« L’anglais est la seule solution viable de langue internationnale. »
Bonne blague. C’était une des pires choix possibles comme langue internationale, mais il n’y a pas eu de choix... l’iatlien, l’espagnol et paraît-il l’indonésien sont plus réguliers et surtout, l’anglais a une phonétique irrationnelle, sans règle, ce qui est je crois unique au monde !
« L’esperanto est tout juste voué à l’ammusement de quelques bobos »
Vous vous trompez : c’est l’anglais qui est élitiste, parce que pour arriver à un niveau fluent, celui requis pour beaucoup d’emplois, l’école ne suffit pas, et ce n’est pas une question de méthode pédagogique ni de nombre d’heures : il faut absolument faire des séjours linguistiques, des stages en GB ou aux USA. Les professions où l’on rencontre des fluent sont celles où les gens sont chaque semaine au contact de natifs, et pratiquent régulièrement : journalistes, diplomates, hauts fonctionnaires internationaux, traducteurs, interprètes, profs d’anglais, etc Pour l’immense majorité c’est « démerde-toi avec ton kitchen english »
« allez convaincre les quelques centaines de millions de personnes parlant déja anglais que dans un but d’équité linguistique, ils devront apprendre une nouvelle langue ! »
cela peut être progressif, à commencer par les interprètes , et par la reconnaissance comme langue européenne. Personnellement j’étudie l’espéranto tranquillement depuis deux ans, et c’est un vrai plaisir de découvrir une langue logique, débarrassée du fatras d’exceptions que charrient toutes les langues nationales, qui font leur charme mais encombrent la mémoire : l’espéranto demande environ dix fois moins de tmeps d’étude à niveau équivalent, c’est énorme comme disent les jeunes.
« Or, nous avons BESOIN d’une langue commune internationnale. Celle-ci est la première étape vers une meilleure compréhension inter-culturelle. »
Je suis bien d’accord, mais avec en plus une équité, un respect de toutes les langues, petites ou grandes. Actuellement, malgré le fait que son vocabulaire soit européen, seul l’espéranto répond à ce cahier des charges.
Depuis le temps que l’anglais est soi-disant international, la compréhension necessite toujours autant d’interprètes dans toutes les institutions... dans tous les congrès...