Selon l’approche libérale, un des traits caractéristiques de la société de la connaissance, c’est bien l’idée que nous sommes tous détenteurs d’un capital humain : notre savoir, notre intelligence. Le savoir sert alors de clef explicative à la compréhension (et la justification) des inégalités sociales. En bas de l’échelle sociale : les non-qualifiés, les vieux ouvriers, les ratés de la scolarité ; en haut, les knowlegde workers, les ingénieurs, les techniciens, les informaticiens, les chercheurs, bref, tous ceux qui sont dotés de compétences, de savoir-être et qui, à défaut, sont prêts à se former tout au long de la vie. Les diplômes ont désormais une date de péremption et le portefeuille de compétences pourra enrichir ou invalider les formations initiales. La reconnaissance sociale de la qualification n’est plus soumise au rapport de force entre organisations syndicales et employeurs mais désormais intégrée au pouvoir discrétionnaire du management. Ce type de raisonnement va parfois très loin : l’étude de Charles Murray et Richard Hernstein au sujet du quotient intellectuel de la population états-unienne montrait une corrélation importante entre le niveau obtenu par les tests et la position sur l’échelle sociale4. Dans cette optique, on devrait comprendre la condition sociale des afro-américains, des pauvres et des criminels comme résultant finalement de leur faible intelligence5. Cette grille de lecture libérale aboutit en fait à naturaliser les différences et les inégalités sociales. Sur le plan analytique, il s’agit bel et bien d’une lecture réductionniste car elle méconnaît le poids des structures et des rapports sociaux.
Signalons quand même les nombreuses critiques émises à l’égard de cette étude,
entre autres celles portant sur le caractère tout à fait biaisé de l’instrument de mesure,
puisque l’intelligence est mesurée à l’aune d’un modèle ethnique et classiste à
Selon l’approche libérale, un des traits caractéristiques de la société de la connaissance, c’est bien l’idée que nous sommes tous détenteurs d’un capital humain : notre savoir, notre intelligence. Le savoir sert alors de clef explicative à la compréhension (et la justification) des inégalités sociales. En bas de l’échelle sociale : les non-qualifiés, les vieux ouvriers, les ratés de la scolarité ; en haut, les ingénieurs, les techniciens, les informaticiens, les chercheurs, bref, tous ceux qui sont dotés de compétences, de savoir-être et qui, à défaut, son prêts à se former tout au long de la vie. Les diplômes ont désormais une date de péremption et le portefeuille de compétences pourra enrichir ou invalider les formations initiales. La reconnaissance sociale de la qualification n’est plus soumise au rapport de force entre organisations syndicales et employeurs mais désormais intégrée au pouvoir discrétionnaire du de Charles Murray et Richard Hernstein au sujet du quotient intellectuel de la population états-unienne montrait une corrélation importante entre le niveau obtenu par les tests et la position sur l’échelle sociale cette optique, on devrait comprendre la condition sociale des afro-américains,des pauvres et des criminels comme résultant finalement de leur faible intelligence Cette grille de lecture libérale aboutit en fait à naturaliser les différences et les inégalités sociales. Sur le plan analytique, il s’agit bel et bien d’une lecture réductionniste car elle méconnaît le poids des structures et des rapports sociaux.
Toute la quintessence de la stupidité droitière en peu de mots. beau challenge !
Les théories à la con et "utopiques" (Comprendre ici le marxisme....), la religion civile, le salut terrestre (Au moins, ce type de conneries chez Marcel Gauchet, ça a du style, ici c’est juste vulgaire). Le mythe du self-made man individualiste, la crapulerie collectiviste ? Tous les poncifs pavloviens de la non-pensée droitière qui se croît émancipée et surtout (termes à la mode) "politiquement incorrecte".
En gros, les anarchises, les libertaires et les marxistes sont des gens "inutiles et dangereux"...La comparaison virale n’est pas loin, mais on ne m’accusera pas d’approcher le point Godwin n’est-ce pas ?
riskman, qui s’en prend aux gauchistes aux cheveux sales est certainement un chantre de l’entreprise et du mérite.
Si on faisait un article tout aussi objectif sur la droite... ???
Les droitiers défendent les riches...parce que sont des salauds froids et cyniques....rentiers par la naissance.
! Arroser le haut pour que le bas en profite, tel une pyramide de flutes à champagne qui déborderait de riches bulles. Concrètement, les mesures libérales consistent en laissez-faire, en des principes de "liberté" pour ceux qui possèdent le capital... avec l’idée débile sous-jacente que c’est l’intérêt général. C’est l’expression idéologique des intérêts de la classe capitaliste, mais là je dois parler chinois pour toi (crois-moi, tu ne comprends rien pour le moment au baragouinage marxiste).
D’ailleurs, même parmi les "étatistes" comme tu pourrais dire (je dirai interventionniste perso), même le fantasque Keynes déborde de sympathie pour le travailleur : "La lutte des classes me trouvera du côté de l’intelligentsia cultivée plutôt que du prolétariat crasseux", ou quelque diatribe dans ce genre.
Pour l’instant les droitiers ne font qu’avancer que l’ophélimité (bonheur optimal du plus grand nombre) est obtensible par le libéralisme formel, ce que même les économistes les plus récents contestent lourdement, avec force de travaux de synthèse entre le néoclassicisme et le keynésianisme. A l’université "mes" droitiers libéraux étaient plus touffus que ça...