Les tentations du piratage étouffées ?
Nous sommes maintenant 18 mois après la publication de la loi DADVSI, et le résultat en est atterrant. Il est présenté ci-dessous sous forme à peine parodique.
Depuis une dizaine d’années se multiplient des mouvements collectifs délinquants, appelés selon les régions "rave parties", "bals populaires", "messes du dimanche", "anniversaires", dans lesquels les droits d’auteurs sont systématiquement contournés par l’exécution publique, hors du cercle familial strict, d’oeuvres musicales sans versements de droits, et dont le but est un enrichissement illégal basé sur la vente de pâtisserie et billets de tombola. Ces mouvements ont été favorisés par la baisse constante du prix des instruments de musique, maintenant accessibles au grand public, mais pour lesquels les usages ont débordé du cadre du droit à cause du comportement irresponsable d’une minorité de délinquants.
Il a été établi que ces mouvements sont liés au terrorisme, au grand banditisme et à la pédophilie. Ainsi par exemple, le 04/07/05 a eu lieu à Washington une marche contre la guerre en Irak dans laquelle les organisateurs ont diffusé sans acquitter de droits l’oeuvre des Rolling Stones Sweet Neocon.
Les sociétés détentrices de droits ont depuis longtemps tenté de sensibiliser les entreprises de lutherie à l’utilisation illégale de leurs produits. La plupart d’entre elles ont ainsi accepté des accords dits de "cease and desist", à travers lesquels elles acceptaient de cesser leur activité pour se mettre à l’abri de poursuites civiles et pénales. Ainsi en 2001, la société Fender, suite à une plainte de la Fondation Jimi Hendrix, a cessé la vente de guitares électriques et vend désormais des instruments ne pouvant interpréter que des oeuvres téléchargées légalement sur le site de cette Fondation. Ces efforts ont porté leurs fruits, et l’on constate désormais une baisse de la vente de lutherie illégale. Mais elle a été malheureusement compensée par des techniques criminelles consistant à utiliser des dispositifs de contournement, comme des casseroles utilisées comme instruments de percussion.
Les gouvernements se sont saisis du sujet, et ont coordonné de vastes mouvements de lutte contre le piratage. Ainsi, le 11/03/06 a eu lieu à Vienne l’arrestation de membres d’un gang de trafiquants, qui se désignaient eux-mêmes sous le sobriquet d’"Eglise luthérienne", et interprétaient en public des oeuvres chorales de Jean-Sebastien Bach, appartenant au hedge fund Cayman Bach Capital Ltd depuis que les accords internationaux signés sous l’égide de l’OMPI ont porté rétroactivement en 2002 la durée légale des droits d’auteur à 720 ans.
Dans le même temps, les détenteurs de droit se sont lancés dans la mise en oeuvre de procédés permettant de prévenir le piratage à la source, en faisant en sorte que les oeuvres diffusées ne puissent être dupliquées. Le premier procédé, mis en oeuvre par la société Sony/BMG, a été malheureusement déclaré illégal par un jugement civil de l’Etat de Hawaii. Il consistait à faire en sorte que tous les appareils de lecture d’oeuvres musicales s’autodétruisent à la mise en service. Par contre, les deux autres procédés ont donné satisfaction. Le premier, mis en oeuvre par la société Apple, consistait à créer une nouvelle forme de support qui ne pouvait être inséré que dans des appareils dépourvus de fonction de lecture. Elle a vendu plusieurs milliards d’exemplaires d’oeuvres ainsi protégées. Le second, mis en oeuvre par la société Microsoft, consistait à rendre les oeuvres non reproductibles en y superposant un enregistrement à fort volume de marteau-piqueur. Mais des problèmes de compatibilité sont apparus, les utilisateurs du premier procédé se plaignant de ne pas entendre clairement le marteau-piqueur.
Pour faire face à ce problème, l’Union européenne vient de lancer un projet appelé "musique libre", visant à normaliser les dispositifs de protection afin de permettre l’interopérabilité, et recommandant des modèles particuliers de marteaux-piqueurs. Elle prévoit également d’interdire la pratique du chant sur l’ensemble de l’Union, sauf dans le Tyrol qui a fait jouer sa clause de sauvegarde.
Il ne faut toutefois pas se voiler la gravité de la situation, et c’est bien le développement de la lutherie qui en est responsable et en profite le plus. Il serait donc normal que cette activité soit taxée au bénéfice de la création. Elle a manifesté son désaccord, étant déjà menacée d’une nouvelle taxe visant à compenser les pertes de recettes de la télévision publique française suite à la décision du gouvernement d’exonérer fiscalement les recettes des musiciens suisses diffusés en France (loi dite du "bouclier musical"). Mais l’Association des luthiers français a néanmoins déclaré accepter le principe d’une nouvelle taxe si cela permettait enfin de les décharger de leur responsabilité vis-à-vis du terrorisme, en particulier dans les cas de transport d’armes dans des étuis pour violons.
Les montants actuellement envisagés sont pour les claviers de 10,08 euros par octave et, pour les cordes, de 12,51 euros par corde. L’annonce de ce dernier montant a provoqué une vive réaction des fabricants de harpes, et une manifestation, très suivie en Bretagne. Le président de la République a rencontré les manifestants, et aurait déclaré à l’issue de cette rencontre que "les Bretons sont des cons". Les manifestants ont symboliquement offert à Mme Sarkozy une guitare à une corde. Par ailleurs, l’Assistance publique a attiré l’attention sur le fait qu’une taxe sur les amplificateurs sonores porterait également sur les appareils d’échographie médicale, et souhaiterait dans ce cas négocier un montant forfaitaire pour le droit de diffusion de tout signal à travers le corps humain, embryons inclus.
Le gouvernement a demandé à la société Fnac, indépendante puisque ne vendant pas de lutherie, un rapport d’expertise sur le sujet. Ce rapport conclut à la nécessité d’un "filtrage" de la lutherie. Ainsi, les instruments devraient avertir leurs utilisateurs de la légalité de leurs interprétations et, au troisième essai, se mettre d’eux-mêmes définitivement hors service. La Cnil a donné son autorisation à la création d’un "fichier national des instruments de musique débranchés", afin qu’ils ne puissent être mis en réparation. La société Steinway a proposé une technique dite de "marquage", consistant à repérer les notes les plus utilisées dans les catalogues de droits, et à ne pas mettre dans ses produits les cordes correspondant à ces notes. Il apparaîtrait ainsi que le si bémol de la première octave est relativement peu utilisé dans le répertoire, et peut être considéré libre de droits. Mais cette technique couvre aujourd’hui relativement mal les instruments ne reposant pas sur la gamme tempérée, comme la guimbarde.
Toutefois, le rapport Attali, commandité par le même gouvernement et soutenu par la société Publicis, propose une autre approche. Elle consisterait à inclure dans le prix d’achat des instruments de musique un contrat de location mensuelle des droits d’interprétation de l’ensemble des catalogues des sociétés détentrices. Mais cette approche a été vivement critiquée par la ministre de la Culture, qui a insisté sur le fait que le développement de la culture musicale française était pour elle indissociable de l’achat à l’unité de nombreuses feuilles de papier par tous les débutants au piano.
Une bonne partie de l’industrie penche actuellement pour le financement par la publicité. Chaque interprétation serait précédée d’un message publicitaire exécuté par l’instrument lui-même selon ses possibilités (violon, pipeau...). La société Google propose ainsi un procédé où chaque instrument serait relié à son dispositif AdSense et interpréterait des publicités contextuelles basées sur le profil de l’instrument créé par l’archivage pendant vingt-cinq ans de ses consultations sur son site YouTube.
Il reviendra donc aux hedge funds... euh au gouvernement français de choisir entre ces approches. Mais il faut insister sur le fait que le principal reste l’éducation des citoyens à l’usage légal des instruments de musique. A ce titre a été entreprise cette année une grande campagne de sensibilisation des élèves d’écoles primaires, avec le slogan "Pensez aux enfants de Mozart" et des vidéos de tsunamis, dans laquelle les enfants seront invités à chanter des oeuvres libres de droits, comme Le Bon Roi mérovingien (le mot "Dagobert" étant une marque déposée des fromageries de Haute-Normandie).
116 réactions à cet article
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A u début de l’article , je me suis demandé si c’était du lard ou du cochon..
Puis, cela devient clair , c’est bien du Forest déjanté, mais logique avec lui-même...
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L’eau ferriguneuse, non ...
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Djanel 6 février 2008 13:43Nous payons la défaite du socialisme depuis la chute du « mur de Berlin » parce qu’on nous a toujours dit et entretenu à gauche comme à droite qu’il n’y en existait qu’un seul le marxisme. Aujourd’hui plus rien ne s’oppose à la privatisation de tout ce que le monde contient. On s’approprie des œuvres musicales tombées dans le domaine public en publiant une nouvelle interprétation que l’on prendra soin de protéger par des droits à la propriété intellectuelle. On confondra exprès les droits ou l’absence de droit d’auteur (domaine public) exprès avec celui de l’interprète et le tour de passe-passe est joué, ils viennent de vous voler Blanche Neige qui est maintenant la propriété de Walt Disney pour les Américains ignorant l’origine de l’œuvre qui était tombé en France dans le domaine public depuis si longtemps.
Voici un lien pour une œuvre dont l’auteur n’a jamais revendiqué ses droits. C’est un monument historique de la chanson française qui pendant la guerre fut l’un des hymnes chantés par la résistance avec « Le chant du partisan », je veux parler de « La complainte du partisan »
C’est une interprétation sublime de John Bliemer et vous remarquerez que sur la fenêtre vidéo, il est écrit : « Leonard Cohen The Partisan by John Bliemer » ce qui signifie chanson de Léonard Cohen interprété par John Bliener…………………………etc…………….. ……
http://www.youtube.com/watch?v=dmDDyDH1JAo&mode=related&search=
Tout le monde croit que Léonard Cohen est l’auteur de cette chanson alors qu’elle est l’œuvre de « Emmanuel d’Astier de la Vigerie dit "Bernard" dans la résistance » et la musique d’Anna Marly décédé en 2007. voici un lien vers un site qui veut entretenir sa mémoire. Malheureusement vous ne pourrez pas écouter entièrement les interprétations puisqu’elles sont la propriété des éditeurs de musique : http://www.leonardcohensite.com/partisanfr.htm. Il vous faudra Real Player pour écouter les extraits mis à votre dis position.
Bien sur que Léonard Cohen est honnête puisqu’il ne cache pas l’origine de la chanson néanmoins, il se l’est appropriée en corrigeant le texte ce qui a détruit en partie sa signification. Et ainsi cette chanson devenue propriété de léonard Cohen est protégée par ses droits d’auteur que ses éditeurs peuvent faire valoir à tous moments. Si vous n’appelez pas çà du vol. Et c’est pourtant c’est ce que permettent ces lois sur la propriété intellectuelle. Un scandale puisque l’on s’approprie de la culture et de tout ce qui n’appartient à personne.
