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zetetikos

Actuellement professionnel de recherche en Gestion à Montréal, depuis la fin de mon master en Management obtenu à HEC Montréal, et doctorant en Philosophie, je fus pour quelques années professeur de Philosophie après mes études à l'ENS-Ulm. Je suis également titulaire d'un master recherche en cinéma et audiovisuel, conservant toujours une passion pour celui-là.

Très attaché à la culture française, et plus généralement à l'esprit à l'œuvre au sein de la civilisation occidentale, je suis toujours au fait, autant que faire se peut, de l'actualité, la politique étant avec l'Art mon autre grande passion.

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  • zetetikos 1er mai 2014 07:17

    J’ajoute que j’ai bien conscience que bartneski n’est pas Patrick Ewonde, mais puisque l’article a été publié ici, je l’ai donc commenté ici aussi, en m’adressant toutefois directement à son auteur...



  • zetetikos 1er mai 2014 06:51

    Quel texte indigent ! Vous semblez confondre grandiloquence et éloquence ! Vous devriez épouser Christiane Taubira ; vous formeriez un couple parfait de « précieux ridicules » que n’aurait pas renié Molière !

    Je passe sur vos délires préformatés, ressassant jusqu’à la lie le discours des anti-Finkielkraut primaires, dont l’absurde litanie - Dieu merci ! - se charge seule de son propre discrédit. Si vous êtes ingénieur Système informatique, eh bien vous devriez vous appliquer à vous-même vos compétences pour améliorer votre système de pensée, fort défaillant ! Comme aurait pu dire ma professeure de Philosophie en khâgne, « vous tournez en rond avec les mots sans en comprendre le sens »...

    Je passe aussi sur les propos - sans source sérieuse bien sûr, comme c’est commode ! - que vous prêtez à A. Finkielkraut, résultats de vos fantasmes délirants victimaires ; ils ne méritent pas qu’on s’y attarde plus que simplement pour faire votre analyse (au sens psychanalytique du terme).

    Toutefois, votre position victimaire, pur produit de consommation de la doxa commune, mérite qu’on s’y attarde un instant. Premièrement, la théorie. Il semble particulièrement grotesque - et montre du reste votre faible pertinence intellectuelle - de faire de Finkielkraut l’incarnation du Français de souche luttant contre ces pauvres immigrés africains (du Nord ou subsahariens), alors qu’il est lui-même issu de l’immigration, et dont les parents ont connu bien pire que la colonisation, l’équivalent de ce qu’a pu être l’esclavage à travers les camps de concentration, pire même, l’esclavage n’étant évidemment pas un génocide (on ne souhaite pas voir disparaître ceux que l’on exploite !). J’ose espérer - mais j’en doute fortement dans le même temps ! - que vous connaissez la définition de ce dernier (vous vous renseignerez dans un dictionnaire au besoin...).

    Deuxièmement, les faits. Votre tentative - si commune... - de faire la comptabilité des morts du passé pour mieux permettre la victimisation des fausses « victimes » du présent est, à la fois, abjecte moralement (qu’il faut avoir peu de respect de ceux-là pour les exploiter une seconde fois !), et pathétique historiquement. En effet, puisque vous semblez apprécier la logique comptable, mathématique, alors comptons : 6 millions de Juifs exterminés avec la volonté précise de le faire en quelques années seulement, 11 millions d’esclaves liés à la traite occidentale sur plusieurs siècles. Puisqu’en mathématiques, vous n’ignorez pas que la proportionnalité est importante, vous apprécierez laquelle des deux horreurs fut la plus « massificatrice ».

    En outre, vous passez sous silence (ce qui est si fréquent car cela évite bien commodément aux Africains de se regarder en face puisque vous aimez vous auto-dénommez un Africain) la traite intra-africaine qui, elle, a fait 14 millions d’esclaves (et qui est à l’origine même de cet esclavage du reste), ainsi que la traite arabo-musulmane, la plus volumineuses des trois, avec 17 millions d’esclaves (et qui perdura le plus longtemps, jusqu’en 1920). Vous ignorez aussi sciemment que seul l’Occident, par souci humaniste justement, a condamné son propre esclavagisme, là où les Musulmans n’en pipent pas mot, et où les Africains subsahariens continuent à le pratiquer allègrement ! À l’inexactitude de vos propos, vous ajoutez en plus la lâcheté ! Quelle belle âme, en effet, que la vôtre !

