Bravo, Laurent, pour cet article et son titre qui m’a beaucoup fait rire.
Avec humour, on pourrait surtout dire qu’avec Nicolas Sarkozy, ce sont les citoyens qui vivent un long chemin de croix ou un supplice indien.
Quand on lit dans le « Canard Enchaîné » que cet homme insulte les policiers de Seine Saint Denis (je cite : crétins, connards )quand les résultats annoncés de ses services de police qui font ce qu’ils peuvent dans un contexte de plus en plus difficile et violent ne correspondent pas à....ses besoins politiques de Président de l’UMP candidat à l’Elysée, on voit bien le rapport entre cet homme et.... les autres.
Il est réconfortant de voir que citoyens et médias se réveillent aujourd’hui et que la dangerosité de cet homme pour tous les citoyens, pour la société, pour la démocratie soit de plus en plus reconnue par l’opinion publique (les sondages montrent bien que les citoyens ont peur, à juste titre, de Nicolas Sarkozy).
Au Conseil Général des Hauts de Seine, tout le personnel regrette Pasqua (c’est dire l’ambiance !!!) et son côté calme de méridional qui avait de la faconde. Evidemment, comparer Pasqua à Sarkozy sur le plan du comportement vis à vis de ses fonctionnaires -voir plus haut dans le 93- est assez instructif sur les caractéristiques personnelles diverses de ces deux hommes.
Mais, comme le disait Oscar Wilde en visant très précisément à l’époque un ancien caporal né en Autriche qui portait une petite moustache et qui était aussi excité qu’excitable : « l’ambition est le refuge de l’échec ».
La réussite et l’intelligence se démontrent en effet par elles-mêmes (Laurent et les ex-dirigeants de Mayetic qui recréent ailleurs qu’en France leurs succès français antérieurs le prouvent bien).
Quand on fait trop de communication sur soi-même (théorie du « moi, je »), outre la lassitude que cela génère vite, les citoyens finissent aussi par comprendre que trop de « communication tue l’homme communiquant » !
Nicolas Sarkozy devrait méditer ce proverbe chinois : « le vide de la pensée, même avec un grand vent, ne comble jamais le néant laissé par d’autres ».
Bon courage, Laurent.