S’il est aussi bête qu’il en a l’air, la démonstration est faite que j’ai à faire à un imbécile. Dans le cas contraire, c’est un tordu de la pire espèce. Mais ça, je le sais depuis longtemps.
Bon, pour ne pas être moinssé par ceux qui ne savent pas, « liberal », et non pas « libéral », c’est en effet, en Amérique, une certaine gauche progressiste - par opposition à conservateur (à ne pas confondre avec néocons). Et c’est probablement la confusion qui entraîné le PS vers ce libéralisme économique que nous connaissons, et qui a poussé Brérégovoy à libéraliser pour la France, la libre circulation des capitaux.
Voilà pourquoi « néolibéral » - évec un « é » français - se démarque clairement de « liberal » et n’a rien à voir avec la démocratie, bien au contraire, et désigne comme chacun sait, l’antithèse de l’État démocratique.
Frédéric Lordon sortons du cadre néolibéral : « rester dans le cadre ou sortir du cadre, c’est la seule question importante du point de vue du débat politique à venir. C’est cela la différence entre la droite et la vraie gauche. Quelles sont les contraintes structurelles qui forment le cadre en question ? Elles sont au nombre de trois, le cadre est triangulaires : premièrement le régime du commerce international, càd le libre échange et on y incorporera également la liberté des investissement directs, càd ce qui très concrètement autorise les délocalisations, (ah, il y avait une question concernant l’OMC : elle continue son petit bonhomme de chemin, et de temps en temps on sort le Lamy pour nous dire attention, ne cédez pas aux tentation protectionnistes, ce serait le retour à la guerre !) premier coté du cadre, le régime du commerce international ; deuxième coté du cadre, la finance foldingue, càd celle qui a donné l’accident des subprimes, la libération complète des marchés de capitaux, la licence des institutions financières de faire ce qu’elles veulent et de prendre en otage les pouvoirs publics et les corps sociaux censés pouvoir leur venir en aide quand elle se pètent la binette, troisième coté du cadre, le modèle de politique économique européen tel que il a délibérément organisé la surveillance des politiques nationales par les marchés financiers : c’est le fait que les marchés financiers et les créanciers internationaux sont devenus les véritables décideurs en dernier ressort des orientations des politiques économiques. La démondialisation qui est le contraire de toutes ces contraintes est l’autre nom de la sortie du cadre. »
Péripate, comme tous les trolls, ne construit pas : il détruit tous les jours ce qui a été construit la veille. A chaque intervention, il est vierge de toutes connaissances autres que ses mantras lesquels sont gravés dans le marbre de sa pensée : un peu comme le SO d’un ordinateur, gravé en ROM, ordinateur qu’on réinitialiserait à chaque fois qu’on l’allume, faisant ainsi table rase de tout ce qui a été inscrit en mémoire de masse.
Pardon à Caroline Courson pour ce hors sujet. Mais je crois que cette question du néolibéralisme n’est pas sans impact sur le rôle de la famille.