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  • Premier article le 29/04/2014
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  • Wilemo Wilemo 7 mars 2017 14:52

    @Pierre JC Allard
    Merci de votre réponse. Mais alors pour le coup, je suis en désaccord profond.

    A la lecture de vos différentes réponses- y compris la mienne -, je réalise que votre propos n’est pas de dire que vous n’avez plus peur du fascisme, mais que vous le souhaitez. Soit, pourquoi pas.
    Je vois que vous limitez la société française et ses effets à ses frontières, car en insistant sur la tertiarisation de l’économie, vous éludez totalement mon propos sur la nature délocalisée du travail, ici du secteur secondaire, qui est aussi un effet de notre société qui a des répercussions sur d’autres. Votre prémisse semble être « qui sommes nous ? », et la mienne « avec qui, et sous quelles conditions, on travaille ensemble ? ». « L’identité innée » versus « l’identité acquise », un « capital » identitaire versus une identité socialement construite.
    Vous validez mon propos sur la presse, mais pas celui sur les multinationales. Je gage que vous préconisiez une presse « libre », là où je préconise une presse contrainte par l’obligation structurelle qu’elle a d’informer ses lecteurs. L’information n’est pas un droit, c’est un devoir. La presse, elle, est un droit, celui de posséder les organes de l’information.

    Mais si l’on se base sur l’hypothèse de l’identité d’abord, ce truc qui vient du coeur, notre appartenance profonde et indéfinissable, alors sachez que sur cette base, je ne suis pas français, je suis breton. Je suis politiquement français (sans doute parce que j’ai été envahi par des hordes de Francs à un moment donné), mais d’abord breton. Je suis né breton, et ma francité n’est qu’un effet de ma citoyenneté, un choix d’être français.
    Je pourrais alors très bien dire qu’en tant que breton, je ne m’intéresse pas à la condition des français. Les français, dehors ! smiley C’est comme vous le sentez, mais sans Brest, Rennes et Nantes, la France va être pas mal réduite, au moins économiquement, et stratégiquement. (L’Etat breton requisitionnera l’arsenal de Brest, évidemment).

    Je parle bien sûr de cette Bretagne millénaire, conquérante, qui a façonné le monde, et lui a diffusé sa beauté et son caractère, sa culture... smiley D’ailleurs, mes prochains commentaires seront écrits dans la langue de Per Jakez Helias, notre Molière à nous !

    Que l’on parle posément de ces choses, sans anathèmes, je partage entièrement. Je ne suis pas de ceux qui posent un cordon sanitaire pour ne pas me salir. Mais dans cette attitude posée, il faut dénoncer fermement votre approche mortifère et individualiste. (oui, parce qu’en plus d’être breton, je suis de « basse bretagne » (dehors les haut bretons !) et linguistiquement du vannetais (dehors les léonards !), mais lorientais (dehors les vannetais !), etc... Au final mon identité... c’est moi-même tout seul, et tous les autres, dehors !

    Vous êtes contre l’UE ? moi aussi. Vous pensez que l’europe n’est pas sociale ? Moi aussi. Vous voulez la changer dans ce sens, et n’acceptez plus un modèle européen moins social que le modèle français ? Moi aussi.
    Peut-on travailler ensemble pour la changer, malgré nos nationalités différentes -vous français, moi breton - (quitte à ce que vous vous occupiez du paln B, mais sans mettre le plan A en péril) ? Super !
    Si vous dîtes que non, ça va pas être possible, qu’on ne peut pas travailler ensemble, alors ça va être compliqué.
    Vous voulez un état autoritaire et souverain ? Il semble que celui de l’UE le soit pas mal, alors où est le soucis ?
    Et ce que je pose là à nos échelles individuelles, de façon ironique, c’est la question qui va se poser dans les 5 ans, à mon avis.

    Vous souhaitez le fascisme, et comme en d’autres temps, les capitalistes vous suivront parce qu’ils n’en ont rien à faire tant qu’on ne les met pas en péril, eux. La seule façon de ne pas les énerver, ça sera d’expliquer que le problème de l’inégalité n’est pas du à « l’ennemi » capitaliste intérieur, mais à l’étranger. Et puis dans ces grands groupes, y’aura Dassault. Il est pas méchant, le Dassault. Par contre, il a du biz’ à faire tourner !
    Bah ! Bis Repetita Placent


  • Wilemo Wilemo 7 mars 2017 13:31

    @Le421
    Je crois comprendre que vous dites finalement qu’on n’est pas dans un pouvoir fasciste parce que le subversif canard a le droit d’exister, et qu’en plus, ça marche. Je suis d’accord. Et que d’une certaine manière, le fascisme serait objectivement observable si le canard ne pouvait plus avoir les moyens d’exister.

