France, ta langue fout le camp !
La musique, cheval de Troie d'un impérialisme odieux
Les conséquences en seront dramatiques.
Un concert éducatif, des adolescents qui ont passé quelques jours dans un séjour thématique autour de la musique rock, offrent le fruit de leur travail aux spectateurs curieux ou occasionnels. Nous restons, intéressés et attentifs à déceler les futurs talents, les tendances de demain, les tics d'une génération qui monte.
La guitare électrique crache ses décibels : il n'y a rien de nouveau sous les projecteurs. La batterie frappe le tempo, le tour de force s'impose à la nuance ; c'est sans doute la jeunesse qui exige cette débauche d'énergie. Nos jeunes artistes sont les copies conformes des modèles qu'ils ont sous les yeux. Mêmes postures, même dégaine, mêmes déplacements. C'est amusant ; il n'y a rien à redire à cette affiliation légitime.
C'est du côté des chansons que mon âme d'amoureux de notre langue s'afflige et finit par souffrir. Pas un seul texte en français : il n'y a que de l'anglais, à peine audible, parfaitement incompréhensible. La langue n'est ici que prétexte à borborygmes. Là encore, nos artistes ne sont guère différents de leurs aînés.
Pourtant, je perçois une fois encore les prémisses d'une décadence nationale. La langue française est passée de mode, de saison, d'expression. Elle se meurt tranquillement, envahie de termes anglophones, rejetée par les élites et les créateurs, méprisée par les masses qui se vautrent dans la collaboration linguistique. Derrière cette trahison, l'adhésion plus ou moins implicite à une forme de pensée qui relève d'une dictature démoniaque.
Les indices sont nombreux de la débâcle prochaine. Les enseignes, les noms des magasins ou des entreprises, les journaux, les propos de nos si merveilleux animateurs à l'intelligence bien moins étincelante que leur sourire inexpressif, tout cela est le plus souvent dans cette langue invasive qui repousse notre français au rang de patois ringard et bientôt obsolète.
Qu'importe les lois, les préconisations du comité de francisation des mots, l'anglais écrase tout sur son passage avec l'approbation d'un peuple qui n'a plus de culture, plus aucune fierté. On se gargarise d'anglicismes, on se donne de la valeur en usant de tournures qui pourraient très bien être dites dans notre langue. C'est un snobisme macabre qui portera la responsabilité de la prochaine agonie de notre particularisme culturel.
Tout doit être dit et compris selon cette dictature libérale. Cinéma, chanson, commerce, sport, culture, l'anglais s'insinue, chasse les formes archaïques et exotiques pour laisser place à une pensée unique, inique, sordide et cupide. Observez attentivement les prétentieux qui cèdent à l'usage systématique de l'anglicisme, ils sont creux, n'ont d'autre but que l'enrichissement et la médiocrité.
Défendre notre langue est peut-être un combat d'arrière-garde. J'entends pourtant le mener jusqu'à mon dernier souffle, jusqu'à mon dernier mot. Il sera en français : vous pouvez en être certains et j'octroierai mes railleries et mon mépris à ceux qui tombent dans cette trahison honteuse. Ils se sont vendus à une conception de la société dont ils n'ont même pas conscience. C'est d'ailleurs ce qui leur manque le plus ; la conscience est une exigence morale qui échappe totalement à leur potentiel.
La langue française est notre bien le plus précieux. Elle nous permet d'appréhender le monde autrement. Elle est encore un élément d'une diversité culturelle qui a une nécessité. Chaque langue est indispensable à la variété des sensibilités. L'uniformisation recherchée par les tenants d'une langue universelle et anglaise n'est pas neutre. C'est un outil de domination économique et un merveilleux moyen d'asservissement des consciences.
De grâce, prenez vous aussi les armes ! Boutez de votre bouche ces chevaux de Troie que sont ces termes venus d'ailleurs. Il se dit souvent qu'ils sont plus courts, plus rapides, plus efficaces. Quel joli discours économique ! Il ne rend jamais compte de la richesse d'une langue qui n'a pas à se satisfaire de la réduction permanente de son lexique. La variété, la complexité, la nuance, la précision sont sans doute des exigences passées de mode. Notre langue les maintient tandis que le créole réducteur qu'on veut nous imposer est au service d'une pensée réductrice ! Les valets parlent et pensent en anglais désormais.
Francophonement vôtre.
Alors que j'avais écrit ceci, dans un pays où il y a seulement 18 millions de locuteurs de l'idiome à travers le monde, six jeunes filles honorent leur langue et explorent un monde musicale très personnel. Elles se nomment les « Rokoko Rosé » et méritent votre intérêt.
64 réactions à cet article
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On vous mettrait sous les yeux un texte en Français de quelques centaines d’années que vous seriez bien incapable de le comprendre...
La langue évolue lentement, le vocabulaire va beaucoup plus vite et on incorpore depuis toujours des éléments extérieurs.
Pensez donc aux centaines de mots latins issus de la langue d’envahisseurs ou les étymologies grecques qui souillent encore notre belle langue.
Amis lecteurs, qui ce livre lisez,
Despouillez vous de toute affection ;
Et, le lisant, ne vous scandalisez :
Il ne contient mal ne infection.
