Je regarde le spectacle de tout ces dissidents que la police de la pensée qualifie plus ou moins de rouge brun et je constate une constante : ils ... n’arrêtent... pas... de s’engueuler.
Pendant un temps je me suis dit qu’Alain Soral, qui certes peut se rendre insupportable et a un coté « je dis une chose, je fais le contraire selon comment on regarde » (réconciliation mais accusations communautaristes à tout bout de champ, je critiques la victimisation du CRIF mais mon site est rempli d’articles pointant comment mes « ennemis » (réels ou supposés) me persécutent lachement, etc.) était celui qui peut se fâcher avec tout le monde. Il semble néanmoins que même sans lui, cette clic n’ait aucun mal à se fâcher à tout bout de champ ou à faire de l’ânerie un peu pathétique. Voire Jean Robin qui se fait démonter sur son site pour des propos sur Camus manifestement bien diffamatoires, Bricmont qui énerve tout le monde d’un coup en faisant une tirade pompeuse et bien bête sur le 11 septembre, etc.
Etonnant comme tout ces gens que je vois dire à un moment ou à un autre des choses intéressantes et rares ont leurs phases de bêtises absolues. Peut être est ce la marque d’esprits libres, par opposition à des politiques ? Il n’y aurat pas tant de la tendresse que du desespoir dans un tel constat, car il revient à considérer qu’aucune contestation politique réellement dissidente n’a vocation à triompher.