L’alllocution dans le Tarn d’hier. Seigneur aurait dit
ma grand-mère en levant les yeux au ciel.
Moi j’ai surtout vu un candidat qui fait semblant
d’avoir rien à voir avec les conséquences des politiques qu’il a soutenues ou
décidées (10 ans déjà aux responsabilités, on l’oublie).
Qui avec aplomb et culot en dénonce les effets comme
s’il n’ y était pour rien (plus on est haut dans la hiérarchie, moins on est
responsable ? ou se considère-t-on intouchable ?) pour nous dire
maintenant qu’il a les meilleures idées tout en nous proposant selon une marque
de fabrique maintenant bien connue des brouillons dont ils comptent bien nous
faire la surprise du véritable contenu quand nous nous serions à nouveau lier
les mains en lui donnant une majorité de courtisans représentant une alliance
politique gérée comme une centrale de chargés de clientèles.
Des aspirants élus dévoués mais bien embarrassés quand il faut
dire vraiment ce qu’ils vont réellement faire en se cachant derrière le dernier
gadget présidentiel pompeusement siglé CNR pour épater le pauvre peuple
décervelé que nous serions.
Je vois quasi en permanence maintenant quelqu’un qui
confond la posture du responsable avec la mise en scène d’un personnage
médiatique.
Visiblement ces gens comptent sur une large abstention pour
leur sauver la mise de justesse une fois de plus. Dans le quinquennat qui vient
de s’écouler le président et ses députés étaient déjà élus par défaut et ils n’ont
rien fait pour améliorer la démocratie. Cela ne peut plus durer. Je crois que
de la part d’E Macron et de celle de ses conseillers, c’est une grande erreur
d’appréciation de ce que nous sommes. La démocratie n’est pas un procédé parmi
d’autres avec ses expédients pour amener les gens là où on veut, c’est un
contrat de responsabilités réciproques et partagées.
Ne donnons pas raison à ces gens à propos de ce qu’ils
pensent de nous et retrouvons le chemin d’une politique de responsables et de
citoyens.