Vray est qu’icy peu de perfection
Vous apprendrez, si non en cas de rire ;
Aultre argument ne peut mon cueur elire,
Voyant le dueil qui vous mine et consomme :
Mieulx est de ris que de larmes escripre,
Pour ce que rire est le propre de l’homme.-
@slave1802
Si les langues évoluent lentement, les anglicismes se développent à grande vitesse, symbole de la colonisation des esprits en cours.
Ne pas comprendre que l’anglais s’impose et détruire notre richesse linguistique, c’est déjà être un colonisé dans sa tête. -
@slave1802
Ceci est une évidence
Je n’évoque pas une évolution qui est incontournable et relève de la vie des langues, je parle d’une capitulation culturelle devant l’anglaisDerrière cette défaite sans combat, il y a un modèle économique dominant et une acculturation générale
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@slave1802
Oui les langues doivent vivre et échanger. Mais combien de mots issus de l’allemand, de l’espagnol, de l’italien ont fait carrière ici, comparativement à l’anglais ? Il y a une différence entre l’arrosage et l’inondation, et dans la langue ce n’est pas qu’une question de quantité. -
Je vous invite tous à vous pencher sur les écrits de Claude Hagège, qui explique que le français bien propre du très grand Paris est la langue occidentale qui évolue le plus rapidement.
C’est pourquoi des italiens peuvent lire Dante, des anglais Shakespeare, des espagnols Cervantès.....sans problèmes.
Que nous ayons des difficultés avec Racine, et pire Rabelais, est donc fort logique, même Jules Verne est ardu pour des ados.
Nous sommes encore une exception culturelle malgré une tentative de fixation avec l’Académie.Mon cher Nabum, ce ne sont pas les anglicismes le danger, c’est l’inversion systématique des des adjectifs selon une structure nordique : un pur désir.
Çà reste français, mais la tentative de retournement des esprits est ici.-
@Montdragon
Vous me faites grand plaisir
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@Montdragon
Pour donner des exemples, les anglicismes débordent alors que dans d’autres pays, on y trouve des parades :
Au quebec : MacDonald vend des macCroquettes, en France des MacNuggets.
Au quebec : on magasine, en France, on fait du SHOPPING
Au Quebec : On butine sur la toile, on reçoit des pourriels, en France, on surfe sur le web et on recoit des Spam.La pub en France est envahi d’anglicismes inutiles et qu’on ne verrait pas dans d’autres pays. Ici, on adore pourrir notre langue, dans d’autres pays francophones, ils l’enrichissent avec des mots à eux. Ainsi donc, ils n’ont pas de STARTUP mais de « jeunes pousses », ils n’ont pas de smartphone mais des « téléphones intelligents ».
Ce pays français est complétement envahi par une sous-culture anglo-saxonne. On court derrière le rêve américain sans le connaitre. Ainsi, on voit fleurir les festivals de motards Harley où on peut faire des line dance (dance en ligne au Québec). Un exemple ?
http://www.americantoursfestival.com/site/fr/ -
@Montdragon
Je ne nie pas cette inversion, mais l’exemple est malencontreux. La forme un pur désir n’est pas une nouveauté, simplement elle n’a pas le même sens qu’un désir pur. C’est justement une des subtilités qui tendront à disparaître par l’assimilation des règles anglaises. Quant au niveau de ceux qui doivent l’enseigner, j’ai été surpris de constater voilà quelques années que parmi des étudiants en IUFM, rares étaient ceux qui savaient que un bel arbre devient au pluriel de beaux arbres. Pour eux, c’était des, le de les choquait ! -
Ne soyez pas si pessimiste....
La langue évolue pas toujours bien surtout avec les anglicismes venant du Web (encore un !!)Par contre le Rock en Français c’est assez rare à quelques exceptions, je peux en parler je suis amateur de métal et autres musiques bruyantes !Il est vrais que beaucoup de jeunes ne lisent pas ou mal.Les classiques ont moins la cote, mais c’est surtout se qu’on leur fait lire dans les collèges et Lycées qui ne vas pas !!!Je le voit pour mes gosses, c’est une catastrophe !!Les livres sont souvent des extraits ou alors des ouvrages pas épais......merci pour votre coup de gueule Nabum.-
@juluch
Les anglicismes sont l’avant garde d’une invasion prochaine
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J’ajouterai qu’on devrait se regarder le nombril et constater que la littérature est dans une mauvaise passe chez les gamins.
J’ai 39 piges et déjà à mon époque on était peu nombreux à avoir lus untel et untels...surtout de la SF et de la fantasy.
Si seulement ces mômes lisaient Games of Thrones, ils écriraient en français correct.
Au delà de l’envahissement supposé de l’anglais, c’est surtout la capacité à maitriser sa langue maternelle qui est en jeu.
Que le Volapuk ou l’angliche nous envahisse, je n’y crois pas..que les jeunes français soient des billes en ortaugraf et gramère ça cé sure !! lolilol-
@Montdragon
Je voulais dire que les principales lectures à l’époque était déjà SF et fantasy dans mon entourage...pourquoi pas ça fait rêver aussi. -
@Montdragon
C’est l’abandon de l’école qui est en cause
On lui donne tellement de missions ridicules que la plus importante passe désormais au second plan
Il est préférable d’éduquer le futur citoyen, consommateur et chauffeur que de donner les outils de la pensée ce qui au passage atteste d’une conception bien particulière de l’éducation !