Et en allant plus loin et en quittant le monde de l’édition vous verrez des multinationales poser des brevets sur les substances actives de plantes médicinales utilisées par les amérindiens en Amazonie et en Amérique centrale. Ainsi un jour, si ces peuples voulant exploiter leur médecine traditionnelle et les substances actives qu’ils utilisent avec les plantes, ils ne le pourront plus le faire parce que ces substances seront devenues propriétés intellectuelles des multinationales américaines et européennes qui se protégeront juridiquement avec le droit américain qui s’impose par la force au monde entier.
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Djanel 6 février 2008 13:53Un moinseur de droite est passé plus vite que son ombre ce qui me réjouit parce qu’en agissant ainsi ils ont fini par nous révéler leur carence intellectuelle en face de nous.
Vive la gauche nom de dieu.
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Djanel 6 février 2008 15:42C’est bien vrai çà. Les gens qui votent à droite n’ont pas de cervelle de +4 je suis passé à –1 et pas uns ne s’est arrêté pour justifier son jugement. Si ce n’est pas une lâcheté, alors dites moi ce que le mot courage veut dire maintenant.
Je vous rappelle qu’en votant ici négativement, vous votez contre la résistance, je n’ai pas choisi au hasard cette chanson. Comme l’UMP se réclame du gaullisme. Comment se fait-il qu’un des hymnes de la résistance soit si mal traités par eux ? Comment peut-on laisser un éditeur étranger s’emparer commercialement d’un monument de la résistance dont de Gaule lui-même avait rendu un hommage ? L’UMP n’est donc pas patriote en reniant ses idéaux issu du gaulisme.
Je dérape encore moi le pauvre résistant esseulé à la Sarkomanïa
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Djanel 6 février 2008 15:46C’est remonté à + 2. Il y a de résistance ne perdons pas courage.
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@ DJANEL
"Je dérape encore moi le pauvre résistant esseulé à la Sarkomanïa".
???? N’en fais pas trop là ...
"Vive la gauche nom de Dieu"
Tu as le droit d’être de gauche. Tu dénigres la doite et sa pensée par le plus bête des arguments : l’accusation d’infériorité intellectuelle. Tu es donc un abruti de gauche (je ne parle pas de la pensée de gauche qui se défend comme celle de droite, mais bien de toi !)
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Concernant l’article cette fois, merci bien pour cete bonne tranche de rigolade, excellent texte ! Sur le fond,ayant déjà débattu avec vous sur le sujet, nous ne sommes pas d’accord sur la meilleure méthode à employer pour la rétribution des artistes et l’incitation à la création originale, mais je ne peux que m’incliner devant votre papier !
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Djanel 6 février 2008 17:30Mescalina
La mescaline une drogue aussi sauvage que le LSD.
Vous me reprochez exactement ce que vous faites en employant le mot abruti pour me qualifier.
Faut-il que je vous apprenne à lire parce que dans mes commentaires, je fais remarquer aux lecteurs que l’on a voté négativement contre mes commentaires sans justifier son jugement.
Et pour vous voici un couper-coller d’un passage de mon texte que je place entre des guillemets « en agissant ainsi ils ont fini par nous révéler leur carence intellectuelle en face de nous. » Ce n’est pas la personne qui est jugée ici mais sa manière d’agir qui nous révèle ses carences. Forcément, ce jugement est juste puisque sournoisement ni vu ni connu, ils nous décochent courageusement des points négatifs tout en restant silencieux. Si pour vous agir comme çà, c’est être vertueux laissez moi vous mépriser, en me torcha…..
Lequel de nous deux contredit ses valeurs morales, Vous ou Moi ?
Vous puisque vous n’avez pas l’air d’apprécier que l’on accuse les autres d’êtres en « infériorité intellectuelle » et en même temps vous me traitez d’abruti. J’écris souvent mal et même très mal mais j’évite au maximum de me contredire parce que j’ai appris que mes contradictions révèlaient mes erreurs. Vos jugements moraux formulés contre moi sont donc faux puisqu’ils sont en contradiction avec vos propres valeurs. Si vos jugements sont bons vos valeurs sont fausses ou dans le meilleurs des cas, entachées d’hypocrisie.
Qui doit réfléchir sur lui-même pour éviter l’erreur ?
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Djanel 6 février 2008 17:40Contre Sarko
Etre de gauche ce n’est pas un droit, c’est un devoir.
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@ Djanel, sur le CD en ma possession il est mentionné : "The partisan (A. Marly - H. Zaret - Bernard) 1969 Stranger Misic Inc. Reprinted by permission.
"... Un vieux homme dans un grenier,
"Pour la nuit nous a caché
" Les Allemands (sic) l’ont prisent (sic)
"Il est mort sans surprise ... "
?♫
?♫
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Ni dieu ni maitre. Je n’ais pas d’ordre à recevoir.
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les allemands l’ont pris !!!
surement la meilleure reprise de noir désir, j’aimerai connaitre l’origine de la chanson
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Djanel 6 février 2008 23:03Il y avait un lien dans mon commentaire cher lecteur. Vous ne l’avez point vu.
Le voici à nouveau pour vous :
http://www.leonardcohensite.com/partisanfr.htm
COMPLAINTE DU PARTISAN
Les Allemands étaient chez moi
On m’a dit résigne toi
Mais je n’ai pas pu
Et j’ai repris mon arme.Personne ne m’a demandé
D’où je viens et où je vais
Vous qui le savez
Effacez mon passage.
J’ai changé cent fois de nom
J’ai perdu femme et enfants
Mais j’ai tant d’amis
Et j’ai la France entière.Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a cachés
L¹ennemi l’a su (Les Allemands l’ont pris)
Il est mort sans surprise.
Hier encore nous étions trois
Il ne reste plus que moi
Et je tourne en rond
Dans la prison des frontières.Le vent souffle sur les tombes
La liberté reviendra
On nous oubliera
Nous rentrerons dans l’ombre
Paroles : Emmanuel d’Astier de La Vigerie dit "Bernard".
Musique : Anna Marly
écrit en 1943, à Londres. -
Djanel 6 février 2008 23:15Il y avait un lien dans mon commentaire cher lecteur. Vous ne l’avez point vu.
Le voici à nouveau pour vous :
http://www.leonardcohensite.com/partisanfr.htm
COMPLAINTE DU PARTISAN
Les Allemands étaient chez moi………………………………………………………………...
On m’a dit résigne toi …………………………………………………………………………...
Mais je n’ai pas pu ………………………………………………………………………………
Et j’ai repris mon arme…………………………………………………………………………..Personne ne m’a demandé………………………………………………………………………………..
D’où je viens et où je vais………………………………………………………………………………...
Vous qui le savez…………………………………………………………………………………………..
Effacez mon .passage……………………………………………………………………………………..
J’ai changé cent fois de nom…………………………………………………………………………….
J’ai perdu femme et enfants……………………………………………………………………………..
Mais j’ai tant d’amis …………………………………………………………………………………….
Et j’ai la France entière………………………………………………………………………………….Un vieil homme dans un grenier………………………………………………………………...
Pour la nuit nous a cachés……………………………………………………………………….
L¹ennemi l’a su (Les Allemands l’ont pris)……………………………………………………...
Il est mort sans surprise………………………………………………………………………….
Hier encore nous étions trois ……………………………………………………………………
Il ne reste plus que moi………………………………………………………………………….
Et je tourne en rond……………………………………………………………………………...
Dans la prison des frontières. …………………………………………………………………...Le vent souffle sur les tombes…………………………………………………………………..
La liberté reviendra……………………………………………………………………………...
On nous oubliera………………………………………………………………………………...
Nous rentrerons dans l’ombre……………………………………………………………………
Paroles : Emmanuel d’Astier de La Vigerie dit "Bernard"……………………………………...
Musique : Anna Marly………………………………………………………………………….
écrit en 1943, à Londres………………………………………………………………………… -
Djanel 6 février 2008 23:25C’est encore raté. Pas pu l’envoyer dans sa mise en page. Ce n’est pas lisible, tant pis. Vous pouvez toujours cliquer sur le lien. Qui est un site qqui rend hommage à Léonard Cohen, Anna Marly, Emmanue d’Astier de la Vigerie.
Si vous voyez une morue passer. C’est Haddock qui s’est échappé de son paddock
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La mescaline une drogue aussi sauvage que le LSD.
Ah bon ?!!!
DJANEL, pour l’ensemble de votre oeuvre sur AV :
Quelle pédanterie… C’est bien parce que j’ai quelques minutes à perdre que je prends la peine de répondre à votre prose. Alors déjà, « révéler leur carence intellectuelle en face de nous », cela n’est pas français. Je pourrais passer mon temps à décrypter vos phrases sans queue ni tête, vous êtes un sophiste de bas étage complètement halluciné, vos arguments sont fallacieux, vous allez me reprocher de ne pas démontrer, je ne peux pas (la tache est trop grande) et n’en ai pas l’envie, vous êtes persuadés de détenir la vérité, d’être intelligent, vous balbutiez des concepts philosophiques (la Morale) sans les maîtriser, du grand n’importe quoi, vous êtes tout simplement stupide. Je ne vous répondrai plus, déjà trop de temps de perdu, vous n’en valez pas la peine, vous êtes un "Lerma". Torchez-vous à satiété !
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Merci pour l’article.
Pour les fans de la defense a tout prix des droits d’auteurs et les derives que cela entraine, je vous recommande la lecture de "Noir" de K.W. Jeter.
Nettement moins comique que votre texte
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Djanel, sur n’importe quel autre site/forum, vous auriez deja été averti/banni pour usage abusif de ’post’ a repetition.
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@Djanel
Bonjour,
Vous dites « Comme l’UMP se réclame du gaullisme. Comment se fait-il qu’un des hymnes de la résistance soit si mal traités par eux ? »
Peut-être un début d’explication...
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Hum... en fait point besoin de nouveau système en fait. Amazon.fr résoud tous les problèmes ! J’ai acheté 14 CD hiers, dont 8 sortis en france il y a moins d’un mois, le tout m’a couté 65 euros, frais de port compris, soit 7 euros environ par album. Du génial non populaire dont voici la liste :
Fair to midland - Fables from a Mayfly The mars volta - The bedlam in goliath King’s X - Gretchen goes to nebraska Helmet - Meantime Melvins - Stoner Witch / houdini Agua de Annique - air The Ocean - Precambrian Coheed and cambria - no world for tomorow Sleepytime Gorilla museum - in glorious times Symphony X - paradise lost Melvins - Houdini O’Riley - True love waits O’Riley - Hold me to this Bush - Sixteen stonesCes CD sont trouvables dans la section "Neuf et occaz", me seront livrés sous 8 jours par une société US, en état neuf. J’aurai le plaisir d’avoir de belles galettes avec Artwork, un son parfait etc. Et je précise, TOUS les albums existant ou quasi peuvent être acquis à ce prix.
