Une chose que peu ont relevé :
1 - Il y a eu l’augmentation du coût des heures sup effectuées au delà des 35 heures, et défiscalisées en plus. BUT : Plus de pognon pour les travailleurs et plus de marge pour l’entreprise
2 - Maintenant, on dit, tu peux vendre tes rtt et donc travailler 39 heures au lieu de 35 par semaine.
Question : Comment seront payés ces rtt ? Au tarif 35 heures ou au niveau des heures supp (25% de mieux et défiscalisées ?)
Il me semble que ces mesures ensembles recèlent de la contradiction. Ne vaut-il pas mieux financièrement parlant pour un salarié de faire des heures supp mieux payées que de vendre ses rtt ? Et pour l’entreprise ne vaut-il pas mieux justement racheter des rtt que de faire faire des heures supp plus chères ?
Il me semble que oui. Si j’ai raison, cela signifie que le salarié se fait enfler et qu’il profitera dorénavant moins de la mesure du paquet fiscal sur les heures supp
Mais peut être est ce voulu.... car à ce moment ces fameuses heures supp ne couteront pas aussi cher que prévu (6 milliards je crois). Ce qui donne :
1- Plus de pognon pour l’Etat qui sera moins « en faillite »
2- La seule mesure du paquet fiscal qui pouvait vraiment bénéficier (à court terme) à la France d’en bas s’en trouve amenuisée
Prochaines mesures dans le style :
1- Le rachat de ces congés à la demande du salarié pour augmenter son pouvoir d’achat.
2- Plus tard : La possibilité pour l’employeur, en cas de surcroit exceptionnel d’activité, d’obliger les salariés à vendre leurs congés. Cela évitera le sur-développement du travail précaire d’intérim, baissera le coût pour l’entreprise, donnera du pouvoir d’achat aux travailleurs, même malgré eux !
3- Au passage, on défiscalise tout ça, comme cela on le vend au populo comme un moyen de gagner encore plus tout en annonant que la France est le pays où il y a bien plus de congés qu’ailleurs.
4- Plus tard : Les comptes sociaux virant encore plus au rouge du fait de la défiscalisation croissante du travail et du refus idéologique de taxer le capital à sa juste mesure, on rabâche que le système s’écroule et qu’il faut ouvrir au privé les services publics dans le but généreux et solidaire de les conserver pour tous.
5- ... on privatise en partie.
Et voilà, c’est gagné.
De la SF ? ? ? ? Espérons que oui