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Quel pessimisme dans ce texte qui frise l’argumentaire réactionnaire. Ne pas envisager que la société française, mais surtout le monde francophone n’a pas la vitalité nécessaire pour se défendre et se développer, faire briller le français sous toutes ses facettes (et pas forcément au détriment d’ une autre, les jeunes bilingues ou trilingues sont de plus en plus nombreux, mieux formés d’un point de vue linguistique), c’est justement faire le jeu de la progression inexorable d’une langue que vous semblez haïr et qui peut être fort belle à pratiquer, l’anglais.
Chaque jour d’ailleurs combien de langues disparaissent dans que cela vous atteigne ?? Mais non il faudrait que le français retrouve une suprématie et devance l’anglais dans son usage pour que la Fraaaaance retrouve sa grandeur. C’est juste à contre-sens de l’histoire, alors que la langue et la culture française ne sont absolument pas reléguées aux oubliettes par l’humanité.Tenez, cet article pour vous consoler : https://lapartmanquante.wordpress.com/2015/04/18/francophonies/-
@Yann
Si refuser de penser dans une langue qui n’est pas notre langue maternelle est réactionnaire, je veux bien qu’on me brûle avec Michel Onfrai
Chaque langue est importante et je ne veux ni ne souhaite le retour du français langue internationale
Je refuse de toutes mes forces la progression simultanée de l’anglais et d’un mode de vie uniforme sur toute la planète
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@Yann
Vous me faites bien rire avec le manque de vitalité de l’espace francophone.L’espace francophone se développe hors d’une métropole de plus en plus étriquée et de plus en plus colonisée avec la complicité de nos hommes politiques trop souvent « young leaders »
En 2050 le Français sera probablement l’une des langues les plus parlée au monde, certaines études allant jusqu’à dire qu’elle serait la plus parlée.
Mais croyez vous que nos hommes politiques s’intéressent au développement futur de la francophonie ?
Il semblerait que non. Peut-être sont-ils plus préoccupés à signer secrètement le TAFTA dont malheureusement peu de citoyens connaissent l’existence trop occupés qu’ils sont à vibrer devant le sport ou la téléréalité ? -
@mac
Je vais dans votre sens, sans penser que la langue française deviendra predominante dans 30 ans.Effectivement, du fait de la forte croissance démographique de l’Afrique francophone et du rôle du français qui y est bien réel, et de plus en plus pratiqué dans cette partie du monde, cet idiome restera une langue internationale de premier plan. Mais ce sont des projections et on ne peut augurer du monde dans 30 ans avec toutes les crises environnementales qui vont nous tomber dessus, avec sa cohorte de guerres.Pour autant, sinous n’arrivons pas à nous entendre dans notre propre langue maternelle (ou alors j’ai mal formulé) c’est qu’il y a un malaise dans la culture et l’art de la discussion dans la langue de Molière... Relisez mon commentaire, lisez l’article que je lets en lien, et vous comprendrez que je suis plutôt optimiste concernant la place et l’usage de la langue française dans le monde. Et par la même occasion je mets en avant l’apprentissage et la pratique des langues étrangères, le bilinguisme au minimum, qui au delà des objectifs commerciaux et médiatiques, est un enrichissement personnel incomparable, renforçant altérité, empathie et philanthropie. -
@Yann
Oui, une négation de trop dans la deuxième phrase : Ne pas envisager que la société f...... A la vitalité nécessaire...Autant pour moi ;) -
@Yann
Je parlais de certaines études pas d’une certitude mais le Français a de fortes chances de figurer au palmarès des 5 langues les plus parlées au monde en 2050.
Le problème c’est que nos dirigeants français semblent plus occupés à lécher les bottes de l’Amérique pour assurer sa domination unique qu’à s’investir dans le développement de l’espace francophone... -
@mac
Tant que faire ce peut je me corrigerai sans rajouter une nouvelle faute : Ne pas envisager que la société française, mais surtout le monde francophone n’aient pas la vitalité nécessaire pour se défendre et se développer...Merci pour vos précisions. Concernant la deuxième droite qui est actuellement au gouvernement, elle semble effectivement plus intéressée par la vente des rafales et la propagations de guerres que de dialogues entre les peuples, d’échanges interculturels et de francophonie.Pour ceux qui savent lire entre les lignes et juger sur les actes, on aura compris qu’Hollande et consorts ne travaillent pas pour la France et ses citoyen(ne)s ni pour le français.Au passage c’est Michel Onfray. Je ne me précipiterai pas dans les flammes pour sauver la prose faible et les idées parfois fumeuses. -
@Yann
Tant que faire se peut... Décidément, j’arrête là, correction auto et manip difficiles sur plaquette.Je lis, hormis quelques bons articles, trop de textes rances sur ce journal malheureusement, raison pour laquelle j’ai arrêté mes contributions. Bon courage aux amoureux de la langue française et des idées constructives par ici ;) -
Bonjour Nabum,
Je suis pas contre mais je suis pas pour non plus, faut pas déconner...
