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Commentaire de Daniel Roux

sur De la nécessité d'un consensus socio-économique pour que la France puisse se réformer dans l'équité


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Daniel Roux Daniel Roux 5 septembre 2016 10:55

La plupart de ceux qui écrivent sur l’économie semblent ne pas vouloir voir que les dés sont pipés.

Il n’y a plus de capitalisme, seulement du capitalisme de connivence entre multinationales.

Il n’y a jamais eu de concurrence loyale et non faussée mais des règlements, des directives, des normes, des procédures, qui protègent les multinationales en rendant toute entrée sur un marché juteux, coûteux et risqué pour un entrepreneur lambda.

Il n’y a pas de marges de manœuvres budgétaires. L’endettement extravagant voulu par les conservateurs, type Reagan, pour réduire les programmes sociaux, ont produit des dommages collatéraux, les intérêts à versés, soit le deuxième poste budgétaire pour la France avec 48 milliards d’euros.

Les chiffres du chômage sont truqués aux USA ( et dans les autres pays développés). La comparaison du taux d’emploi des actifs entre 1980 et 2015 donne une idée de la réalité du chômage, affiché officiellement à 4% alors qu’il dépasse les 10%.

Les chiffres des PIB sont manipulés. De nombreux pays gonflent artificiellement leur PIB en y intégrant des éléments qui ne devraient pas y figurer, comme l’économie parallèle non taxée, par exemple.

Les principales Banques Centrales faussent les marchés en achetant des obligations souveraines, des obligations d’entreprises et maintenant des actions. Ces achats sont financés par du papier monnaie qui entre en concurrence avec la vraie monnaie, celle qui provient de la production réelle de richesse. La mauvaise monnaie détruit la bonne monnaie au détriment de ceux qui économisent pour financer leur retraite ou les études de leurs enfants, par exemple.

En imprimant autant de monnaie que les banques en demande, les Banques Centrales imposent les taux d’intérêts négatifs. Elles ont imposé, parallèlement, l’obligation, pour les banques, les assurances et au final, les particuliers à travers leurs assurances vies, d’acheter des emprunts à taux négatifs.

Les taux négatifs entraînent tous les taux d’emprunt vers le bas, conduisant à la ruine les banques et les assurances, les obligeant à prendre des risques insensés sur des produits plus risqués, risques mis à la charge des clients qui n’ont aucun pouvoir pour les contrôler, ni même les connaître.

Après les délocalisations massives, la révolution numérique, la robotique et l’intelligence artificielle, réduiront le nombre des emplois à pouvoir dans l’industrie et les Services.

La paupérisation des classes moyennes est inéluctable. Elle commence à montrer ses effets déflationnistes par le sous emploi des génération nées après 1970.

Le monde à changer de maître, les dictateurs ont remplacé les hommes d’état, les financiers ont remplacé les entrepreneurs, les chômeurs ont remplacés les travailleurs, les pauvres remplacent la classe moyenne.

Et tout cela, sans que vous vous en doutiez, car aucun de ces sujets n’est traité par les médias.


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