    De plus, la confusion que vous entretenez volontairement entre esclavage et colonisation appartient tout simplement à l’ordre du révisionnisme historique. Non la France n’a pas pillé l’Afrique, elle l’a développé ; tout ce que l’Afrique a d’infrastructures un tant soit peu modernes, elle le doit aux Occidentaux ! Que vous le vouliez ou non, peu importe, la réalité est là ! L’éducation, elle nous la doit. Les infrastructures sanitaires et de santé, elle nous les doit. Pas de chance pour vous, j’ai vécu 2 ans en Côte d’Ivoire avant les troubles ; je sais de quoi je parle ! Je ne brasse pas des clichés pour faire pleurer dans les chaumières...

    Vous sautez commodément, encore une fois, à des conclusions spécieuses tentant d’assimiler esclaves d’il y a un siècle et demi (!) avec des populations immigrées ou issues de l’immigration qui bénéficient des avantages à vivre dans un pays développé comme la France. Ce n’est pas un hasard, du reste, si les Africains si malheureux ici - n’est-ce pas ?! - se précipitent tous pour y vivre !

    Vos attaques contre A. Finkielkraut sont d’autant plus pitoyables que vous faites exactement ce dont vous l’accusez et que lui, par contre, ne fait pas : vous abusez de l’émotion et du sentimentalisme le plus dégoulinant, lorsque lui use de la Raison. Les Africains qui émigrent en France aujourd’hui ne sont en rien comptables des horreurs du passé commises non pas sur leurs ancêtres, mais sur les ancêtres de ceux que leurs ancêtres à eux vendaient aux Occidentaux. Effectivement, la traite transatlantique n’a pas eu de revenants en Afrique, donc les Africains d’aujourd’hui ne peuvent descendre que de ceux qui vendaient leurs frères. Oui, A. Finkielkraut constate le délitement de la culture française sous les coups de boutoirs d’immigrés qui ne cessent de se communautariser. Non, la France n’est pas black-blanc-beur ; elle ne l’a jamais été, et ne le sera pas demain non plus, car les Français ne veulent pas de cette nation balkanisée et réduite au rang d’auberge espagnole pour populations en manque d’argent qui préfèrent fuir plutôt que d’affronter la situation dans leurs pays d’origine. Le réveil n’en sera que plus rude pour tous ceux qui, aujourd’hui, refusent de prendre acte du fait que la population autochtone a dit stop à cette colonisation qui ne dit pas son nom.

     



  • zetetikos 1er mai 2014 05:37

    @ Scual : je n’ai absolument pas cherché à embrouiller quoi que ce soit ; j’ai au contraire répondu point par point à l’ensemble de votre argumentaire, qui consiste à enfoncer des portes ouvertes en répétant inlassablement la catéchèse véhiculée sans cesse par ces mêmes médias que vous conspuez par ailleurs en les rendant responsables de ce qu’ils ne cessent de dénoncer en permanence pour la grande majorité d’entre eux ! C’est le comble de l’ironie ! Les médias sont au contraire dépassés, parce que la doxa officielle que vous répétez aussi jusqu’à l’absurde ne fonctionne plus sur la population... Vous essayez de congédier le réel, mais comme l’écrivait avec brio l’écrivain et essayiste américain Philip K. Dick, « Le réel, c’est ce qui refuse de disparaître même lorsqu’on a cessé d’y croire ».

    Votre condamnation du « système » est un peu vaine, car en soi cela ne signifie pas grand-chose... En effet, qu’est-ce que le système ? C’est une notion vide de sens, si on ne peut la caractériser par quelque chose d’autre. Toute société se fonde obligatoirement et ontologiquement sur quelque chose de systémique, y compris ce que vous appelez de vos voeux lorsque vous écrivez « Vous remplacez le système par un truc solide et bien pensé pour empêcher ce genre d’intérêts particuliers de profiter des vides et manquements du système actuel « . Ce truc solide sera un système... Nous ne savons donc pas de quoi vous parlez exactement, à part céder peut-être aux théories complotistes.