Mais cela ne m’empêche pas d’aimer passionnément notre langue.
En Anglais, un mot véhicule au moins dix expressions.
En français, une expression peut avoir une foule de termes et ces nuances font que notre langue est un vrai casse-tête pour un étranger mais un vrai plaisir de gourmet que de l’utiliser à bon escient et je crois que c’est surtout la lecture qui apporte ces nuances.
Mais il est vrai que les jeunes ne lisent plus autant que nous. L’écran s’est substitué au livre.
Néanmoins, si vous avez à installer et à configurer un quelconque logiciel et que vous ne maitrisiez pas un tant soit peu l’anglais, cela fait de vous un pigeon magnifique, sans parler des difficultés, voire l’ impossibilité de le faire fonctionner correctement.@Montdragon
Vous dites : « Ce ne sont pas les anglicismes le danger, c’est l’inversion systématique des adjectifs selon une structure nordique : un pur désir.
Çà reste français, mais la tentative de retournement des esprits est ici. »Peut être, et bien que votre raisonnement me paraisse pour le moins spécieux, je ne vous contredirai pas, mais « un pur désir et un désir pur » ne relèvent pas particulièrement d’une structure « nordique ».
Ces deux locutions ont des sens très différents et sont employées selon l’évocation de sentiments distincts et non systématiquement dans l’idée de ressembler à l’anglais.
C’est du moins mon point de vue.-
@Hector
L’influence ne me chagrine pas, les évolutions non plus
Ce qui me désespère c’est de voir tant de gens abdiquer leur langue au profit d’une autre qu’il ne maîtrise absolument pas.
Soyons fiers de ce que nous sommes tout en acceptant de nous ouvrir aux autres sans leur laisser place nette.
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@C’est Nabum,
« Ce qui me désespère c’est de voir tant de gens abdiquer leur langue au profit d’une autre qu’il ne maîtrise absolument pas »
Croyez-vous qu’ils abdiquent parce qu’ils parlent une autre langue ?
Grosse erreur de jugement.
Jusqu’à quel point maitrisez-vous votre langue ?
Vous vous souvenez de Capelovici.
Il est mort depuis 4 ans et il a emporté ses mots avec lui.
C’était son métier en tant que linguiste, d’en connaitre bien plus que les autres.
Qu’est-ce que connaitre une langue ?
A partir de combien de mots dont vous connaissez la signification, les mots analogiques et les synonymes ?
J’ai de vieux dictionnaires de synonymes signé René Bailly d’analogies signé Charles Maquet.
Combien de mots n’y sont pas parce que la langue a évolué en fonction de toutes une séries de mots qui viennent de l’étranger ?
Non, il ne faut pas rigoler, le français est aussi une langue parlée, elle a aussi des lacunes et de mauvaises interprétations qui dépendent trop du contexte.
Exemple : Sans mots ou cent mots dans le sang, ne sent pas nécessairement le sens que l’on espère. -
Vous écrivez : Défendre notre langue est peut-être un combat d’arrière-garde.
Et si au contraire, c’était un combat d’avant-garde ? J’en fais le pari. Je compte beaucoup sur la maîtrise du Français de mes enfants. Je leur parle et leur lis du mieux que je peux dans la langue de leurs aïeux. Dans quelques années, quelques décennies, les français véritablement francophones auront un très gros avantage sur les orphelins linguistiques, qui, faute de parler correctement une langue maternelle, n’en sauront pas pour autant s’exprimer mieux dans la langue de l’empire. Et leur intelligence sera à l’avenant, ce qui ne peut se penser clairement ne pouvant bien se concevoir.
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@Giordano Bruno
Ce n’était qu’une tournure de pure forme bien loin de ma pensée
Je vous félicite
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@C’est Nabum
Je l’avais compris. C’était le moyen pour moi d’introduire mon discours. Merci pour votre article et pour les autres que je lis régulièrement avec attention. -
@Giordano Bruno
J’en suis flatté. Merci
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Ce que j’adore, c’est que ceux qui disent que le français n’est pas en danger nous parlent de FANTASY et de YOUNG LEADERS.
Au Québec, chaque mot anglais dans les écrits (journaux et revues) est généralement écrits en italique.
Fantasy est-il mieux que fantastique ?
Young leaders est-il mieux que jeunes dirigeants ?God bless les anglicismes
Entièrement d’accord avec Nabum : la langue détermine la pensée. Changer la langue, c’est changer la pensée. Le livre 1984 le démontre bien.
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@Alain
Savez-vous ce que sont les « young Leaders » ?
Peut-être que non étant donné votre commentaire.
Les « Young Leaders » ne sont pas traduisibles par « jeunes dirigeants » il s’agit plutôt d’une sorte de club que certains considèrent comme une preuve de la soumissions de certains hommes politiques français aux Etats-unis.
Un grand nombre de gens qui parlent de« young leaders » regrettent simplement que ce concept existe.
En outre vous aurez certainement remarqué une certaine amertume dans mon commentaire. -
@Alain
Nous devrions prendre exemple mais encore faudrait-il avoir quelques valeurs à défendre.
