@frugeky
Le terrorisme intellectuel et politique qui caractérise la gauche radicale - et partant de là son sectarisme, qui lui est ainsi consubstantiel - empêche tout dialogue et processus de « réconciliation » entre les forces anti-libérales qui devrait légitimement offrir un front commun contre l’oligarchie et ses représentants, qui ne sont autres que les cadres des partis institutionnels UMP et PS, et leurs alliés (centristes, verts, radicaux etc...).
Le sectarisme de la gauche radicale se disputant d’ailleurs à sa schizophrénie, dans la mesure où celle-ci démontre une incohérence criante sur la question du libéralisme et de son opposition à ce dernier, puisque sur toute une série de sujet tant de société (mariage pour tous, GPA, multiculturalisme, antiracisme...) que de politique fondamentale (immigration, libre-échange et son pendant le protectionnisme, euro, politique étrangère...) elle démontre son alignement quasi complet avec les dogmes ultra-libéraux en vigueur, ainsi que son suivisme avec la stratégie de domination euro-atlantiste (Lybie, Syrie, Ukraine) et inlassablement relayés par les élites oligarchiques et les mass-médias sous leur contrôle.
Tant que cette gauche ne saura choisir entre des orientations parfaitement contradictoires, opérer une mise en cohérence de sa ligne politique, se dépouiller de sa vulgate anti-fasciste (qui a tout des oripeaux du fascisme véritable) d’un autre siècle, et surpasser sa capacité à subir et à infliger le terrorisme intellectuel su-visé, alors peut-être qu’une alliance de circonstance sera rendue possible. Pour le moment, rien n’est moins sûr.