    Plus on laisse la possibilité à un grand nombre de groupes d’exister au sein d’une société (non pas les désigner, c’est-à-dire prendre acte du réel, non les laisser exister), ce qui est le fondement même du multiculturalisme, plus on crée de la division, des lobbies, un » Je « hypertrophié prenant la place du » Nous " collectif. C’est justement ce que ne cesse de dénoncer Finkielkraut, beaucoup plus Français que Juif, au contraire d’un Bernard-Henri Lévy. Toutes les cultures ne peuvent cohabiter dans un même espace sociétalement construit, sans aboutir à une balkanisation ou à une libanisation (comme vous voulez) de la société en question. Nous en constatons tous les jours la réalité. Lévi-Strauss l’avait remarquablement compris et démontré, sans compter l’atteinte mortelle à la diversité culturelle humaine que paradoxalement on cherche soi-disant à défendre...

     



  • zetetikos 1er mai 2014 05:06

    Encore faut-il que tout le monde soit d’accord sur le problème en question ! smiley

    Je ne pense pas du tout qu’Alain Finkielkraut fasse ce que vous lui reprochez : chercher à mettre en valeur un groupe ou à dresser les groupes les uns contre les autres. Bien au contraire, tout son argumentaire est justement de dénoncer la montée des communautarismes, et il a d’ailleurs été l’un des premiers Juifs à avoir contesté l’usage abusif qui était fait de la Shoah par la communauté juive (dans son livre Le Juif imaginaire qui date de 1981 !).

    Il constate une dérive de la société française, incarnée pour lui par le multiculturalisme, la faillite de l’école, et un relativisme de mauvais aloi. je partage totalement ce constat, et constate à mon tour qu’alors que nous n’avons jamais autant parlé du vivre-ensemble, celui-ci ne s’est jamais aussi mal porté. Les attaques dont Alain Finkielkraut fait l’objet en permanence reviennent pour moi à attaquer celui qui dit une vérité dérangeante pour cette raison même. C’est l’illustration du proverbe chinois « Lorsque le Sage montre la lune, le sot regarde le doigt. »



  • zetetikos 27 avril 2014 19:19

    @ CorsairePR : vous racontez n’importe quoi !! Premièrement, c’est l’inverse, le nationalisme est la forme exacerbée du patriotisme, et je vous renvoie à la fameuse définition de Romain Gary, « Le patriotisme, c’est l’amour des siens. Le nationalisme, c’est la haine des autres. » Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les Nazis se disaient donc nationaux-socialistes, et pas patriotes-socialistes...

    De plus, le racisme ne naît pas du nationalisme (la xénophobie peut-être par contre), j’en veux pour preuve le fait que pendant longtemps on ait considéré les Noirs comme des êtres inférieurs, ceci était lié au rapport d’hommes blancs, et donc d’Occidentaux, que nous entretenions avec le reste de l’Humanité, et cela n’avait rien à voir avec les nations en tant que telles ; nous ne pensions pas être supérieurs parce que Français, mais supérieurs parce que Blancs...

    Quant à votre raisonnement sur le souverainisme, il n’a aucun sens pour la simple et bonne raison qu’en-dehors de l’Union européenne qui cherche à établir une sorte de fédéralisme, tous les autres États de la planète vivent le souverainisme, y compris les États fédéralistes comme les États-Unis. En outre, la volonté de plus en plus de territoires d’aller vers l’indépendance (l’Écosse encore maintenant, le Québec, etc.) prouve que ce concept est de plus en plus d’actualité. La dislocation des nations pour aboutir à la naissance de petits territoires clamant leur désir de souveraineté n’aboutit donc pas à la fin du souverainisme ! « Shanghaï n’est pas chinois«  : ahahah smiley Vous n’êtes jamais allé là-bas pour écrire une absurdité pareille !!

    La contradiction ne vous étouffe pas par ailleurs, avec votre dernière phrase, car si le capitalisme est sauvage, alors il n’est pas dirigé depuis la Maison-Blanche, et vouloir plus d’État tout en clamant que le souverainisme est mort et que dernier serait la conséquence du nationalisme (sic), là on est carrément dans le domaine d’une pensée »oxymorique«  ! 

     

     


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