Je crains que l’acculturation soit la cause de cette absence de réaction.
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@mac
Non, je ne connaissais pas.
Mais en même temps, que je connaisse ou pas ne change pas le noeud du pb : les anglicismes nous envahissent partout. -
@Alain
La majorité de nos ministres est passée par là, leur « boss » aussi bien sûr. On ne mord pas la main qui nourrit. -
Hé oui, la « musique » farcie de mots anglais, les lamentables crétins de la french TV qui jargonnent en globish, la grande « distribution » et le commerce en général qui affectent de parler angloïde, les noms et les affiches délicieusement américanisés, les titres de films non traduits, j’en passe et des pires, – tout concourt au triomphe de ce que nos grands amis étazuniens appellent le « soft power » (pouvoir insidieux).
Il nous faut une Jeanne d’Arc pour bouter l’anglois hors de France.
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@ricoxy
Je ne pense pas que ce soit la bonne solution.
Il est nécessaire d’obtenir une conscience collective sur le danger qu’il y a abandonné progressivement notre langue.
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► C’est Nabum
« Il est nécessaire d’obtenir une conscience collective ». Une conscience collective ? Par quels moyens ? Il ne faut surtout pas compter sur ceux qui ont monopolisé la parole (les hommes ou les femmes politiques, les journalistes, les gens de télévision, les publicitaires, ni même sur les professeurs de l’Éducation dite nationale). Alors, sur qui compter ?
Pour moi n’existent que les prises de conscience individuelles, les « individuations ». C’est un travail de longue haleine, presque initiatique. Mais nous devons petit à petit reconquérir notre langue. Une « reconquista », en quelque sorte. Et puis alors, et seulement alors, on peut songer à former un Comité de Salut public, un Comité de défense de la langue.
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@ricoxy
Ne demandez pas à un rêveur de fournir des pistes
Chacun son travail, je crie et j’écris dans le désert -
Discours plutôt passéiste que j’entends pratiquement depuis que je suis né : alerte, notre langue va mourir, brrrrr.
Depuis des décennies beaucoup de chanteurs suedois et allemands chantent en anglais, regardent des films en VO anglaise, et figurez-vous que le Suedois et l’Allemand n’ont pas disparu, loin de là.
Pendant ce temps l’Anglais s’enrichit d’expressions françaises ; pendant ce temps la « langue des banlieues » n’est pas beaucoup plus belle à mes oreilles que l’Anglais ; pendant ce temps l’Espagnol est en passe de devenir la première langue aux US... dictature hispanique odieuse ?
Bref rien ne change, le centre de notre univers reste la franchouillardise.
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@tf1Groupie
Vive votre modernité
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@ l’auteur : La langue n’est qu’une suite logique de tout le reste !... Quand les gens ne savent plus communiquer entre eux sur un même sol, c’est que tout part à vau-l’eau !... La « france » coule mon ami !.... Pourquoi ??.. De moins en moins de « français » sur ce sol !./... Trop de « mélanges », trop vite !......Faut du temps pour un bonne « vinaigrette » !.. Mais du « temps » y’en a plus !.... 2 ou 300.000 migrants sur ce sol en moins d’un an !... Tous « noirs » certes !... Mais de tant d’ethnies différentes !.. De tant de pays différents. De tant de cultures différentes !... Et faudrait mélanger tous ceux-là à la mayonnaise déjà en cours !.... Ben non !.... Ca ne « montera » pas !.... Trop de poivre, trop de vinaigre, trop d’huile, d’un seul coup !... Et la mayonnaise est loupée !.....Faut jeter !... Et recommencer. Adishatz.
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@smilodon
Je vous en prie, n’allons pas sur ce terrain qui n’est pas mien.
Merci
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c’est sa langue qui détermine un sol !.... Cuissots ou cuisseaux ??.... Vendanges ou vent d’anges !!... Parents ou par an ??... Une « langue » n’est pas que « phonétique » !.. Un mot n’est pas forcément un « maux » !..... Un « mal » pluriel !.....Un val, des vaux !.... Un mont ??.. Un m’ont, un mon ??... La langue c’est tellement des lettres assemblées entre elles, écrites ou prononcées !...... La « langue » c’est tellement l’origine d’un peuple !...... Son histoire !... Sa géographie !......Ses guerres, ses paix !.... Si tous les autres n’y venaient que pour la respecter !... Au lieu de la dénigrer, cette « terre » !......Adishatz.
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@smilodon
commençons par le début ,votre précédente réaction ;2 ...,300 000 migrants !
j’ai raté quelque chose .
réaction suivante : « c’est sa langue qui détermine un sol ! »
j’ai toujours cru que c’était plutôt le choix de ceux qui vivaient sur un sol ,qui pour échanger ,et pour tous ordres d’échanges ,optaient pour la langue la plus communément pratiquée ,donc facilitant la compréhension entre locuteurs et auditeurs .
là aussi, j’ai tout faux !
je me permets de vous indiquer qu’il existe sur un fleuve une langue véhiculaire (par opposition à vernaculaire ) qui n’est utilisée que sur ce fleuve long de quelques centaines de kilomètres .