Quel est l’intérêt, pour cette somme, de se coltiner des mp3 pourris, ou de télécharger légalement à 1 euro un fichier dématérialisé qui coûte plus cher pour avoir in fine un produit beaucoup moins bon ???? Mais 7 euros c’est peut être encore trop cher...hum....
Que l’on m’explique !
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Hummm... la solution existe deja... 65 euros pour 14 albums en CD et en neuf...
Fair to midland - Fables from a Mayfly The mars volta - The bedlam in goliath King’s X - Gretchen goes to nebraska Helmet - Meantime Melvins - Stoner Witch / houdini Agua de Annique - air The Ocean - Precambrian Coheed and cambria - no world for tomorow Sleepytime Gorilla museum - in glorious times Symphony X - paradise lost Melvins - Houdini O’Riley - True love waits O’Riley - Hold me to this Bush - Sixteen stonesDu génial non populaire, pratiquement tout ce qui existe est dispo, moins de 7 euros par album, livrés des US sous 7 jours... AMAZON.FR !!!
Comment préférer des mp3 pourris ou des téléchargment à 1 euro par chanson ???????
Que l’on m’explique !
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Djanel 7 février 2008 13:06La mescaline l’hallucinogène qui déménage les méninges !!!
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Djanel 7 février 2008 13:46a roOI
« Djanel, sur n’importe quel autre site/forum, vous auriez deja été averti/banni pour usage abusif de ’post’ a repetition »
Vous aussi pour vos fautes d’orthographe. Il n’y a pas eu répétions fautives de commentaire sauf pour les deux où j’ai voulu envoyer les paroles de la chanson mais par 2 fois le navigateur n’a pas pu conservé le format Word. J’ai fini par y renoncer. Vous ne l’avez certainement pas lu ce qui est regrettable pour vous.
Au passage, je vous signale que le texte de ce chant a été rédigé par un résistant de droite : Emmanuel d’Astier de La Vigerie mais il était véritablement républicain et n’avait aucun mépris pour ses compagnons d’arme les communistes.
Cet hymne grâce à Léonard Cohen a été connu dans le monde entier. Il a été chanté par une multitude d’interprètes dans toutes les langues. Ce texte est libre de droit puisque l’auteur n’a jamais déposé de copyright. Vous pouvez donc le chanter en toute impunité. Attention, c’est un chant de guerre, un chant de ralliement et dans ce sens, on ne contrôle plus ses émotions. Ce n’est pas un hasard s’il a connu un succès aussi long dans le temps ( + de 60 ans) et aussi vaste dans l’espace (le monde entier).
Mescaline il y ces deux mots soulignés qui pourront être retenus contre moi ce qui vous me permettra une nouvelle fois de m’accuser d’usage PEDANTERIE abusive.
L’opposition viendra du peuple orphelin.
A tous les camarades misères, SALUT.
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" CLIQUEURS ! "
A l’arrivée de lerma !
"EN JOUE ! "
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oups j’ai moinssé zen
Mais faut avouer que pour un nom expert il à la même couleur de message ainsi que la place habituelle de la cible désignée
Sinon @ l’aureur merci pour ce moment de franche rigolade
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@ Trashon
Il m’arrive de me lever avant Lerma...
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lerma lerma lerma !!!!
sarko sarko sarko ??? 68, gaucho, TSS.
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Nan il suffit de mettre une critique constructive, tu vas voir il va se lacher tout de suite...
Ce con de sarko avait pourtant bien dit que le net ne devait plus être une zone de non droit non ? Ben voilà c’est fait, il a pondu un rapport et une loi inapplicables parce que purement et simplement imbitables, tout comme son instigateur.
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Non de dieu je dois encore avoir quelques cassettes dans ma cave, ils vont m’en faire baver les salops !!!
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"pour les cordes, de 12,51 euros par corde. L’annonce de ce dernier montant a provoqué une vive réaction des fabricants de harpes"
Oui à ce prix là il vaut mieux une guitare à une corde. Merci pour cette mise en sourir de la journée.
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Le trait est légèrement forcé mais la réalité dépasse l’entendement. Récemment la RIAA (association américaine de l’industrie du disque) a annoncé vouloir baisser la part (déjà ridicule) qui revient aux créateurs à son profit.
Notre ministre de la Culture a commis (encore) une jolie albanelerie au sujet de la durée du droit d’auteur, je cite « C’est logique que cette durée soit allongée, vu que l’espérance de vie augmente ». Rappelons que la durée du droit d’auteur est actuellement de 70 années (plus années de guerre) après la mort de l’auteur, alors l’espérance de vie !
Le vrai rapport d’évaluation de DADVSI sera à n’en pas douter un exercice littéraire et rhétorique de haute volée, il est attendu avec impatience.
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Le trait est légèrement forcé mais la réalité dépasse l’entendement. Récemment la RIAA (association américaine de l’industrie du disque) a annoncé vouloir baisser la part (déjà ridicule) qui revient aux créateurs à son profit.
Je me prends à rêver que les auteurs vont envoyer chier ces escrocs pour produire eux-même leur oeuvres.
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Excellentissime. Mort de rire du début à la fin. Merci pour cet article.
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« Je me prends à rêver que les auteurs vont envoyer chier ces escrocs pour produire eux-même leur oeuvres. »
Cela commence à bouger. Les scénaristes américains en sont un bon exemple, Radiohead, Barbara Hendrix... également. Les presseurs de galettes sont morts, intermédiaires d’une inutilité flagrante dans un monde maintenant en partie dématérialisé. Après avoir méprisé leurs clients, ils en viennent à mépriser les créateurs ; quand on est intermédiaire et que l’on ne ménage pas les deux extrémités cela s’appelle du suicide.
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Des artistes, parfois de très bons, diffusent déjà leurs oeuvres sous licence libre, par exemple sur le site www.jamendo.fr
Il y a là de quoi télécharger légalement et écouter 6832 albums. De quoi trouver son bonheur !
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Puis-je vous recommander la lecture de "Du bon usage de la piraterie" par Florent Latrive disponible sur http://www.freescape.eu.org/piraterie/ ?
Ce livre est couvert par une licence Creative Commons. Vous pouvez en acheter la version imprimée ou letélécharger légalement et gratuitement.
Après lecture, vous aurez probablement un point de vue enrichi sur le sujet.
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@ fb
"Rappelons que la durée du droit d’auteur est actuellement de 70 années (plus années de guerre) après la mort de l’auteur, alors l’espérance de vie !"
et les ayants droits ?
moralité : les méninges c’est comme le vélo, plus on pédale vite et plus on risque de se casser le gueule (lol)
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Aux dernières nouvelles, Mozart est accusé d’avoir repris illégalement des airs populaires dans ses oeuvres............................................
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y’à le string également ,le seul instrument à vent à une corde
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c’est toute la question :
le String est-il un instrument a vent ou a cordes ?
C’est une monocorde ou une paire siffleuse ?
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Bien ri en ut mais le son n’est pas sorti... probablement ne suis-je pas à jour de mes taxes phoniques
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salut Zen...
fais gaffe ,en bleu et en début de page ,y’a des réflexes qui ne se contrôlent pas ....
petit message perso,cet après midi ,sortie vélo ,il fait enfin beau ....
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c’est pas grave, le prix de la reproduction est inclu dans le prix de la baignoire neuve.
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(Forest Ent) "d’un message publicitaire exécuté par l’instrument lui-même selon ses possibilités (violon, pipeau...)."
C’est le mari de Madame Sarkozy qui va composer l’air pour le pipeau ?
Parcque comme en flute, il est assez calé, j’me disais...
Sinon excellent article...
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sans compter qu’il y a une personne hautement recherchée par toutes les polices du monde, celle qui a conseillé a joe Dassin d’"aller siffler sur la colline"... comme incitation à la désobeisance civile, y’a pas mieux !
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C’est vrai ça !! Qu’en est-il des airs sifflotés ou chantonnés ? Va-t-on nous faire payer une taxe pour recel de langue, de bouche, de poumons ??!!
Peut-on être attaqué en justice pour diffamation en cas de mauvaise interprétation sifflotée/chantonnée d’une oeuvre protégée ?
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Cher M(me). Ent, Forest
Vous avez cité dans votre article le nom de plusieurs musiciens (comme Jimmi Hendrix) et avez profité de leur noterieté, et cela sans avoir acquité aucun droit. Nous vous encourageons vivement de prendre contacts avec les ayants droits pour régler ce problème.
En attendant, une injonction de justice a été envoyé à l’hebergeur (lui même en partie responsable) AgoraVox pour révéler votre identité.Respectueusement,
Marc Bonnaffaire, Avocat du Groupe JS Bach Lmtd.
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Cher maître Bonnaffaire
Nous nous voyons dans l’obligation de vous signaler que le mot notoriété est une marque déposée de notre Association de Lutte contre la Lutherie Antilégale (ALLA). Il vous est donc impossible de vous y référer hors du cadre de la loi du 30/2/1615 stipulant que la notoriété d’une oeuvre ou d’un auteur est fixée par nous-mêmes en dûe proportion des profits attendus.
Maître Akbar
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Voila Akbar qui fait du proselytisme...
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Il y a aussi la société Thales qui revendique ses droits sur toute oeuvre sur triangle...
Et dans le même esprit, la société Vinci exige une ristourne sur les billets d’entrées du Louvre because la Joconde !
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Cher Forest Ent,
Notre service juridique, sollicité par le réalisateur Peter Jackson, vous prie de bien vouloir lui verser la somme de 5 millions d’euros à titre de dommages & intérêts pour avoir frauduleusement utilisé l’un des personnages principaux du Seigneur des Anneaux comme icône sur le web. Les montants ont été calculées en fonction du nombre de votes et de commentaires effectuées sur Agoravox, et du taux de lecture sur votre blog personnel et du nombre de reprises par d’autres blogs et revues en ligne.
La somme réclamée sera hebdomadairement majorée de 8% en cas de silence de votre part. en cas de refus de paiement sous huit jours, un huissier de justice sera chargée de recouvrer cette somme sur vos biens personnels.
A votre disposition pour toute information complémentaire, nous vous prions d’agréer nos salutations distinguées.
