Le politiquement correct, je m’en fous ! Moi, c’est l’humainement correct que je défends.
Est-il humainement correct d’aller brûler des bougies sur une place en écoutant du John Lennon, du Brel ou du Piaf ? Puis de rentrer chez soi, avec la conscience du travail accompli, le travail du « politiquement correct » ?
Est-il humainement correct de nous laisser seriner du matin au soir par tous les médias, guidés par la main du politique, que ces attentats ne visent qu’un but précis : frapper le coeur de la jeunesse, symbole de liberté et d’art de vivre ? Non, ce qui est humainement correct, c’est de dire que DAESH, Etat que Hollande a attaqué, à la demande expresse d’Obama, nous fait la guerre en retour. Les tueurs de DAESH ne font pas dans la nuance subtile de concepts. Ils se foutent de l’âge des victimes ; ils feraient sauter une maison de retraite si cela pouvait avoir un impact plus large.
La guerre, ça ne fait pas le tri. Il y avait une autre option : ne pas s’immiscer en Syrie entre Genghis Khan et Attila, mais Hollande a préféré déclencher la guerre.
En conséquence, on est passé au stade de non retour possible : alors qu’on pouvait prévenir et contrôler les attaques très ciblées d’avant cette décision (dessinateurs caricaturistes, lieux de judaïsme), là plus rien n’est exclu. S’agissant d’une guerre, le sabotage d’une centrale nucléaire figure certainement sur la liste des prochaines cibles.