Hello,
Désolé de relever deux grosses erreurs de postulat :
1/ 99% des artistes de vendent pas leurs droits aux industries du diversissements. 100% de ceux qui sont distribués, oui. Mais beaucoup d’artistes, en musique ou autre, ne divulguent pas leurs oeuvres, les commercialisent en direct ou les éditent ou le font faire sans pour autant atteindre la « distribution » que certains veulent nous faire prendre pour la diffusion. (distribution : marchand, diffusion : non-marchand)
2/ Les artistes ne vendent JAMAIS l’intégralité de leurs droits d’auteur, en tout cas c’est totalement interdit en France ; ils consédent les droits de diffusions et de reproductions de réprésentations originales des oeuvres dans les termes d’un contrat. Pour la musique, légalement, l’éditeur phonographique n’a aucun droits sur les paroles ou la partition, éditées séparément ; dans les faits, c’est une filiale « industrielle » qui édite aussi paroles et musique, en plus des disques.
Ainsi, pour que le téléchargement soit réellement dans l’esprit du droit à copie privée, il faudrait que le « partageur » autorise chaque « téléchargeur » (pas chaque téléchargement, hein) car si l’on ne « connaît » pas ceux qui téléchargent, on ne peut plus parler de « partage », mais de diffusion, même dans un cadre communautaire, sauf si le but exclusif de la communautée est l’échange de musique. Tricky, isn’t it ? Et par conséquence, les systèmes peer-to-peer des origines, uniquement musicaux, étaient bien plus proche de l’esprit « légal » de la copie privée, que ce qui va le remplacer, c.a.d. la capture de streaming et le stockage généraliste anonyme payant qui sont bien plus proche de la piraterie puisque cette diffusion génère des bénéfices qui ne retournent jamais aux auteurs.
On n’est pas sorti du sable !
Voir mon analyse (partielle et partiale).