PS : "Hey ! Arrête de chantonner cet air merdique de Gorillaz ! Mon Google Phone est allumé, tu veux que l’IFPI me déplume, oiseau de m... ! "
...Pardon, je m’adressais à mon perroquet rouge africain. Vous savez comme ces animaux sauvages sont incontrôlables
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chut, lui dîtes pas a forest mais j’ai "enregistré sous" le joli dessin de son article...un pirate reste un pirate !
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je ne saurais dire si j’ai préféré la lecture de votre article (vraiment excellent !! ) à son illustration ! allez, comme disait l’autre : "ne boudons pas notre plaisir" !!
très bon article, drôle et argumenté !
toute resemblance....
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Je suis en procès avec mon voisin, car mon chien a déposé ses marques bien avant le sien et revendiquons les marques déposés.
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On peut considérer que télécharger de la musique sans la payers, c’est légitime parce que les grosses compagnies exploitent les artistes, parce que l’on devrait pouvoir avoir accès gratuitement à la culture, parce que il n’y a pas de raisons de payer pour quelque chose que l’on n’écoutera qu’une seule fois ou pas longtemps, parce que l’on a eu des ancêtres qui ont soufferts, parce que l’on a pas les moyens de payers, parce que, parce que, parce que... Je vous laisse compléter.
C’est du petit vol, du larçin, de la broutille. oui.
Ca vaux le vol d’une sucette par un enfant : oui
Il n’y a dans 99% des cas pas de recel : oui
Certains artistes encouragent de telles pratiques : ouiIl ya débat, donc c’est qu’il ya lieu de discuter : oui
Mais dans les faits, dans les faits stricts, télécharger de la musique à l’oeil, c’est du vol. Point barre.
Vous pouvez avoir tous les avis que vous voulez sur la question. C’est du vol.
Après, cela vous regarde si cela ne vous dérange pas d’être un voleur. Mais si vous basez votre sens de la justice sur la gravité des faits, on peut penser que la seule chose qui vous empêche de voler plus gros, c’est que vous n’en avez pas le courage. Mais en d’autre temps, et si vous aviez la certitude de ne pas être jugé : vous le feriez.Toutes les considérations évoquées la haut sont sans doute valable. Mais ayez au moins le courage de reconnaitre que vous êtes des voleurs. Robin des bois (si je opuis prendre une image) ne nie pas être un voleur. On peut avoir son avis sur ses actes, mais on ne peut lui reprocher la lachété.
Je vois déjà que tu crie au scandale cher lecteur !
Avant de cliquer sur le bouton "moins" pour dire que je suis pas constructif, demandes-toi quant tu as vun pour la dernière fois une manif anti-paramount en France, des gens défiler contre jean-jacques goldman qui combat le téléchargement.La culture, le droit de survivre pour les artistes, c’est un pretexte.
Du vol, et rien d’autres. Après on peu débattre bien sur.
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Débattre ? Ce n’est pas un débat. C’est une guerre de tranchées. Guerre qui dure depuis presque 10 ans maintenant.
Etre traité de voleur me fais marrer aujourd’hui ... 10 ans ... c’était pas suffisamment de temps pour que les cartels de la musique essaient de proposer une alternative concurrentielle (qualité, exhaustivité du catalogue, accès illimité contre abonnement, recherche facilitée/croisée, etc.) aux plate-formes de télchargement P2P ?
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La n’est pas la question. Que vous ayez une vision communiste du marché de la musique c’est votre droit. Que vous considériez que la musique ets a tout le monde c’est aussi votre droit. Mais sur le papier c’est du vol.
C’est le but de mon commentaire, vous ne l’avez pas compris. Ce n’est pas de vous insulter, c’est de vous faire comprendre que comme beaucoup de monde, vous vous trouvez des excuses. Et que pour légitimer votre vol, si petit soit-il, vous vous inventez une posture de défenseur des libertés individuelles face à des "cartels". Et vous croyez très certainement ce que vous dites.
C’est ainsi que se forme l’endoctrinement. Celui ou celle qui se croit de droite ou de gauche, ne l’est en réalité qu’en réaction à quelque chose de très simple (pour s’opposer à papa, pour épater une fille de la classe). Et sur la base de cette auto-persuasion il va écrire toute votre vie. Mais c’est un simple concours de circonstance, et le vol d’un papillon à Pekin aurait tout changé.
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çà me fait mal au fondement de le dire, mais c’est bel et bien du vol ( que je ne pratique absolument pas... hum hum....)
mais bon alors quelqu’un pourrait il me donner la nécessité de commercialiser en toute liberté des platines DivX ; des lecteurs MP3, des postes autoradio MP3 USB des graveurs très très bon marchés, des feuilles longues OCB ( ah euh non pas çà.. hors sujet.... ) enfin bref tout ce qui fait qu’on nage dans une vaste hypocrisie.. hein.. nan .. bon.. oh ben tout d même mon vélo....
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Certes. Et ici encore, peu importe que les autres soient pourris. Ce n’est pas parce que tout le monde vole des choses que l’on a le droit de voler.
Imaginez quelqu’un, avant l’arrivé du vélib qui volerait des vélos en disant :
"La municipalité est riche comme créus, elle n’a quà payer des vélos !
et d’aillleurs, decathlon fait des millions"...
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Moi je suis entierement d’accord télécharger c’est du vol. D’ailleur je ne le fait pas. Mais que dire de la taxe sur les CD sur lesquel je grave mes photos numériques pour ne pas les perdre.... On me fait payer une taxe pour ne pas avoir le droit de télécharger, puis l’on donne cet argent à de riches compagnies de disque qui ne reverse pas un centime au auteurs, normal puisque y a pas de chanson sur le CD, vus qu’il est illégal d’en avoir.
Le téléchargement c’est du vol de potache, tandis que la taxe c’est du grand banditisme.
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Non ce n’est pas du vol mais un délit assimilé à de la contrefaçon. Pour mémoire, l’article 311-1 du Code pénal dispose que « Le vol est la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui. ». Si vous n’arrivez pas à admettre ce fait vous ne comprendrez jamais la problématique économique qui se pose dans le monde des immatériels, ni le droit d’auteur.
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a Patrice69...
Avant la musique, les editeurs (de livres) ont essayer de justifier leur metier.
Ce que vous n’avez pas compris, c’est que les editeurs de musique, apres ceux du livre, ont choisi de développer un business de l’immateriel (la musique). ils ont profité de la premiere phase technologique (la radio) puis le CD pour assoir leur prédation sur les contenus.
Seulement voila la technologie ne s’arrete pas là ou ces messieurs le souhaitent. où il y avait avant unidirection du flux ( de la radio vers les auditeurs) il y a maintenant multi direction, de pair a pair comme on dit. les editeurs en souffrent parcequ’ils se croient propriétaire du contenu alors qu’ils n’etaieint que proprietaire du support.
les auteurs.compositeurs/interpretes qui sont les vrais proprietaires des oeuvres leur echappent et ce n’est pas fini.
Le modèle economique retourne a ce qu’il n’aurait jamais du quitter, la prestation de l’artiste !
Une chansonnette, une fois interpretée et payée a l’artiste ne lui appartient plus en terme economique. Si quelque artiste désire la reprendre il lui doit les doits de propriete intellectuelle, mais personne ne peut s’arroger la propriété de l’interpretation terminée. En ce sens la ritournelle dans la tête des gens n’est pas valorisable.
le seul vol qu’il y a , c’est celui des major qui revendent ce qui ne leur appartient pas !
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Oui télécharger illégalement de la musique est du vol
Mais vous oubliez de préciser que la majorité des téléchargeurs est prete à payer pour ça, par contre ils se refusent à payer 1€ par chanson pour remplir les 20 000 titres que peuvent contenir leur ipod...
Ils avaient donc plébicité la licence globale.....
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Djanel 6 février 2008 14:56Un accès gratuit à la culture Monsieur Patrice 69.
Mais vous employez un mot que vous ne comprenez pas. Si par vanité vous affirmez le contraire, dites moi tout ce que l’on peut penser avec le mot culture et après en avoir fait le tour, de me donner une définition exacte.
Si vous y arrivez, alors je vous dirai que vous êtes très fort et je vous demanderai. Peut-on se cultiver tout seul ? Non ! Car ne serait-ce que pour l’apprentissage de la langue et du calcul vous devez tout à vos maîtres d’école et vos parents.
L’accès à la culture n’est pas un luxe mais une nécessité mais vous avez une notion restrictive de ce mot ce qui vous permet d’être partisan d’un péage pour y accéder. Un luxe mais pour quelle culture ?
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@traz
Je suis en gros d’accord avec vous.
Enfin quelqu’un avec quelque chose dans le slip.@fb
On joue sur les mots...
J’imagine que un coup de poing dans le figure ce n’est pas quelque chose
de mal... c’est une agression physqiue de catégorie x ou y...@HELIOS
Arguments très intelligents mais quelques peu politisés...
On pourarit dire la même chose du travail d’un ouvrier sur un produit revendu par son patron.
Et Marx n’est plus très loin. Deuxio, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne chez les
grands groupes.@Trashon
Je suis d’accord avec vous, et avec eux. Du moment qu’il ne se basent pas la dessus pour légitimer tout ce qu’il font de mal dans la vie. Je vols ceci, mais c’est parce que untel ets plus riche que moi, etc.@Djanel
Vous me demandez ma définition du mot "culture", puis vous répondez à ma place aussitôt. Avouez que c’est drole.
Je me vois mal discuter avec vous puisque vous semblez déjà savoir ce que je vais réponde. Je vous laisse discuter avec vous même, c.A.D avec moi en fait ?
Plus sérieusement, je sens poindre la haine derrière vos propos. Figurez vous que je suis partisant de la license globale. Ca vous la coupe ? Vous voyez, tout n’est pas si simple. -
Quand les sociétés détentrices de droits fournissent elles même les casseroles pour contourner les proctections qu’elles avaient mise en place :
www.ratiatum.com/breve5558_Sony_conseille_a_ses_clients_de_contourner_ les_DRM.html
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@patrice69,
les mots ont un sens... si vous voulez continuer à faire des amalgames douteux, libre à vous, mais vos conclusions seront fatalement biaisées. Un immatériel ne vaut rien intrinsèquement, sa duplication et sa diffusion non plus, mais en revanche il existe un lien immatériel et non copiable entre les créateurs (ainsi que les interprètes) et le public, c’est cette relation qui peut donner lieu à des revenus dans un monde immatériel et non plus un monopole désuet de fixation sur support physique d’une oeuvre captant 90 % des revenus au détriment des créateurs et du public.
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Oui, c’est très joli tout ca. Il est toujours très facile d’affirmer que sans la grande distribution et ses réseaus, les artistes se metteraient d’eux même en relation avec le public... J’ai dans l’idée, mais vous me démentirez sans doute, que vous ’navez jamais été dans un groupe ou essayer de vous faire connaitre.
