Volatile encore des illusions sur les syndicats ?
Si le Père Blondel s’est fait payer son chauffeur garde du corps par la mairie de Paris ce n’est pas par hasard. Les instances des syndicats coûtent du fric et beaucoup : immeubles, voitures de fonction, chauffeur, déplacements, réunions, gueuletons, tailleur, coiffeur etc,... Croyez tout de même pas qu’il reste de l’oseille pour les grévistes. Pour cela il faudrait que les syndicats aient beaucoup plus de membres et comme ils mentent sur le nombre de manifestants, ils trichent sur celui des cotisants et ne publient ni leurs recettes ni leurs dépenses à tous les coins de rue. C’est encore plus mystérieux que les finances des partis...
Les syndicats, interlocuteurs privilégiés du pouvoir, ne représentent pas l’immense majorité des salariés, ils sont intégrés au système et en profitent...C’est la loi !
il fut un temps où, par exemple, pour trouver du boulot dans le « labeur » comme s’appelait jadis le travail des imprimeries de Presse, il fallait être cégétiste. Sans carte syndicale, l’embauché n’atteignait jamais la fin de la période d’essai. Voilà la démocratie syndicale. Et vous comptez sur les syndicats...Quel manque d’expérience ! De quel nid douillet sortez-vous donc Corneille ?
Oisillons, doux rêveurs ! Avec de telles illusions vous n’avez pas fini de vous faire plumer.
Revenez nous voir quand les choses seront plus mûres, s’il y a encore des travailleurs et des syndicats dans ce pays.
Bon dimanche !