Espagne et la Grèce, qui étaient parmi les coûts les moins chers lors de leur entrée dans l’Union, ont progressivement rapproché leur coûts salariaux de la moyenne européenne. 14,80€ pour l’Espagne et 13,40€ pour la Grèce, quand la moyenne européenne est de 16,57€. Toutefois, il faut encore comparer ce chiffre à celui de la moyenne des pays de la zone euro (13 pays), qui s’élève à 21,48€. La France fait partie des cinq pays où le coût de la main d’oeuvre est le plus important. Comment rendre du pouvoir d’achat aux salariés sinon en allégeant le coût du travail et en redistribuant une partie de ces charges ?



  • werbrowsky werbrowsky 4 janvier 2007 06:14

    Merci pour votre commentaire critique.

    Vous êtes libre de rejoindre Le Pen sur ses positions contre « la mondialisation ». Je suis très loin de penser que celle-ci soit la mère de tous nos maux. Pour rappel, plus de 80% de l’économie de notre pays n’est pas soumise à la concurrence internationale. Par contre, le fait d’avoir construit l’Europe depuis cinquante ans, nous a protégés et renforcés au cours des dernières décennies. Evidemment, je sais qu’on va lever les boucliers, aussitôt qu’on défend l’Europe, actuellement. Mais, si vous êtes suffisamment âgé pour vous souvenir de la pratique financière de la France, sous la IVème république, on ne peut que se féliciter d’avoir contraint nos dirigeants à une certaine rigueur budgétaire. A titre d’exemple, comparez le cours du Franc de 1900 à 2000, par rapport aux autres monnaies européennes. Cet exercice est édifiant !

    J’espère pouvoir vous amener à réfléchir davantage en rappelant des faits qui me paraissent importants dans les positions de Le Pen. Oui, il aime l’argent, même s’il s’en cache quelque peu. Oui, je pense qu’on entretient continuellement l’amalgame entre « mondialisation-monde de la finance-judéo-maçonnique ». Tous ces thèmes sont des antiennes des partisans d’extrême droite depuis plus d’un siècle. Etudiez les mouvements antisémites du XIXème siècle en France, avant l’affaire Dreyfus. Ce mouvement est né sous le Second Empire, particulièrement à cause du soutien actif que Napoléon III recevait de la part des milieux d’affaires juifs de l’époque. Les Royalistes ont utilisé ces arguments dès la chute de l’empire. Ces thèmes sont repris, en filigrane, par tous les mouvements néo-fascistes ou néo-nazis depuis 1945.

    Ceci dit, je ne pense pas que le FN soit un danger sur ce point, parce que je ne veux pas caricaturer ses positions. J’essaye de comprendre ou d’analyser les positions de Jean-Marie Le Pen depuis cinquante ans et d’en dégager les lignes directrices, rien de plus.



  • werbrowsky werbrowsky 4 janvier 2007 05:57

    Effectivement, les enjeux sont bien plus importants que le fait de ressasser sans cesse « les mêmes rengaines ». J’aimerais pouvoir discuter « tous ensemble » avec les gens d’extrême droite. Un de mes meilleurs amis est franchement de ce bord, plutôt royaliste que lepeniste, mais le dialogue est devenu de plus en plus difficile, depuis quinze ans que nous en débattons. Je crains que l’échange d’idées soit impossible tant que le FN n’aura pas de réelle représentation législative ou locale, qu’il soit confronté aux difficultés de la gestion de l’état.

    Pourquoi pas un gouvernement de droite avec des élus du Front ? On a vu, en Italie notamment, que les positions radicales des partis d’extrême-droite se dégonflaient rapidement une fois parvenus « aux affaires ». N’est-ce pas le défaut démocratique majeur de ne pas accorder une tribune à 35% de l’électorat (toutes tendances confondues) ?

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