De plus, votre point de vue matériel / immatériel est spécieux. L’ouvre est rattaché au disque, comme votre acte de propriété vous rattache à votre maison. En ce bas monde, nous ne sommes en réalité propriétaire de rien. Alors il faut bien faire une distinction. Elle a été faite depuis l’invention du commerce.
Vous pouvez souhaiter la remettre en cause, c’est votre droit, et tant mieux. Mais ne confondons pas tout...
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Arguments très intelligents mais quelques peu politisés...
Pardon je polémique un peu sur cela mais n’auriez vous pas dit plus haut :
Que vous ayez une vision communiste du marché de la musique c’est votre droit.
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Figurez vous que je suis partisant de la license globale. Ca vous la coupe ?
Ca oui, mazette !! Je suis estomaqué. Sauf que j’ai l’impression de la payer déjà 10 fois cette foutue licence globale entre clés USB, CD/DVD/HD vierges, disques durs, musiques, films, (imprimantes ?, télécopieurs ?)...
Qu’en est-il du péquin qui achète son PC pour travailler uniquement ? Qu’en est-il de l’entreprise qui fournit des clés USB à ses employés pour le transport de documents volumineux ? Qu’en est-il du père qui achète un dessin animé à ses gosses ?
Sémantiquement, on traite tous les acheteurs de supports numériques de contrefacteurs. C’est faux donc il y a un souci à mon humble avis.
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- La n’est pas la question. Que vous ayez une vision communiste du marché de la musique c’est votre droit. Que vous considériez que la musique ets a tout le monde c’est aussi votre droit. Mais sur le papier c’est du vol.
... oulàlà, je vous parle l’inexistence d’une offre concurentielle au P2P de la part des majors et vous me répondez en m’accusant de vision communiste du marché ... !?!
Quitte à faire des analogies idéologiques, on pourrait dire que les grandes maisons de disque, elles, ont une vision totalitaire du marché. Sinon, comme toute industrie régie par les règles de l’économie de marché, elles se seraient adaptées à la demande de leurs clients au lieu de les contraindre à consommer selon leurs desiderata.
- C’est le but de mon commentaire, vous ne l’avez pas compris. Ce n’est pas de vous insulter, c’est de vous faire comprendre que comme beaucoup de monde, vous vous trouvez des excuses. Et que pour légitimer votre vol, si petit soit-il, vous vous inventez une posture de défenseur des libertés individuelles face à des "cartels". Et vous croyez très certainement ce que vous dites.
Pire, maintenant, c’est pire. Je ne m’embarasse plus de justifications. L’acte de téléchargement illégal (ho ! ho ! ho !) se justifie par lui-même. Et en plus je m’en tamponne complètement que certains considèrent cela comme du vol. Et d’une force que vous ne soupçonnez même pas. Ca fait 10 ans que j’entends la même rengaine. Ca ne prend plus.
- C’est ainsi que se forme l’endoctrinement. Celui ou celle qui se croit de droite ou de gauche, ne l’est en réalité qu’en réaction à quelque chose de très simple (pour s’opposer à papa, pour épater une fille de la classe). Et sur la base de cette auto-persuasion il va écrire toute votre vie. Mais c’est un simple concours de circonstance, et le vol d’un papillon à Pekin aurait tout changé.
Vous parlez pour vous là peut-être, non ? Parceque question endoctrinement, je vois que les messages de sensibilisation émis par le lobby de l’industrie musicale a eu des effets très persuasifs sur vous.
Et quand je vois que les consommateurs ne sont même pas consultés lorsqu’il s’agit de réfléchir à l’avenir de la musique numérique et que les comissions sont tout sauf impartiales (cf rapport olivennes pour le dernier en date), par pitié, qu’on ne vienne pas me parler ensuite de débat
... voyez ... quand je vous parlais de guerre de tranchées. . Et à qui doit-on d’en être arrivé à cette situation ? Aux consommateurs ou à l’Industrie musicale ? A de nouvelles habitudes et demandes en matière de consommation de musique ou à un cartel qui a le droit de son côté et qui en abuse de manière boulimique en stigmatisant sa propre clientèle ? A qui la faute ? Hmm ?
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patrice69
"J’ai dans l’idée, mais vous me démentirez sans doute, que vous ’navez jamais été dans un groupe ou essayer de vous faire connaitre."
pour ma part j’ai dans l’idée que vous aimerez être musicien, mais n’ayant pas de talent vous vous rattrapez en luttant contre les téléchargements. N’est pas artiste qui veut. Si vous voulez vraiment faire de la musique, commencez à le faire avec le désir de montrer votre vision de la beauté de façon généreuse et détaché, et non pas par l’appât du gain. Vous aurez sans doute bien plus de succès. Je doute pourtant que vous en soyez capable.
"L’ouvre est rattaché au disque ..."
franchement ..... C’était quel label déjà qui a produit Mozart ?
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@Nobody knows me
Oui, vous avez raison, j’aurai du commencer par donner l’exemple en évitant de politiser le débat. Navré.
Pour votre argument sur le fait que tout le monde y va de sa poche, vous n’allez pas vous faire des amis. J’imagine que les grands défenseurs de "la culture pour tous" vont vous repprocher de ne pas vous joindre à leur soutiens. Vous ne consommez pas de mp3, et bien vous payerez quand même. SIC, en effet.@Mr Freeze.
Je ne vous faisiat pas la morale. Je m’agace juste de voir les gens justifier le vol par de grand combats et se jeter des fleurs dans le style "ouha qu’est ce qu’on est sympa de lutter contre les cartels".
Encore une fois, je ne soutiens pas la grande distribution, et ce n’est pas parce que je n’adhère pas à 100% à votre discours que je dois me taire. Ce en quoi, je vous salue bien cordialement.@deneb
Mince alors. Vous n’ignorez pas que Mozart était financé par les grands du monde... Relisez sa bio sur wikipedia à l’occasion je vous prie.Pour le reste, vous ne m’avez pas compris du tout. C’est fou ce que l’on peut être manichéen en ce monde !
Quand vous allez à la FNAC par exemple, avez-vous vu les milliers de disques différents ? En auriez-vous autant à comparer, écouter, choisir si les artistes se faisait connaitre autrement que par la grande distribution ?
Reconnaissez, s’il vous plait, que même si vous n’êtes pas d’accord, c’est un point qui peut se débattre.
Quand à mes talent artistiques... je ne suis pas moi même musicien, mais j’ai comme beaucoup de monde des amis qui le sont. Et croyez-moi que sans la grande distribution, il n’y a pas grand chose... Certes on arrive à se faire entendre, mais de là à gagner sa vie...Je sais, que c’est beau et romantique d’imaginer un artiste fauché. Mais vivre sans toit au dessus de la tête, et avec rien dans l’assiette n’est pas ce qu’il y a de mieux pour composer. Vous ne réclamez quand même pas que des gens se sacrifient et vivent dans la misère pour vous livrer gratuitement de la musique. Si c’est le cas, je comprends que vous citiez Mozart en exemple.
Ce en quoi vous m’êtes très sympathique, tout comme vos idées.
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Je précise au passage pour notre Agoravox, que l’on a ici encore la parfaite démonstration de l’inutilité du système de vote "constructif". Il y a débat, il y a des arguments, et pourtant je suis en -6 quand ceux qui me répondent sont en +6
Les gens votent pour dire "je ne suis pas d’accord", ou "je suis d’accord".
Il n’ont pas tort, mais cela ne va pas du tout dans la logique d’Agoravox.On va donc se retrouver avec tous mes commentaires repliés, et tout ceux qui y répondent, dépliés.
Ce qui est totalement absurde. Et à l’arrivé, une discussion avec un seul son de cloche.
Ajoutons à cela le fait que il y a des discours simples à tenir. Il ets certain que de dire, "je suis pour que tout soit gratuit"jours plus d’avis positifs. Un tel système incline donc vers la démagogie.Une solution à ce problème ? Oui, et elle est simple :
Si vos votez "non" à un commentaire, vous ne pouvez plus y répondre. Car si le commentaire n’est pas constructif, quel intérêt de répondre ?
Si ren revanche vous votez "oui", vous dvez répondre et argumenter".
Voila ce que serait un "media citoyen". -
patrice, je connais très bien la vie de Mozart, merci. Quand vous dites que l’œuvre est rattaché au disque, je vous rappelle simplement que rien de tel n’existait à l’époque.
le choix de la Fnac n’est qu’une broutille en comparaison avec le P2P. Et de plus en plus d’artistes intelligents se font connaitre par ce biais. D’ailleurs, un vrai artiste est comme un poisson dans l’eau dans le P2P, il se fait connaitre sans devoir rendre des comptes aux parasites qui le rongeaient jadis.
Celui qui fait de la musique pour gagner sa vie, je n’en veux pas. Sa musiquette, il n’a qu’à se la garder. Je veux par contre entendre celui qui ne peut faire autrement que de s’exprimer à travers la musique, celui qui souffre encore plus s’il ne s’exprime pas que s’il s’exprime, celui qui est absolument obligé d’évacuer le poids qu’il a sur le cœur, celui qui deviendrait (encore plus) fou s’il ne faisait pas la musique. C’est là que ça devient intéressant, non. En général, ce n’est pas par plaisir que l’on devient artiste, et ce qui se passe dans leur tête, personne d’autre ne le supporterait sans devenir fou. -
@patrice69
pensez-vous réellement que la grande distribution est le lieu propice pour la diffusion de la Culture avec toute sa diversité, que les gondoles soient appropriées comme moyen de diffusion ?
La réalité c’est que la grande bibliothèque d’Alexandrie prend forme, la circulation du savoir et de la connaissance se développe à une vitesse incroyable, une oeuvre - une création de l’esprit - n’est pas un produit commercial et s’appuie non pas sur une économie basée sur l’échange mais sur une économie de partage, ce qui est très différent, c’est d’ailleurs la différence entre un bien matériel et un immatériel.
Il y a une demande très forte pour avoir accès au plus grand nombre de créations ; d’un côté les majors via le législateur veulent instaurer des restrictions liberticides (DRM en particulier) pour essayer de conserver leur rôle d’intermédiaire soit disant indispensable, de l’autre côté, il faut qu’une oeuvre puisse trouver son public, et partant de ce constat ont élaboré des système efficaces de diffusion comme le P2P.
Dans les immatériels la fluidité est la règle d’or, il suffit de lire « The Long Tail » de Chris Anderson et « The Economy Of Ideas » de John Perry Barlow pour s’en convaincre ; Dame Nature nous enseigne quelques principes comme le fait que l’électricité « sélectionne » le chemin opposant le moins de résistance ; des cadres de l’industrie du divertissement ont visiblement oublié les fondamentaux...
