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William7

Sociologue et intervenant social.

Tableau de bord

  • Premier article le 15/05/2009
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Derniers commentaires



  • William7 9 décembre 2008 09:22

    L’idée du libéralisme c’est que chaque individu est adulte et agit pour lui.
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    C’est là qu’on perçoit la pauvreté intellectuelle du libéralisme en matière psycho-sociologique ou anthropologique. Le libéral, à peine capable d’appréhender une forme de vie sociale sous le seul angle de sa légitimité politique et morale (le droit naturel man) sans s’interroger sur les limites structurelles que la forme de vie néo-libérale impose à l’être humain dans sa quête de réalisation de soi.

    Le libéralisme est foncièrement opposé à l’épanouissement de l’individu.



  • William7 8 décembre 2008 13:26

    Merci.

    je vais lire ça, ce sera surement "savoureux". Plus près de nous, il faut lire aussi la prose de Hans Herman-Hoppe et on verra qu’il n’y a pas besoin de chercher les crapules collectivistes bolcheviques pour parler de "racisme".

    Sinon, sur le même site, il y a également l’excellent travail de la sociologue québecoise Nicole Laurin-Frenette.

    Classes et pouvoir. Une critique des théories fonctionnalistes (et des thèses libérales)

    http://classiques.uqac.ca/contemporains/laurin_frenette_nicole/classes_et_p ouvoir/classes_et_pouvoir.html



  • William7 8 décembre 2008 11:55

    C’est bizarre, je trouve que vos arguments pourraient être repris pour ce qu’on appelle si bien la bourgeoisie.

    N’est-ce pas la bourgeoisie qui, au 19ème siècle, voyait dans la pauvreté le résulat du vice, de l’oisiveté et de l’imprévoyance, créant de ce fait ce qu’on a appelé avec raison le racisme de l’intelligence, plus tard ré-expliqué par Bourdieu dans son bref article : "le racisme de l’intelligence".

    Aujourd’hui encore les "privilégiés" aiment créer une différence d’essence entre eux et les loosers. Et je ne parle pas du travail social (bras armé de la bourgeoisie) où fleurissent tous les discours racistes et essentialistes à l’égard des classes défavorisées.

    La paille et la poutre quoi.





  • William7 8 décembre 2008 10:10

    Comme d’habitude, on fait passer un réactionnaire et un droitier démago (en gros un sbire de l’idéologie dominante) pour une victime du "politiquement correct" et de la bien-pensance.

    C’est une stratégie bien minable pour les dominants de se faire passer pour les victimes.



  • William7 29 octobre 2008 15:10

    Si la liberté réside dans la propriété, rien ne doit faire obstacle à l’accroissement de la propriété. L’impôt est une atteinte au droit de propriété, et c’est une intolérable manifestation de communisme. Le libéral ne veut évidemment pas se débarrasser de l’État ; il fait appel à sa police dès que l’ombre d’une menace pèse sur lui et sa chère propriété. Pourtant, il estime que les charges de l’État ne lui incombent pas. Il fait partie de la race des seigneurs ; l’impôt, c’est bon pour les manants. Dira-t-on qu’on exagère ? Nous invitons le lecteur à se plonger dans les propos de Mme Parisot pour vérifier l’exactitude de ces affirmations

    Évidemment, on montrera facilement que ni Adam Smith ni Montesquieu ne justifient l’absolutisme capitaliste. Le
    libéralisme économique de Smith n’était que l’autre face d’une théorie des sentiments moraux fondée sur la sympathie. Et Montesquieu, tout partisan du « commerce civilisateur » qu’il fût, ne manquait pas de s’inquiéter des conséquences désastreuses de l’établissement de relations sociales fondées uniquement sur le sordide calcul de l’intérêt. C’est que le libéralisme n’est pas seulement cette face noire qu’analyse Losurdo. Tout comme le capitalisme lui-même, il a joué contre la société traditionnelle un rôle révolutionnaire. Mais c’est une époque révolue. On ne peut pas opposer un bon libéralisme (ancien) au mauvais libéralisme, celui d’aujourd’hui. Qu’on le veuille ou non, le libéralisme est devenu l’idéologie du pouvoir sans limites et face à ce nouvel ordre, il s’agit de penser une nouvelle politique de l’émancipation, une idée de la liberté radicalement différente de la liberté de l’individualiste possessif, une liberté qui s’épanouit dans le bonheur de vivre ensemble, enfin, ce qu’on appelait jadis, du temps de Marx, le communisme. 

    La suite excellente ici :

    http://denis-collin.viabloga.com/news/du-liberalisme-au-pouvoir-sans-limite

     

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