Les tokamaks n’ont rien apporté depuis 60 ans.
Iter n’est qu’un tokamak plus grand qui va engloutir 15 milliards d’euros, alors que les problèmes techniques des premières installations n’ont pas été résolus.
"Les disruptions sont des phénomènes connus depuis la réalisation des premiers tokamaks.
Elles sont définies comme « des pertes
violentes et très rapides (environ 20 ms) du confinement des plasmas de
tokamak qui peuvent conduire à des endommagements de la structure du
tokamak. Elles génèrent des charges thermiques sur les composants face
au plasma, des forces électromagnétiques dans les structures de la
machine et produisent des électrons découplés relativistes pouvant
perforer l’enceinte à vide »19.
Selon deux thèses récentes (Reux 2010 et Thornton 2011), plus le
tokamak est puissant, plus les instabilités du plasma ont des
conséquences importantes. Chaque génération de tokamak utilise un
ampérage plus important. En cas de disruption dans ITER, une
brève décharge pourrait atteindre environ 11 millions d’ampères
appliqués en une sorte de coup de foudre sur une surface de quelques
dizaines de cm, avec le risque de détruire le matériau de couverture de
manière bien plus importante que dans les premiers tokamaks
expérimentaux, voire l’étanchéité du tore. Selon la thèse soutenue par
Andrew Thornton à l’université d’York en janvier 2011, « Les
conséquences des disruptions dans les tokamaks de la prochaine
génération sont sévères, et les conséquences d’une disruption dans une
centrale électrique tokamak serait catastrophique »20.
Elles sont aujourd’hui présentées comme un « risque majeur »
pour les prochaines générations de tokamaks dont Iter, qui seront
beaucoup plus puissants que les précédents et qui ne pourront tolérer
les effets caloriques et électromagnétiques des disruptions, pas plus
que les flux d’électrons découplés à haute énergie (runaway electrons)21."