PS : j’ai « plussé » certains de vos commentaires, en revanche je considère que c’est plus de l’incompréhension que de la contradiction qui nous oppose.
PPS : j’ai pratiqué un instrument et même enregistré en studio (solo et arrangements) et fait des concerts mais je n’ai jamais pensé à en vivre.
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@Deneb
Vous avez une vision très belle de ce que doit être un artiste et l’on croirait entendre parler Léo Férré. Cependant, même s’il est vrai que beaucoup de grandes oeuvres se sont faites dans le malheur et la souffrance, ce n’est heureusement pas une obligation.
Après, personne ne vous interdit de préférer les artistes qui crachent leur tripes et de reserver à eux seuls le qualificatif d’artiste.
Votre vision me semble un peu utopique, mais n’allez pas croire que je sois l’adversaire sur qui taper.@fb
Je n’ais pas très confiance dans la nature humaine. Je vous voit toutes et tous foncer vers la gratuité, ou la redevance sans vous poser de vrais questions. Par exemple, quelles sont les dérives possibles. Qui seront les profiteurs de ce nouveau système (les providers ?). Ne vas-t-on pas favoriser la mort de la musique francaise par exemple ? Et n’est-ce après tout qu’un simple transfert de richesse ?
Il faut être très prudent quand on parle de culture. Regardez notre cinéma que la subvention de copinaghe a tué. Alors même que l’idée de base était si belle.En ce qui concerne le P2P, les gens viennent y télécharger ce qui les interesse, pas pour rechercher des nouveautés originales (à mon avis). Je ne vois pas tellement ce qui va favoriser la culture, mais vous m’expliquerez.
Cela étant, je partage l’enthousiasme général quand au partage culturel qu’internet offre déjà.
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@patrice69
Je crains que vous ne confondiez gratuité et liberté. Une oeuvre n’est pas un produit commercial, d’ailleurs l’article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme expose bien cela :
« 1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l’auteur. »
Nous sommes dans une économie de partage qui n’a été rendu possible que parce qu’il existe Internet et qu’une grande quantité de personnes y ont maintenant accès, forcément cela change des choses et ce sont les intermédiaires qui n’ont quasiment aucune valeur ajoutée qui vont trinquer. Est-ce que la transition de la photographie argentique vers la photographie numérique a fait autant de remous ? Bien que Leica, Kodak, Fuji... aient grandement souffert il y a curieusement toujours des photographes mais nettement moins de labos et une concurrence « déloyale » avec des sites comme Flickr et pourtant cette transition a permis d’atteindre rapidement un état d’équilibre.
Le progrès fait succomber une industrie, voilà qui n’est pas nouveau ; l’automobile a remplacé le fiacre. La seule différence est que l’industrie du divertissement abuse (le mot est faible) des médias et du lobbying pour retarder l’échéance au détriment du public et des créateurs.
En ce qui concerne la diversité engendrée par les nouveaux moyens de diffusion, elle est réelle. Je vous recommande de faire une recherche sur Agoravox sur le terme « long tail » et vous trouverez des articles qui exposent ce principe économique qui ne se fonde pas sur la rareté mais tout au contraire sur la diversité.
De nouveaux business models sont possibles, le logiciel libre en est un exemple, mais il n’y a plus de place pour des intermédiaires devenus inutiles et qui phagocytent tout.
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Très interessant, je vais étudier tout cela.
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Une solution à ce problème ? Oui, et elle est simple : Si vos votez "non" à un commentaire, vous ne pouvez plus y répondre. Car si le commentaire n’est pas constructif, quel intérêt de répondre ? Si ren revanche vous votez "oui", vous dvez répondre et argumenter". Voila ce que serait un "media citoyen".
Alors ça, je suis assez d’accord avec vous. Vos commentaires, bien que je ne sois pas d’accord avec vous, avaient au moins le mérite d’être étayés et relativement fournis.
Combien de personnes viennent pourrir les fils, ce qui engendre des réactions inutiles et détourne complètement le débat. Ca nous ferait gagner du temps, de l’espace et de la sueur. Commentaire insultant ou simple phrase qui pique => vote négatif => pas de droit de réponse. J’imagine que certains petits malins pourraient trouver un moyen de nuire (le plus grand talent de l’homme après tout). Beaucoup de gens ici ont l’air d’avoir leur réseau de "moinsseurs", donc ça finit souvent en lobbying contre lobbying.
Ca m’épargnerait qqs crises de rages devant les commentaires de lerma.
Concernant le fait de payer pour tous, c’est pas ça mon problème. Ce que je refuse, c’est que le client (au sens large car pour voir un client de l’industrie musicale dans un acheteur de clé USB ou de disque dur, il faut avoir une imagination juridique débordante) est implicitement traité de voleur, taxé pour cela, et les recettes perçues ne sont même pas redistribuées équitablement.
Le refus des majors de se remettre en cause devant l’évolution du marché m’irrite au plus haut point, je ne vois pas pourquoi on se saignerait pour Mr Pascal Nègre (qui nous produit les Star Ac et cie qui, elles aussi, me font gerber) ou autre grand ponte.
Je félicite par ailleurs les artistes qui se lancent eux-même ou qui quittent leur maison de prod pour s’autoproduire via le web et les medias alternatifs. La technologie va permettre je pense, d’abolir ce système de redistribution des droits contrôlés par les financiers.
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On sait par exemple, que lorsque l’on achète ses fleurs chez un fleuriste, selon qu’il les emaballe ou non, la TVA et de 5.5 ou de 19.6...
Pour récupérer de l’argent, nos cher amis députés et consors ne savent plus quoi inventer.
Dans le cas présent, s’il faut soutenir la culture par un impot, pourquoi pas ? Mais il faut effectivement voir ce que l’on taxe. Et que vas-t-on taxer dans ce cas ? Les jeux vidéos, les magazines ? les entrées au musée ?
C’est un peu comme la redevance. Tout le monde la paye mais regarde TF1 au lieu de France 2...
Injuste : oui, nécéssaire : on peut se poser la question.
Est-il normal de se plaindre de la taxe sur le matos informatique de stockage, tout en demandant la gratuité de la culture ?
Pour le reste, sur le fonctionnement global d’agoravox, il est certain que les solutions existent et sont d’aiileurs déjà envisagées. Ce qui retient leur application, c’est un seuil critique. En l’état, il vaut mieux faire de l’audience, et les trolls sont utiles. Quand l’audience baissera, on verra comme par hasard apparaitre des mesure coercitives vis-a-vis des trolls. D’ailleurs le fondateur d’agoravox l’a dit dernièrement, le futur proche, c’est la fin des commentaires. Trop compliqué à gérer, trop de parasitages. -
Bonjour Forest Ent,
Vous avez entièrement raison : c’est la luuuuuth finaaaaaale !
Entre chiffres truqués ou omis et incompétence des pouvoirs publics, l’économie de l’immatériel n’est pas à son meilleur niveau en France. Tant que l’on ne s’attaquera qu’aux symptômes et moins aux causes de la contrefaçon, la donne ne risque pas de s’inverser...
Cordialement
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Oh lala, mais je pense que la chose la plus importante la dedans ce n’est pas vraiment le piratage ...
c’est le prix des CDs qui à mon avis est un support qui ne colle plus avec l’arrivé prochaine des
nouvelles technologie comme : ebook et autre ecran+ordinateur tachtile ( voir sur mon space les videos )
tous ce qui touche au media de masse va devenir un
gros probleme car la crise et surtout la baisse
qui va l’accompagner va etre logarithmique et donc
faire sombrer notre modele democratique en miette ...
ne faudrait il pas aujourd’hui poser les questions de
l’avenir de la papeterie, de la radio et autres avant qu’il
soit socialement trop tard et que cela ce fasse dans la douleur,
les larmes et le chomage de masse !!! nous arrivons devant un grand mur !
si rien ne change dans les mentalités des grandes entreprises des
decideurs comment echapper à la catastrophes économique des medias de masses !
remplacer les journaux par les journaux recu directement sur son ebook !
remplacer la radio par des selections RSS que mon ordinateur
fait pour moi ...adieu ancien monde de l’information
petit conseil de lecture : telecharger les deux livre de j de rosnay
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Bien vu Forest ,
J’en profite pour placer mon article sur le sujet paru sur GASTYVOX :
La CNIL aurait donné son accord pour permettre à la SACEM et aux Distributeurs et Industriels du disque et du cinéma de suivre les téléchargements illicites sur Internet et poursuivre les internautes qui s’en rendent coupables en pillant les artistes sans bourse délier.
Jusqu’ici la Commission National Informatique et Liberté avait toujours refusé la divulgation et l’utilisation des adresses IP des ordinateurs, car c’était son rôle essentiel de préserver la confidentialité des données et d’éviter leur utilisation abusive afin de protéger notre Liberté. Mais gageons que depuis l’avènement de Nicolas SARKOZY, les membres de cette commission ont tous été changés et qu’elle sera bientôt rebaptiser Commission National Informatique et Ligature (ou Filature, c’est comme on veut pour le flicage des liens).
Si je ne me trompe, nous sommes l’unique pays du monde civilisé où pareille chose est autorisée et cela fait frémir ! Big Brother s’est introduit dans la machine.
Le Pdg de la FNAC, lorsqu’il a dirigé le groupe de réflexion sur ce sujet, aurait pu proposer de baisser le prix des CD et DVD, en particulier ceux en téléchargement payant, ou encore associer à l’achat des disques, des invitations à des concerts privés et autres cadeaux pour fan…Au lieu de cela, il a opté pour la répression, avide qu’il était de récupérer du Fric sans se casser la tête. Aux yeux de notre société la Création n’a de « valeur » que lorsqu’elle est payante ! »
Dorénavant, les Internautes qui s’adonneront aux plaisirs du téléchapardage recevront un avertissement par mail et au bout de deux avertissements auront droit à un blâme avec inscription au fichier du grand banditisme ! Une amende s’en suivra qui reste à définir.
M. SARKOZY propose une sanction exemplaire :
L’obligation d’acheter le prochain CD de Carla BRUNI !
Non, Pitié… pas ça !
Et en cas de récidive : ce sera ses œuvres complètes !!
Je vous en prie….c’est par trop cruel ! Est-ce que l’on est obligé de les écouter ?OUI !! Tous les Week-end !NNOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!
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A mon avis le plus important est là :
"Aux yeux de notre société actuelle la Création n’a de « valeur » que lorsqu’elle est payante ! "
alors que dans l’histoire, les plus grands artistes n’avaient souvent pas le sou ! S’ils n’avaient pas de Mécène, ce n’était pas le peuple qui pouvait les faire vivre. Aujourd’hui, c’est le peuple qui engraisse cette Industrie, et certains artistes gagnent beaucoup trop d’argent !
