Juste une petite taxe, rien de bien grave.
Bof, au point où on en est, une de plus... rien de bien grave... et si celle-là, on veut pas la payer, on pourra toujours abandonner le toutou ou le minou et on sera délivré de la petite taxe en plus !
Non, mais sérieusement, est-ce que vous comprendrez un jour qu’on n’en peut plus des taxes dans ce pays ? que les taxes dans ce pays ne vont jamais là où elles sont prévues ? qu’on en a marre que la réponse à tout, c’est "créons une taxe pour..." ?
Récemment, on voulait taxer les obèses, euh pardon la malbouffe pour éviter l’obésité ! on voulait aussi taxer les ordures au kilo, sus aux emballages inutiles !! au lieu de supprimer la malbouffe et d’imposer aux industriels d’utiliser moins de matières difficilement recyclables.
Une taxe par-ci, une taxe par-là, culpabilisons les consommateurs, les obèses, les propriétaires d’animaux au lieu de s’attaquer aux racines des problèmes.
Si au moins toutes ces taxes servaient bien leur but ! mais non, elles servent à boucher des trous budgétaires ici et là au gré des trous donc des besoins de renflouement. On avait la "vignette" qui n’est jamais allée aux personnes âgées. On remet une nouvelle taxe pour les petits vieux, et on s’aperçoit que ce n’est encore pas allé là où ça aurait dû. Et tout est comme ça.
Et puis à l’autre bout : corruption, pillages des convois humanitaires, distribution au compte-goutte et encore. Les denrées et les médicaments sont confisqués par les pouvoirs en place et sont revendus à prix d’or au marché noir ou pourrissent dans des entrepôts gardés.
Si une petite taxe pouvait éradiquer la faim dans le monde, je la règlerai avec plaisir mais aujourd’hui, je sais que cette petite taxe sera détournée de son but et que les enfants que je suis censée nourir, ne le seront pas. Alors je refuse votre idée d’une taxe supplémentaire.
Rien à voir avec un mauvais état d’esprit ou avec un refus de solidarité. C’est juste que votre idée n’est pas la bonne. Dans l’état actuel du monde, c’est une réorganisation sociale et économique qu’il faut, pays par pays.
Et avant de s’occuper de l’extérieur, commençons par éradiquer la faim dans notre pays. Car elle existe. C’est moins spectaculaire, certes, mais elle est là.