Si l’article m’est bien sympathique sur certains points, Radix, je ne peux qu’être d’accord avec vous sur le traitement du gvt Uribe et de la Colombie en général.
Il n’y a pas un bon (Uribe) et des méchants (Farcs), mais bien une approche totalement erronée de ce qui se passe là bas, au profit d’intêrets géopolitiques qui dépassent largement le seul fait divers que sont les enlèvements.
L’auteur parle de l’infréquentable Chavez qui, jusqu’à preuve du contraire, garde les mains hors sang, et omet la collusion d’Uribe et des paramilitaires qui ont non seulement massacré à qui mieux-mieux mais ont aussi utilisé l’enlèvement comme moyen de rétorsion.
Le comportement politique d’Uribe est une copie conforme de celui des farcs, seul changent la position idéologique et les intêrets servis. Ce manichéïsme perpétuellement entretenu par les médias, que ce soit dans un sens ou dans l’autre, élude en permanence le peuple Colombien qui souffre au même titre des Farcs que de cette politique ultra-répressive. Maintenant il est utile de comprendre (sans la cautionner...) la démarche des Farcs et de dénoncer l’implication des politiques des deux grands partis dans les trafics en tout genre. Et c’est ici que Bétancourt vient biaiser l’information en focalisant sur un sujet porteur masquant l’ensemble des problèmes Colombiens.