Le Net prouve que la création "gratuite" et désintéressée prend de la valeur, il n’y a jamais eu autant de créateur et de créativité. La différence c’est que l’art n’est plus généré par l’Industrie et les élites, mais qu’il surgit de partout spontanément. Il se démocratise, se libère ! Et l’industrie d’ailleurs veut récupérer ce mouvement sociétal !
C’est une nouvelle conception de la culture qui est en train de naître.
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Putain, les boules : Etre obligé d’acheter du vide !!
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el bourrico 6 février 2008 16:17Je me suis bien marré à lire tout ça.
Perso je veux bien acheter des CD, mais hélas, comme je n’écoute pas les daubes mises en vente par les gros producteurs, j’ai un mal de chien à trouver ce qui m’interesse, donc je vais le chercher ou je le trouve.
Je ne parle même pas des vieux trucs qui ont plus de 20 ans et qu’on ne trouve plus nulle part, ou des téléchargements que je fais pour découvrir de nouvelles choses qui ne sont pas diffusées ni promotionnées nulle part.
Ensuite il est hors de question que je paie pour un mp3 qui est un fichier compressé, donc de moindre qualité, je veux bien payer, mais pour un fichier wav ou autre, bref un format non compressé de bonne qualité, qu’ensuite je compresserai moi même si ça me chante, comme je le fais avec mes CD.
Et je ne m’arrête pas à la musique, je fais de même pour des films. On trouve certains logiciels bardés de protections "high tech", or parfois, ces protections merdoient, et bloquent le programme, même acheté légalement, et bien dans ce cas, je m’assois dessus et vais me procurer une autre version ailleurs, qui elle ne m’emmerdera pas avec une protection qui au final ne vaut rien car les seuls qu’elle pénalise sont les acheteurs légaux.
Dernier point, à quoi servent toutes ces taxes et autres soit disant pour rémunérer les artistes face à la copie, si cette même copie est mise hors la loi ? A se fouttre de notre fiole, et oui.
Quand ces gens auront compris que le blindage ou le bouclier ne l’emportera jamais sur le boulet ou l’épée, on aura fait un grand progrès.
Bref, je "vole" sans le moindre scrupule, et je m’en porte très bien, car au final, le seul devant qui on doit vraiment rendre des compte, c’est soi même. Et puis voler des voleurs, c’est pas du vol.
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Bravo Forest
Article drôle et juste qui a le merite de faire rire sur un sujet qui nous enerves pourtant souvent !
Encore bravo !
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Forest, votre article est une bouffée d’oxygène pur. Ca fait aussi chaud au coeur de voir les commentaires : il en ressort clairement que le mercantilisme n’a aucun avenir dans l’immatériel.
Tout ce que je peux encore rajouter, c’est un grand classique qu’on a oublié aujourd’hui :
Ce qui se paie n’a guère de valeur ; voilà la croyance que je cracherai au visage des esprits mercantiles. [Friedrich Nietzsche]
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Je ne sais pas pourquoi, mais je crois que vous pensez à moi non ?
Mon ami, je suis pour la license globale, contre le fait que l’on exploite les artistes, pour la diversité culturelle, pour que l’on soutienne les prods indépendantes.
Mais ce n’est pas assez... Il faudrait en plus que j’ajoute que je suis pour la gratuité de toute forme de culture. Et là, ca irait.
Le plus drôle, dans tous ca, c’est que dans les faits, vous avez à 99% raison (selon moi. La façon dont les majors exploitent le marché n’est pas juste.
Je comprends que l’on crie contre cela (même s’il me semble qu’il y a des combats pour la pauvreté qui sont prioritaires). Mais il ne faudrait pas pour autant que cela se fasse en oubliant les artiste. Pour 10 mecs qui se plaignent, combien mentionnent les artistes ?
Et ce sont les mêmes (je ne vous mets pas dans le lot) qui se gargarisent ensuite... -
Ent Forest : Humour intelligent, dans le fond et sur la forme ; nous en donner plus et plus souvent.
Sur le fond - qui dans une parodie n’est pas l’essentiel - mais puisqu’on en parle...
Il faut rémunérer les créateurs. Comment ?
1. En déclarant que l’accès à la culture est un droit et en faisant payer à l’auteur par l’État ( la collectivité) un droit pour chaque IP téledéchargeant l’oeuvre à partir d’un site où tout ce qui est produit est disponible. Personne ne s’y opposera ou ne cherchera a télédécharger autrement, puisque l’opération est gratuite.
2. Chaque créateur s’inscrit. Le montant versé au créateur pour chaque oeuvre télédéchargée es fixé en divisant le budget alloué pa l’État à la rémunération globale des créateurs par le nombre total des télédéchargements. On peut moduler le droit en fonction de la nature de l’oeuvre. On procède par paiements trimestriels...
Chacun peut trouver les détails...
http://nouvellesociete.org/703.html
Pierre JC Allard
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Le hic, c’est que justement, les acteurs de theatre n’y arrivent pas. Ceux qui gagnent leurs vies avec le théatre sont les comédiens connus, ou ceux qui jouent avec des comédiens connus. Les comédiens de café théatre par exemple, louent eux-mêmes leur salle, et la remplisse avec les invitations de billetreduc.
Et si vous m’en trouvez un qui gagne sa vie je vous tire mon chapeau.
Le système de l’intermittence est quatté par des profiteurs, style Bigard. -
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Agora Vox nous fait dans la photo aguicheuse, maintenant, pour attirer des lecteurs ?
On peut bien se foutre de la gueule de Couet et de TF1 ... au final ... Agora fait bien pareil piur son audimat à lui : du cul, du cul, du cul !
Icks PEY
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D’ailleurs je me suis reconnue sur l’image : c’est moi ! Et mon perroquet !
J’ai immédiatement contacté mon avocat mais il m’a dit qu’en tant que pouffe ordinaire qui n’a pas fait profession de montrer son c..., je n’ai rien à espérer.
En revanche, les associations de défense des animaux sont formelles : le perroquet sera dédommagé pour atteinte à la dignité animale.
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@Icks Pey : Et votre incitation coquine au petit dogt inquisiteur, c’est pour vendre du Michel-Ange ? Ça nous change de la promotion des académies, fort belles d’ailleurs, sur lesquelles l’État a déjà mis la main.
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Bououououh !! Cachez moi ce derrière, que je ne saurai voir !!
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ça fait du bien par où ça passe !
alors on est pas bien là hein !?!?
heuu........ ben vla que jm’exprime qu’avec des répliques de film maintenant.....
bahhhh !!!! c’est pas grave ça mlaisse de la marge pour échanger sur des sujets intéressants !!!!
hey !! : "encore merci hein !" (c’était pas will smith ça... ?...ouai.... c’est cque jdit on s’en fou...)
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haddock 6 février 2008 19:59Sympa comme article .
Un autre dans la rubrique "" parodies "" Nationale 7 recommandé par Nestor
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Mignogne la jeune fille c’est tiré de Pirates je crois, le plus gros budget du cinbé porno US, par les studio VIVID.
Sinon j’ai rien compris a l’article au départ, mais bon je suis pas doué. Assez marrant, j’ajoute quand même que si ont telecharge voila ce qui nous attend
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ENCART REGLEMENTAIRE
Le présent encart est un droit de réponse qu’a fait valoir la société Microsoft Corporation des îles Bermudes.
Monsieur
Votre article du 6/2/8 laisse entendre que nos dispositifs de protection numérique ne seraient pas entièrement efficaces. Nous contestons ce point et affirmons que nos produits jouissent d’une totale fiabilité. Ainsi iluifhzefhy ziedioze foiz ozefioz fijcsd jkncs $$_"é_-é-’_^^ezkl fcdzvvvjb kdsv 0000111 0010101010 AB7626 JXSW FFFFFFF FFFFF Vista core dump FFFF FFFF FFFF FFFF FFFF FFFF FFFF FFFF FFFF FFFF FFFF
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Oui je vois, j’ai déjà eu ça...C’est une erreur 626, vraisemblablement un problème disque...
Vous devez appuyer en même temps sur les touches A + Ctrl + Alt + F12 + Z + 6 + P + O. Ca va redemarrer le système et directement envoyer un mail à la NSA (Brice en copie) pour vérification de votre identité et analyse de vos intentions présentes et futures...
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Il faut le dire et le redire : le « droit d’auteur » a été inventé par les libraires londoniens, et non par des auteurs quelqu’ils soient.
Le plagiat est si universel que sans lui, la culture, la science, le savoir, s’évapore instantanément. Il n’y a pas d’auteurs originaux. Point.
En la matière, la propriété c’est le vol.
C’est le collectif qui doit fournir les conditions nécessaires à la vie de l’artiste. Et comme l’artiste, c’est tout le monde ( sauf Lerma et Calmos ), il faut un revenu universel sans conditions.
Folie ? Utopie ?
C’est probable. Alors, donc, l’humanité s’achevera dans un bêlement hallydesque.
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Il n’est question ici que de pirates et de hedge funds. On commence à nous parler de fonds souverains, et un jour on va enfin nous révéler qu’il y a des corsaires. Rappelons-nous que la guerre de course a tué les armada.
Je me suis bien amusée.
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snoopy86 6 février 2008 22:59Article drôle et remarquablement illustré...
Forest connaissez-vous ce modèle que nous le présentions à Demian ?
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Le parallele n’est pas toujours evident dans la comparaison ... lutherie = internet ? note de musique = morceaux telechargés ?
Le débat en question est lourd et mérite plus qu’un clin d’oeil humoristique a mon gout.
Cet article n’est compréhensible que par ceux qui sont au fait des LCEN,DADVSI et autre Attali mais pour le profane c’est inintelligible.
Sinon, pour ceux qui souhaitent coordonner leurs actions pro-internet (ou anti-repressif) : http://parti-pirate.fr/forum/index.php
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En plus de ce lien, je me permets de conseiller aussi www.odebi.org , www.framasoft.org , ainsi que www.eucd.info et www.stopdrm.info, les 10 ou 12 articles que j’ai déjà consacrés à ce sujet, et l’ensemble du dossier DADVSI de Agoravox.
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Merci pour ce complement d’info. Ces sites sont effectivement a consulter au plus vite. A l’epoque des DRM, il y avait un site assez militant : defectivebydesign mais je ne sais pas trop ce qu’ils sont devenus.
Je me permet d’en ajouter un autre : www.aimsalibre.com qui se concentre sur la diffusion de musique libre. J’en recommande la lecture a tous et toutes. Il s’agit d’une SACEM du libre en quelque sorte.