le TAKI TAKI permet aux piroguiers qui l’ empruntent de « communiquer » avec les divers habitants qui ont établi leur famille tout au long de ce fleuve . cette langue est composée d’un mélange de Français ,Brésilien ,Néerlandais ,Anglais.
l’utilité ? permettre à tous les habitants de pouvoir avoir des nouvelles du reste du monde ,commander ce que la forêt environnante ne fournit pas (carburant ,médicaments ,vêtements ,etc...) .
désolé, mais il y a beaucoup de NOIRS , des étrangers et quelques Amérindiens .
pas des centaines de milliers ,je vous rassure .
et pourtant ,là bas aussi c’est la France .
c’est fou ,non ?
penser qu’il existe des étrangers ,des Noirs (ou nègres ) ,des Amérindiens qui aient l’idée de créer une langue comprise par tous ,habitants des bords du fleuve et piroguiers , ça chamboule certaines idées préconçues ,non ?
pas si C... que ça ! et même plutôt réjouissant ,vous ne trouvez pas ,de savoir que diverses ethnies aient voulu créer un lien entre elles quand d’autres cherchent à les compter de façon fantaisiste .
la langue française peut continuer à être ce lien quelle que soit la couleur de peau de celui qui l’utilise .
à moins que, là aussi ,j’ai raté quelque chose .
bonne lecture !
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NABUM ,
je ne sais pas très bien à qui je m’adresse mais puisque les pseudo(-nymes ) sont eux aussi à la mode ,allons y !
UN MONDE MUSICALE à la fin de votre article . est ce bien nécessaire ?
Du Bellay et la Pleîade :défense et illustration de la langue française .
précision :je n’ai jamais étudié la langue anglaise .
mes études, (c’était mon choix respecté par mes parents (merci à eux) ,sont assez simples . allemand en première langue vivante ,latin ,grec, et occitan en deuxième langue .
bref ,un bac section A1 passé en 1970 .
comme vous (et depuis longtemps ) ,je note les utilisations de la langue anglaise dans presque toutes les occasions et ce qui ,il y a quelques années encore n’était qu’un étonnement ,devient maintenant un net agacement .
D’ AUTANT PLUS qu’il semble (selon des anglophones et anglophiles autour de moi ) que cet Anglais ne se transforme souvent en YAOURT linguistique débité sur les ondes des médias nationaux .
TOUTES LES LANGUES sont belles si elles contribuent à ce qui est leur objectif premier qui est ,selon moi,l’échange pour autant que locuteur et auditeur en partagent la connaissance même minimale .
mes enseignants ,mes maîtres que je remercie, avaient le souci constant de s’adresser à nous tous dans une langue et un vocabulaire qui paraissent sans doute à certains maintenant désuet voire obsolète .
LES MOTS étaient choisis ,la syntaxe rigoureuse et nous accédions de ce fait à des connaissances (il me semble) qu’ils nous transmettaient avec patience et que nous accueillions avec respect .
pour autant ,ce qui nous était transmis pouvait, sur le champ, faire l’objet d’explications ,de développements parfois illustrés d’anecdotes et de débats pourvu qu’ils soient argumentés .une langue est d’abord un moyen de communication orale et de ce fait nécessite une bonne audition . QUEL ELEVE EN 2015 a bénéficié d’une visite médicale ? peu certainement ! et la vue quand on souhaite passer de l’oral à la lecture( puis à l’écriture ou même simultanément) ?
quand nous nous exprimions en classe ,( ou ailleurs dans le pensionnat) ,il existait une exigence : trouver les mots justes et compréhensibles . plusieurs camarades étaient étrangers ,originaires des quatre coins du monde (certains m’ont même donné l’envie de découvrir leurs pays ).
pour obtenir la compréhension de notre enseignant ,il est assez clair qu’un certain calme était demandé .
quels sont à l’heure actuelle les niveaux de langue pratiqués ? TANT PAR LES ENSEIGNANTS QUE PAR LES ELEVES . le niveau d’exigence ,quel est il ?
pour la lecture ,pour y accéder (il y a, en France, plus de 5 millions d’illettrés !) ,tous les moyens ;tous les supports sont valides ,selon moi .
la bande dessinée comme le formulaire administratif en expliquant bien sûr leur nature et leur utilité .
j’ai été successivement enseignant en Français ,puis chargé d’alphabétisation puis je me suis spécialisé dans la lutte contre l’illettrisme . l’ensemble représente 35 ans .
EN GUYANE , j’ai découvert le créole et la créolité , nommé ensuite instituteur chargé d’alphabétisation dans un camp de réfugiés H’monghs laotiens (qui n’ont pas de langue écrite ) .
je suis heureux de constater que notre langue est revendiquée comme une richesse par beaucoup d’amis (francophones et bien plus encore) en Afrique ,en Asie et que nos amis d’outre- mer et d’outre- Atlantique en sont des vigilants gardiens .
la critique de « franchouillardise » que j’ai lue dans un message sur ce site me plait assez .
C’EST UN FAIT : NOTRE LANGUE permet la création de tels mots de même que je revendique parfois le droit de dire que certains sont peut être passés par la « bêtième ,la connième et l’asinième » .
merci pour votre article .
au plaisir de vous lire !
