Si Frédéric Mitterrand s’était vraiment repenti, s’il lui restait une once de cet honneur qu’il est allé défendre sur TF1, il verserait l’intégralité des sommes qu’il a perçues grâce à la vente de son livre à un organisme ayant pour but de venir en aide aux victimes du tourisme sexuel en Thaïlande. On attend sa déclaration dans ce sens.
Nicolas Sarkozy ne cesse de réclamer qu’on le juge sur ses actes. Or, il se trouve que c’est exactement ce que font les internautes et, dans une certaine mesure, les médias traditionnels. Parmi les derniers actes en date du Président, les Français (et pas seulement eux) retiennent, entre autres, qu’il a accordé son soutien à des pédophiles notoires et qu’il a manigancé pour placer son fils Jean aux commandes de l’EPAD. C’est sur ce genre de comportements que citoyens et médias le jugent en ce moment. Et si leur jugement est négatif, les pontes de l’UMP sont malvenus de se plaindre qu’on cherche par tous les moyens à détruire (ou, pour le moins, à déstabiliser) le Président de la République. Au contraire, ils devraient remercier les Français et les médias de juger Nicolas Sarkozy sur ses actes, comme il le leur a demandé. Maintenant, la question qui se pose est : quelles conséquences le Président entend-il tirer du fait que ses actes sont désapprouvés par la grande majorité de ses concitoyens ?
Des conclusions ne pouvant que s’éclairer d’elles-mêmes, écrivez-vous ? Voilà un éclairage éminemment original, à défaut d’être lumineux. La gabegie à laquelle vous faites allusion dans votre dernière phrase est si réelle qu’elle a contaminé votre conclusion. Vous auriez pu dire... bien des choses en somme. Tenez par exemple : que Nicolas Ier gouverne en despote éclairé et qu’« il fait briller sur nous sa lumière » (Psaume 117, 26-27) ; qu’il « est la vraie lumière qui éclaire tout homme » (Jean 1:9) ; que sa parole « est une lampe devant mes pas, une lumière qui éclaire mon chemin » (Psaume 18) ; bref, qu’il nous en met plein la vue en nous jetant de la poudre aux yeux.
Ouais, sur une photo ça ferait David Sarkozy et Goliath Doucet. Mais quand même, si on plaçait Sarkozy deux mètres devant Doucet, ça pourrait donner des proportions acceptables, non ? A condition que Doucet ne mette pas aussi des talonnettes...
<<Jean Sarkozy est « le fils d’un génie politique ».>>
Hitler aussi était un génie politique : bien avant Nicolas Sarkozy, il avait réussi à se faire élire en promettant au peuple de rétablir la grandeur de la nation. Sarkozy et Hitler dans le même panier ? Ce n’est guère flatteur, pour l’un comme pour l’autre...