    Il me semble qu’un il y a un versant légal et un versant socio-économique. Vous distinguer la nature de l’Etat, et moi la nature intrinsèque des gens qui permettent cet Etat. Je concède que nous ne sommes pas un Etat fasciste, mais par contre je pose l’hypothèse que la sensibilité « moyenne » de la société est fascisante, parce que toutes les institutions qui structurent la société tendent à la désintellectualliser et la dépolitiser (et il semble que vous soyez d’accord). Et on en arrive à des choses absurdes, où les personnes qui décryptent le plus sont considérées comme extrêmistes plutôt que radicales, et que les appels au peuple sur une base marketing (populisme) sont la considération « mainstream ». J’entendais, avant hier, un type qui distinguait le populisme hard de Marine Le Pen et le populisme soft de Macron ( ce que j’agrée), mais qui considérait acceptable le deuxième, sans se demander une demi seconde si, sur cette dimension, le soft n’était pas un appel d’air, une autorisation, à accepter du hard.
    Le canard enchainé est un bon contre-exemple, mais je le considère plutôt comme une niche, un sas de décompression. La presse qui compte au quotidien, celle qui donne le LA, celle à laquelle on ne peut échapper, est moribonde.


  • Wilemo Wilemo 6 mars 2017 17:47

    Sur le fascisme, j’entends bien votre propos, et il me fait peur. Non dans ce qu’il dit, mais dans ce qu’il me semble révéler. Irais-je dans le sens de Le421 ? Je ne sais pas, mais c’est son com’ qui m’a évoqué ce point.

    Je crains pour ma part... que nous y sommes déjà, dans la société fasciste. Un Etat au dessus de tout ? Mais qu’est-ce donc que cet état de gouvernance mondiale actée par des multinatinonales, dont à présent des Etats traditionnels mandatent des diplomates pour faire valoir leur point de vue ? Qu’est-ce donc qu’une société dans laquelle la presse se pense légitimement autorisée à dire le bon et le mauvais ? Je surligne, parce que cette presse n’est pas « méchante ». Elle ne comprend juste pas pourquoi on ne la croit pas, sans jamais s’intérroger collectivement (je ne parle pas des débats stériles). C’est quoi une société où le comble du chic c’est de dépolitiser la politique (cf. Macron) ?
    Et si on y est déjà (ou alors si on tend fortement vers)... alors il est logique que le fascisme ne fasse plus peur, car il devient une évidence culturelle - notre commun conceptuel qu’on n’intérroge jamais puisqu’il est notre terreau intellectuel -, sans que l’on puisse mettre de mots dessus.

    Sur la société de service, je ne suis pas d’accord. Nous ne sommes absolument pas une « société de services ». Chaque jour j’achète des produits industriels. La part industrielle de la société a juste été délocalisée, et je ne la vois plus. On peut tout à fait ne pas vouloir, chez nous, des usines aux conditions de travail pourries, mais on a qd meme besoin des produits qu’elles fabriquent. Si on ne pense pas ça, il me semble qu’on se voile la face sur la part salariale d’une production quelconque.
    D’ailleurs, les services sont aussi en train d’être pas mal délocalisés.


  • Wilemo Wilemo 20 janvier 2017 22:53

    Merci pour cet article. smiley



  • Wilemo Wilemo 20 janvier 2017 22:23

    Contre l’hypothèse du cordon sanitaire, sans en douter totalement, je pose l’hypothèse de la digue fatiguée.

    Je suis personnellement plutôt « pro-Mélenchon », disons sympathisant, avec malgré tout bien des critiques à son égard, et je suis certain de voter pour lui au premier tour. Je reprends votre évaluation qu’on sera 15%. Jusque là rien de nouveau.
    Par contre, là où j’ai évolué avec les scrutins, c’est que je suis également certain que je ne voterai pas PS ou LR au 2ème tour, et quelque soit le danger que j’estime de voter FN. Y’a un moment, c’est aux hommes politiques de prendre leurs responsabilités, d’arrêter de dire que les électeurs du FN sont des fachos, et de faire enfin un programme... de gauche, en se demandant pourquoi ce sont des régions anciennement communistes qui votent FN.
    En tant normal, je suis plutôt conciliant sur le côté « gauche/droite », mais à force de trop concilier, j’ai quand même l’impression que ça tire toujours plus à droite, même à gauche. (Et on peut être de droite, c’est pas le problème. C’est juste pas mon bord).

    Dans la mesure où je ne pense pas être particulièrement exceptionnel, je pose donc l’hypothèse d’être, sinon représentatif des « déçus », en tout cas, que le non report des voix au 2nd tour est peut être une variable intéressante à prendre en compte.
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