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@philippe baron-abrioux
Vous pouvez savoir aisément qui je suis
Ce pseudonyme n’est pas destiné à me cacher mais à identifier le personnage qui fait de la scène et qui écrit.
C’est une marque en quelque sorte.
Quant à la richesse et la variété de notre langue, j’en suis convaincu et c’est pourquoi je la défens quand d’autres s’offrent langue et cerveau liés à la mondialisation par un globish sans saveur
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@C’est Nabum
MERCI NABUM ,
veuillez, tout d’abord , me pardonner le début de mon message précédent ; certains pseudos sur ce site me semblent bien « pompeux » .
le « globish » tant utilisé semble dispenser de tout effort pour non seulement défendre« notre langue » (ce possessif indique bien qu’elle est un outil de partage ),comme vous l’écrivez ,mais aussi pour la transmettre à toute personne qui en a besoin dans sa vie quotidienne, en premier lieu (je pense au travail en alphabétisation ) .
parfois la découverte de cette langue ,qui est notre et devient leur , amènent certains de ses nouveaux utilisateurs à souhaiter en élargir le champ d’utilisation .(littérature ,théâtre ,poésie ...)
continuez donc vos activités de scène et d’écriture et surtout prenez y le plus grand des plaisirs !
P.B.A
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Il y a pire que l’intrusion de mots anglais dans le français ; c’est la copie servile d’expressions anglaises ou la transposition de mots anglais. Qui n’a pas pesté contre « opportunité » (occasion), « juste » (vraiment), « définitivement » (vraiment, à coup sûr), « compliqué » (difficile), « en termes de » (en matière de, en ce qui concerne), « alternative » (solution de rechange), « code » (règle ; code vestimentaire : tenue vestimentaire), « connexion » (relation), « expertise » (compétence, expérience, maîtrise, spécialité...), etc. etc. etc. J’en ai relevé plus de cinq cents couramment utilisés par ceux qui ont monopolisé l’écrit et la parole.
C’est sans doute encore plus dangereux, car il s’agit d’un pourrissement de l’intérieur.
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@ricoxy
Je suis d’accord avec vous
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Langue ce perd chez les jeunes... ou l orthographe... ? Je pense qu il y a aussi les effets d un plan académique, le changement de méthode d apprentissage de la lecture de l abécédaire a la semi globale a fait beaucoup de dégâts dans l orthographe de ma génération, on peut en voire les persécutions maintenant...
Désolé je suis d un avis différent, je pense que le langage n est qu un code pour ce comprendre, et que lorsque l on aura déjà tous le même, l humanité aura fait un grand pas en avant... on sera capable de ce comprendre entre nous déjà, les différentes cultures feront encore des différences intéressante a explorer, mais obtenir le même langage rendra cette exploration possible pour tous, les fans de bon livre ce conteront par milliard et l idée d une humanité libre et prospère pourra faire sont chemin partout, non, enfermées dans les dires d une seul personne mais de 7 milliard a l unissons voulant dire la même chose...les 7 premières secondes de la vidéo sont ce sur quoi je veut finir mon commentaire, une image vos milles mots donc,Peut importe la lecture, internet est aussi un livre sans fin.-
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L effet biberon, peut être bien...
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L’anglais, langue du colonisateur.
La sinistre Fioraso a ouvert la porte de l’université à l’envahisseur globish, dànnant un coup de poignard dans le dos à notre langue.
La langue, instrument de communication, véhicule aussi une culture, un mode de vie, un système économique et politique, et force est de reconnaître qu’aujourd’hui l’anglais est devenu la langue de la financiarisation du monde. Quand on parle économie ou finances, c’est soit en anglais, soit en utilisant une multitude de termes anglo-américains souvent incompréhensibles pour la plupart d’entre nous. Le langage des milieux financiers est, si l’on peut dire, un véritable charabia.
Car le langage que l’on prétend nous imposer « pour notre bien » évidemment, n’a pas grand-chose à voir avec celle de Shakespeare ; il s’agit du « globish », un sabir appauvri d’un millier de mots environ. Sabir capable, c’est vrai, de faciliter la communication de base (celle des aéroports, des hôtels, des offices de tourisme, des banques). Pourquoi pas ? Je m’en sers aussi. Mais peut-il véhiculer un véritable savoir ? Surtout dans les matières scientifiques, ou de droit ? Peut-être, mais en mettant le plancher très bas. Quels sont les étudiants francophones aptes à intégrer toutes les finesses d’une langue étrangère ? Peu, très peu, voire aucun. Donc le langage de des cours maintenant dispensés dans des écoles françaises de renom est obligatoirement pauvre, sans la richesse des nuances que permettent les synonymes, les tournures de phrases dans leur langue maternelle. Or l’université ne doit pas dispenser un savoir au rabais, ce qui sera fatalement le cas ; laissons cela aux « écoles de commerce », pétouillets de margoulins. Les Anglais lettrés sont d’ailleurs bien conscients de l’appauvrissement dramatique de leur langue, salopé par les Zétazuniens.
