salut easy,
du fait que l’une des femmes demande la vie de l’enfant elle devient la vraie mère, voilà le sens du jugement de Salomon.
votre démonstration relativise bien les exaltés du web, ça manquait...
mais il ne faut pas oublier que le logos n’est pas détaché du corps, après tout il en émane.
un très bon exercice devant un clavier c’est de surveiller les mouvements de ses lèvres et de sa langue pendant qu’on lit et qu’on écrit, histoire de checker à quoi je me laisse prendre, où et comment et de quoi je prends mon pied exactement.
Sans le désir nous ne serions pas là non plus...
or ce désir passe par le discours.
des femmes ou des hommes peuvent devenir fous de désir non pas d’un pur film plastique mais en quelques mots (logos) bien placés de face ou sur un clacvier, ça ne fait souvent pas de différence, le mot irradie de pouvoir érotique.
donc séparer logos et corporel est correct en mode global, mais demeure insuffisant au microscope.
il en va de même pour éthos, si Hitler où Napoléon n’avaient pas fait passer de fortes charges érotiques personnelles dans leur pathos de l’éthos, ce serait resté sans effet.
et les foules ne se branchent sur cet éthos de tarés que sur un mode très érotique, ils les font littéralement bander (processus réciproque comme le montre Reich).
donc l’eros, dont Parménide rappelle qu’il est bien le premier des dieux, dans la mesure où il préside en douce à tout ce processus langagier, eros, qui est cousin sinon frère de eris, la lutte ouverte, voilà ce qui permet de confirmer qu’il suffit des mots du réseau pour que la guerre trouve déjà sa pleine dimension.