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William7

Sociologue et intervenant social.

Tableau de bord

  • Premier article le 15/05/2009
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Derniers commentaires



  • William7 3 octobre 2008 15:41

    En conséquence, tant qu’existe cette division, il reconnaît certes comme nécessaire la colère du prolétariat contre ses oppresseurs, il y voit le levier le plus puissant du mouvement ouvrier à ses débuts ; mais il dépasse cette colère, parce qu’il représente la cause de l’humanité tout entière et non seulement celle des ouvriers. D’ailleurs, il ne vient à l’idée d’aucun communiste d’exercer une vengeance personnelle ou de croire d’une façon générale, que le bourgeois peut individuelle­ment dans les conditions actuelles agir autrement qu’il ne le fait.

    Tiens, la preuve que Rouillan avait très mal lu ses classiques marxistes.



  • William7 3 octobre 2008 15:19

    Quand je lis ce qu’Engels écrivait en 1845,...je me dis qu’en effet, il n’y a rien de plus actuel.

    Et finalement la vulgate et les antiennes libérales sont plus vieilles que ces idéologues qui parlent d’antiennes marxistes.

    . Le rapport de l’industriel à l’ouvrier n’est pas un rapport humain, mais une relation purement économique. L’industriel est le « capital », l’ouvrier est le « travail ». Si l’ouvrier ne veut pas se laisser enfermer dans cette abstraction, s’il affirme qu’il n’est pas le « travail » mais un homme qui, il est vrai, possède entre autres la faculté de travailler, s’il s’avise de croire qu’il ne devrait pas se laisser vendre et acheter en tant que « travail », en tant que marchandise, sur le marché, l’entendement du bourgeois est alors comme frappé de stupeur. Il ne peut comprendre qu’il puisse avoir avec les ouvriers d’autres rapports que ceux de l’achat et de la vente, et il ne voit pas en eux des hommes mais des « mains » (hands), puisque c’est ce nom qu’il leur jette constamment à la face ; et, comme dit Carlyle, il ne reconnaît pas d’autre relation d’un homme à un autre homme, que celle du paiement comp­­tant. Même les liens entre lui et sa femme ne sont - dans 99 % des cas - qu’un « paiement comptant ». L’esclavage misérable dans lequel l’argent tient le bourgeois marque même le langage, du fait de la domination de la bourgeoisie ; l’argent fait la valeur de l’homme ; cet homme vaut 10,000 livres (he is worth ten thousands pounds), c’est-à-dire il les a. Quiconque a de l’argent est « respectable », appartient à « la meilleure catégorie de gens » (the better sort of people), est « influent » (influential) et ce qu’il accomplit fait époque dans son milieu. Le sordide esprit mercantile imprègne la langue tout entière, tous les rapports humains sont tra­duits en formules commerciales expliquées sous forme de catégories économiques. Com­mande et fourniture, demande et offre, supply and demand, telles sont les formules à l’aide desquelles la logique de l’Anglais juge toute la vie humaine. Voilà qui explique la libre concurrence partout, voilà qui explique le régime du « laissez-faire » et du « laisser-aller » dans l’administration, dans la médecine, l’éducation et bientôt aussi dans la religion où la domination de l’Église d’État s’effondre de plus en plus. La libre concurrence ne veut pas de limites, pas de contrôle d’État ; tout l’État lui pèse, son vœu le plus cher serait d’être dans un régime tout à fait dépourvu d’État, où chacun pourrait exploiter son prochain à cœur joie comme dans la « société » de notre ami Stirner, par exemple. Mais comme la bourgeoisie ne peut se passer de l’État, ne serait-ce que pour tenir en respect le prolétariat qui lui est tout aussi nécessaire, elle utilise le premier contre le second et cherche à tenir l’État le plus possible à distance en ce qui la concerne.

    la suite ici
    http://www.marxists.org/francais/engels/works/1845/03/fe_18450315_11.htm
     



  • William7 28 août 2008 23:01

    Comment peut-on se dire anti-capitaliste et ne pas vouloir s’en prendre au rapport de propriété et à l’esclavage du salariat "formellement" libre ?



  • William7 6 juin 2008 11:02

    Marx antisémite est une calomnie qui a été détruite méticuleusement par jacques Aron dans son

    KARL MARX : ANTISÉMITE ET CRIMINEL ? AUTOPSIE D’UN PROCÈS ANACHRONIQUE
     

    Que l’antisémitisme existe, aucun de ceux qui ont vécu et subi l’ascension du nazisme, la seconde guerre mondiale, et survécu au génocide des Juifs européens n’en doutera un seul instant. Mais on observe depuis la fin de la guerre et, particulièrement, depuis que s’éternise le conflit israélo-palestinien qui en est encore une conséquence, un déplacement constant du sens et du recours à cette notion. Il s’agit le plus souvent d’une dangereuse instrumentalisation d’un concept lourdement chargé d’émotion.
    C’est dans ce contexte que, par l’invocation magique de son nom, Karl Marx est mis en cause, comme père spirituel supposé d’un antisémitisme dit « de gauche ». Ce livre se propose de rouvrir un dossier qui prend sa source dans l’écrit polémique d’un jeune philosophe contestataire de 25 ans, libéral et démocrate, aux prises avec l’insoluble « question juive ».
     

     



  • William7 6 juin 2008 11:00

    Il y a quelque chose que Finkielkraut ne dit pas. Face à une classe dans un lycée dit "difficile" : comment ferait-il lui, pour décentrer les élèves de leurs préoccupations ou de leurs sujets de prédilection, pour les "élever" vers d’autres cieux de la littérature.

    Ils compteraient jouer sur son charisme pour les amener à aimer Kundera et la grrrrrrrande littérature. Non, sincèrement, j’aimerais savoir s’il dispose de recettes pour mettre en pratique sa pédagogie.

     

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