Dans chacun des deux camps, qui a dit quoi ?
« Corses de merde »,
« Arabes dehors ! » ou le conte d’un Noël très corsé à
Ajaccio.
Tout commence la veille de Noël...
Jeudi 24 décembre : une école
vandalisée.
Les forces de l’ordre et les services
municipaux procèdent dans l’après-midi à l’enlèvement préventif
de 400 palettes de bois, d’une tonne de pneumatiques et d’un engin
incendiaire, indique la préfecture. Des feux ont été également
allumés et une école du quartier a fait l’objet d’actes de
vandalisme, précise une source judiciaire.
Nuit du 24 au 25 décembre : « Corses
de merde »
Peu après minuit, dans le quartier
populaire d’Ajaccio « Les Jardins de l’Empereur », "de
nombreux jeunes encagoulés", selon le sous-préfet de Corse
François Lalanne, allument volontairement un incendie "pour
attirer les forces de l’ordre et les pompiers dans un guet-apens".
Selon un des pompiers arrivés sur
place, ce sont 50 à 60 individus qui les attendent et jettent sur
eux divers projectiles. Alors qu’ils rebroussent chemin, les pompiers
sont attaqués par une vingtaine de personnes armées de barres de
fer et de battes de baseball.
Deux pompiers et un policier sont
blessés. Tiffany, une des pompiers présente sur les lieux, dira
plus tard sur BFMTV que leurs agresseurs ont lancé : « Corses
de merde, on est ici chez nous ! ».
L’intervention des forces de l’ordre
dure jusqu’à 2H45 vendredi.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/corses-de-merde-arabes-dehors-le-conte-d-un-noel-tres-corse-a-ajaccio_1749000.html