Si on est pommé dans une forêt, le bon chemin ne sera pas d’aller tantôt vers l’est tantôt vers l’ouest, car on dit centre, mais droite et gauche sont 2 directions bien opposées, c’est à dire opposées au regard des valeurs qu’elles poursuivent. Et les valeurs ici sont à comparer à des repères ou directions. Et suivre une bonne direction n’est pas pour autant suivre une droite rectiligne, c’est pourquoi ce que je décris ne correspond pas à raisonner en noir et blanc, le chemin étant toujours parsemé d’embûches, obligeant à faire la part des choses, des compromis... soit divers zig zag restant dans la bonne direction et non une direction toujours intermédiaire.
Mais avoir fait cette analogie avec une guerre d’un camp contre l’autre ne fait qu’étayer ce que je disais : le fait qu’être au centre donne un faux sentiment de pacifisme, mais ce n’est qu’une illusion d’optique, pour ne pas dire vision hallucinatoire.
Par contre c’est une grave erreur de jugement que de faire ce faux parallèle par ce positionnement intermédiaire entre communisme et front national : ne jamais perdre de vue qu’au regard des libertés, ces deux extrêmes se rejoignent, elles sont même identiques sur leur méthodes et le but poursuivi : choix d’une ligne directrice et objectifs pré déterminés par la classe politique, qui prime sur les choix individuels et donc ses libertés, et au moyen coercitif d’une dictature politique.
Quand au moyen de parvenir à des solutions équilibrées, nul besoin de tergiverser au centre pour y parvenir. C’est le mode démocratique qui répond à cette nécessité et non les contradictions flagrantes d’une voie du milieu.