Bon, j’ai décroché, mais c’est parce que finalement, pour moi, le beau se « ressent », et statistiquement, il emporte l’adhésion sans avoir besoin de matraquage publicitaire ou de grandes théories.
Mais je suis sûr que d’autres ont du se régaler de cet essai. L’ouverture sur l’art libre de choisir le beau ..ou pas est selon moi une perversion.
En effet, si le beau entretient l’illusion qui nous permet de vivre, le laid nous ramène au commun qui peut être désespérant.
Et je ne suis pas masochiste. Baudelaire dans ses fleurs du mal a su trouver le beau là où on ne l’attendait pas. Mais certaines (beaucoup trop) oeuvres qui ne veulent qu’exprimer un sentiment, ou dénoncer une vilénie sont incomplètes quand les artistes ont pour cela négligé la recherche du beau, voire quand ils ne sont pas carrément des imposteurs.
Les grecs eux ont su tourner le dos à la facilité, au primaire, à l’immédiat nommé Génie par les crétins.
Moi, si une oeuvre n’est pas belle, j’en veux pas chez moi. La beauté n’est pas 100% de l’oeuvre, mais les 100% de l’oeuvre doivent être beaux.