Si Jean Sarkozy est réellement choisi comme Président de l’EPAD, cela ne fera que justifier un peu plus la pertinence de l’appellation : Etablissement Pour les Abus de la Droite.
Lors du débat télévisé avec Ségolène Royal, le 2 mai 2007, Nicolas Sarkozy s’était engagé à « agir passionnément au service de la France, qui m’a tout donné ».« Il est venu le temps, pour moi, à 52 ans, de tout lui rendre », avait-il dit. « Si les Français me font confiance, je ne les décevrai pas, je ne les trahirai pas, je ne leur mentirai pas », avait-il encore ajouté. Et voilà que deux ans et demi après, à l’instar de Dieu le Père (référence : Evangile selon Saint Jean), il prouve à la France et aux Français qu’il les aime tellement passionnément qu’il leur donne Son fils unique (unique en son genre, pour être précis). Il faut reconnaître qu’il a tenu parole, le petit Nicolas ! Que pourrions-nous lui demander de plus ? Si, après ça, les Français ne le réélisent pas en 2012, c’est qu’ils sont bien ingrats. Quant à Jésus, pardon : à Jean, son destin n’est pas enviable, puisqu’il est destiné à être trahi et crucifié. Les Caïphe, Hérode et Ponce Pilate sont d’ailleurs déjà à l’oeuvre, comme le démontre leur feu nourri sur la toile...
Lors de la campagne, il a été copieusement fait usage (surtout à gauche) de ce slogan : « Tout, sauf Sarkozy ». Finalement, ce n’était pas idiot ! Le slogan refleurira certainement en 2012, agrémenté de : « Cinq ans de Sarkozy, ça suffit ».