Mais le processus s’accompagne d’une volonté de conquête, à la fois économique, politique et culturelle. D’où le terme d’impérialisme justifié notamment par les propos de divers responsables politiques anglo-saxons. On pense évidemment à Margaret Thatcher, qui déclarait en 2000, lors d’une conférence donnée aux États-Unis, que « le pouvoir dominant est l’Amérique, le langage dominant est l’anglais, le modèle économique dominant est le capitalisme anglo-saxon » lien. On connaît moins les propos tout aussi brutaux mais plus détaillés de David Rothkopf, un ancien responsable de l’administration Clinton, qui valent pourtant leur pesant de cacahuètes : « Il y va de l’intérêt économique et politique des États-Unis de veiller à ce que, si le monde adopte une langue commune, ce soit l’anglais ; que, s’il s’oriente vers des normes communes en matière de télécommunications, de sécurité et de qualités, ces normes soient américaines ; que, si ses différentes parties sont reliées par la télévision, la radio et la musique, les programmes soient américains ; et que, si s’élaborent des valeurs communes, ce soient des valeurs dans lesquelles les Américains se reconnaissent… Les Américains ne doivent pas nier le fait que, de toutes les nations dans l’histoire du monde, c’est la leur qui est la plus juste, la plus tolérante, la plus désireuse de se remettre en question et de s’améliorer en permanence, et le meilleur modèle pour l’avenir » lien.
Nos députés sont-ils seulement conscients de cette situation ? Accepteront-ils la colonisation de la France ? (Pays qui, par ailleurs, a fait subir à bien des langues africaines et régionales le même sort !) Les déferlantes d’américonneries qui encombrent les programmes des lucarnes à décerveler et des boites à bruits laissent supposer qu’ils s’en branlent comme de leur première magouille…
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@VICTOR
"Le français, langue du colonisateur
Vous oubliez que c’est François 1er qui a imposé sa langue de Paris à tous les habitants de ses possessions.
Aujourd’hui, ce sont les dialectes bretons qui essayent de reprendre la main.
Vous ne suivez pas les festivités de L’Orient qui ont lieu tous les ans en été -
L’interceltique de Lorient, c’était le weekend du 7 au 16 août pour rappel
Combien de langues et de dialectes y a-t-on parlé ? -
@VICTOR
La légitime défense s’impose
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@C’est Nabum,
C’est marrant, l’histoire de France n’est rappelée que quand elle va dans le sens de ses propres paroles.
Si vous allez sur mon billet dominical, vous verrez un billet de circonstance.
Une opposition d’opinions qui transite d’abord en allers et retours et qui finit par passer à la vitesse supérieure sur le net à la vue de tous. -
@L’enfoiré
Je reçois une volée de bois vert alors que je n’ai fait que donner des impressions de voyage
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@Cher Nabum,
Non, il ne faut pas considérer cela ainsi.
Les différences d’opinions, c’est ça qui fait la richesse des relations.
Lisez ceci avec attention. Tout y est dit, mais ce n’est pas moi seul qui le dit.
C’est de la pure psychologie.
Vous imaginez-vous dans un monde imbécile dans lequel tout le monde dirait en tant que faux cul « Oui, tu as raison » et puis s’en irait avec une impression du travail accompli ?
Si j’ai choisi le pseudo que j’ai, ce n’est pas du tout dans ce but-là.
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Bonjour Nabum,
Je l’avais écrit avec mon billet récent sur le sujet
Je suis désolé de le répéter, si une langue ne se propage pas, si elle reste trop locale, elle disparaitra à coup sûr.
Oui, l’Afrique est la chance du français.
Mais pas du tout d’espérer contrer l’anglais par l’esperanto.
L’esperanto est un amalgame de différentes langues indo-européennes.
L’envie d’intégrer les gens par la langue est louable.
Mais cela ne marche pas.
Si vous restez Français à l’intérieur de vos frontières pendant vos vacances, j’ose le dire, vous enterrez votre langue et ma langue.
Multipliez vos déplacements, allez voir ailleurs et vendez notre langue.
Pas à la manière de Voltaire, lui a sut le faire pendant un temps.
L’économie, c’est cela qui fait vendre
La musique, bien sûr fait une différence.
Vous êtes-vous demandé pourquoi ?
La langue française est-elle chantante ?
N’avez-vous pas remarqué que l’italien l’est beaucoup plus, par exemple ?
L’opéra belcanto en français, c’est d’une pitié.
Non la chanson française n’est pas en cause, c’est bien autre chose.
Les voyelles ’o’, ’i’ et ’a" qui temrine les mots, le sont beaucoup plus.
L’anglais a une prononciation passe partout dans les chanson que le français n’a pas.-
@L’enfoiré
La propagation de l’anglais relève du virus mortel
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Finalement que des chantouillleurs crachouillent leurs insuffisances musicales conformes au niveau de l’oreille de nos contemporains incultes n’a que peu d’importance puisque les poubelles de l’histoire musicale les passeront au même broyeur !
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@Antoine
Je n’en suis pas certain
L’histoire ne retient que les dominants
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« C’est un outil de domination économique et un merveilleux moyen d’asservissement des consciences. »Réponse ! Idée ! Contre-attaque !ROoL : un projet pour la France, dans le monde entierL’exception culturelle française doit être remplacée par un principe,le principe culturel français.Il est temps de reprendre le contrôle
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