J’ajouterais que j’ai pu lire ici et la que des maisons de disques virtuelles s’etaient ouvertes sur le web ( noMajorMusic et MyMajorCompany ). Ce sont les intenautes qui produisent les artistes (a discretion) et les revenus sont redistribués dans des proportions plus humaines (60% pour l’artiste contre 5% chez les maisons de disques "classiques"). Ce sont des projets encore neufs et donc imparfaits mais j’ai bon espoir qu’en se concurencant un peu les uns les autres on va arriver a une formule efficace pour contrecarrer l’ancien modèle de distribution de la culture sur support materiel.
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Castor 7 février 2008 09:29@ Bigre : "du bon usage de la piraterie" est une lecture indispensable si l’on veut avoir un avis (un vrai) sur la question !!!
@ Forest : Cours, Forest, cours !
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Cher Forest Ent
Génial ! Excellent article qui n’est pas sans me rappeler sur un thème voisin, la satire la plus connue d’un illustre économiste français peu connu en France et immensément populaire dans le monde anglo-saxon : Frédéric Bastiat.
Sa satire ? il s’agit de la pétition au Parlement français de la part des fabricants de chandelles
A lire absolument : quelques 10aines de lignes où l’on perçoit déjà le mal décrit par Forest Ent. Nos lecteurs de gauche pourront hurler à la lune, je vous laisse quand même en déguster la délicieuse ironie.
Pétition
des fabricants de chandelles, bougies, lampes, chandeliers, réverbères, mouchettes, éteignoirs, et des producteurs de suif, huile, résine, alcool, et généralement de tout ce qui concerne l’éclairage
À MM. les Membres de la Chambre des Députés
« Messieurs, »
« Vous êtes dans la bonne voie. Vous repoussez les théories abstraites ; l’abondance, le bon marché vous touchent peu. Vous vous préoccupez surtout du sort du producteur. Vous le voulez affranchir de la concurrence extérieure, en un mot, vous voulez réserver le marché national au travail national. » « Nous venons vous offrir une admirable occasion d’appliquer votre... comment dirons-nous ? votre théorie ? non, rien n’est plus trompeur que la théorie ; votre doctrine ? votre système ? votre principe ? mais vous n’aimez pas les doctrines, vous avez horreur des systèmes, et, quant aux principes, vous déclarez qu’il n’y en a pas en économie sociale ; nous dirons donc votre pratique, votre pratique sans théorie et sans principe. »
« Nous subissons l’intolérable concurrence d’un rival étranger placé, à ce qu’il paraît, dans des conditions tellement supérieures aux nôtres, pour la production de la lumière, qu’il en inonde notre marché national à un prix fabuleusement réduit ; car, aussitôt qu’il se montre, notre vente cesse, tous les consommateurs s’adressent à lui, et une branche d’industrie française, dont les ramifications sont innombrables, est tout à coup frappée de la stagnation la plus complète. Ce rival, qui n’est autre que le soleil, nous fait une guerre si acharnée, que nous soupçonnons qu’il nous est suscité par la perfide Albion (bonne diplomatie par le temps qui court !), d’autant qu’il a pour cette île orgueilleuse des ménagements dont il se dispense envers nous. »
« Nous demandons qu’il vous plaise de faire une loi qui ordonne la fermeture de toutes fenêtres, lucarnes, abat-jour, contre-vents, volets, rideaux, vasistas, œils-de-bœuf, stores, en un mot, de toutes ouvertures, trous, fentes et fissures par lesquelles la lumière du soleil a coutume de pénétrer dans les maisons, au préjudice des belles industries dont nous nous flattons d’avoir doté le pays, qui ne saurait sans ingratitude nous abandonner aujourd’hui à une lutte si inégale. »
« Veuillez, Messieurs les députés, ne pas prendre notre demande pour une satire, et ne la repoussez pas du moins sans écouter les raisons que nous avons à faire valoir à l’appui. »« Et d’abord, si vous fermez, autant que possible, tout accès à la lumière naturelle, si vous créez ainsi le besoin de lumière artificielle, quelle est en France l’industrie qui, de proche en proche, ne sera pas encouragée ? »
« S’il se consomme plus de suif, il faudra plus de bœufs et de moutons, et, par suite, on verra se multiplier les prairies artificielles, la viande, la laine, le cuir, et surtout les engrais, cette base de toute richesse agricole. »« S’il se consomme plus d’huile, on verra s’étendre la culture du pavot, de l’olivier, du colza. Ces plantes riches et épuisantes viendront à propos mettre à profit cette fertilité que l’élevage des bestiaux aura communiquée à notre territoire. »
« Nos landes se couvriront d’arbres résineux. De nombreux essaims d’abeilles recueilleront sur nos montagnes des trésors parfumés qui s’évaporent aujourd’hui sans utilité, comme les fleurs d’où ils émanent. Il n’est donc pas une branche d’agriculture qui ne prenne un grand développement. »« Il en est de même de la navigation : des milliers de vaisseaux iront à la pêche de la baleine, et dans peu de temps nous aurons une marine capable de soutenir l’honneur de la France et de répondre à la patriotique susceptibilité des pétitionnaires soussignés, marchands de chandelles, etc. »
« Mais que dirons-nous de l’article Paris ? Voyez d’ici les dorures, les bronzes, les cristaux en chandeliers, en lampes, en lustres, en candélabres, briller dans de spacieux magasins, auprès desquels ceux d’aujourd’hui ne sont que des boutiques. »« Il n’est pas jusqu’au pauvre résinier, au sommet de sa dune, ou au triste mineur, au fond de sa noire galerie, qui ne voie augmenter son salaire et son bien-être. »
« Veuillez y réfléchir, Messieurs ; et vous resterez convaincus qu’il n’est peut-être pas un Français, depuis l’opulent actionnaire d’Anzin jusqu’au plus humble débitant d’allumettes, dont le succès de notre demande n’améliore la condition. »« Nous prévoyons vos objections, Messieurs ; mais vous ne nous en opposerez pas une seule que vous n’alliez la ramasser dans les livres usés des partisans de la liberté commerciale. Nous osons vous mettre au défi de prononcer un mot contre nous qui ne se retourne à l’instant contre vous-mêmes et contre le principe qui dirige toute votre politique. »
« Nous direz-vous que, si nous gagnons à cette protection, la France n’y gagnera point, parce que le consommateur en fera les frais ? »
« Nous vous répondrons : »
« Vous n’avez plus le droit d’invoquer les intérêts du consommateur. Quand il s’est trouvé aux prises avec le producteur, en toutes circonstances vous l’avez sacrifié. - Vous l’avez fait pour encourager le travail, pour accroître le domaine du travail. Par le même motif, vous devez le faire encore. » « Vous avez été vous-mêmes au-devant de l’objection. Lorsqu’on vous disait : le consommateur est intéressé à la libre introduction du fer, de la houille, du sésame, du froment, des tissus. - Oui, disiez-vous, mais le producteur est intéressé à leur exclusion. - Eh bien ! si les consommateurs sont intéressés à l’admission de la lumière naturelle, les producteurs le sont à son interdiction. »
« Mais, disiez-vous encore, le producteur et le consommateur ne font qu’un. Si le fabricant gagne par la protection, il fera gagner l’agriculteur. Si l’agriculture prospère, elle ouvrira des débouchés aux fabriques. - Eh bien ! si vous nous conférez le monopole de l’éclairage pendant le jour, d’abord nous achèterons beaucoup de suifs, de charbons, d’huiles, de résines, de cire, d’alcool, d’argent, de fer, de bronzes, de cristaux, pour alimenter notre industrie, et, de plus, nous et nos nombreux fournisseurs, devenus riches, nous consommerons beaucoup et répandrons l’aisance dans toutes les branches du travail national. »
« Direz-vous que la lumière du soleil est un don gratuit, et que repousser des dons gratuits, ce serait repousser la richesse même sous prétexte d’encourager les moyens de l’acquérir ? »« Mais prenez garde que vous portez la mort dans le cœur de votre politique ; prenez garde que jusqu’ici vous avez toujours repoussé le produit étranger parce qu’il se rapproche du don gratuit, et d’autant plus qu’il se rapproche du don gratuit. Pour obtempérer aux exigences des autres monopoleurs, vous n’aviez qu’un demi-motif ; pour accueillir notre demande, vous avez un motif complet, et nous repousser précisément en vous fondant sur ce que nous sommes plus fondés que les autres, ce serait poser l’équation : + x + = - ; en d’autres termes, ce serait entasser absurdité sur absurdité. »
« Le travail et la nature concourent en proportions diverses, selon les pays et les climats, à la création d’un produit. La part qu’y met la nature est toujours gratuite ; c’est la part du travail qui en fait la valeur et se paie. »« Si une orange de Lisbonne se vend à moitié prix d’une orange de Paris, c’est qu’une chaleur naturelle et par conséquent gratuite fait pour l’une ce que l’autre doit à une chaleur artificielle et partant coûteuse. »
« Donc, quand une orange nous arrive de Portugal, on peut dire qu’elle nous est donnée moitié gratuitement, moitié à titre onéreux, ou, en d’autres termes, à moitié prix relativement à celle de Paris. »« Or, c’est précisément de cette demi-gratuité (pardon du mot) que vous arguez pour l’exclure. Vous dites : Comment le travail national pourrait-il soutenir la concurrence du travail étranger quand celui-là a tout à faire, et que celui-ci n’a à accomplir que la moitié de la besogne, le soleil se chargeant du reste ? - Mais si la demi-gratuité vous détermine à repousser la concurrence, comment la gratuité entière vous porterait-elle à admettre la concurrence ? Ou vous n’êtes pas logiciens, ou vous devez, repoussant la demi-gratuité comme nuisible à notre travail national, repousser a fortiori et avec deux fois plus de zèle la gratuité entière. »
« Encore une fois, quand un produit, houille, fer, froment ou tissu, nous vient du dehors et que nous pouvons l’acquérir avec moins de travail que si nous le faisions nous-mêmes, la différence est un don gratuit qui nous est conféré. Ce don est plus ou moins considérable, selon que la différence est plus ou moins grande. Il est du quart, de moitié, des trois quarts de la valeur du produit, si l’étranger ne nous demande que les trois quarts, la moitié, le quart du paiement. Il est aussi complet qu’il puisse l’être, quand le donateur, comme fait le soleil pour la lumière, ne nous demande rien. La question, et nous la posons formellement, est de savoir si vous voulez pour la France le bénéfice de la consommation gratuite ou les prétendus avantages de la production onéreuse. Choisissez, mais soyez logiques ; car, tant que vous repousserez, comme vous le faites, la houille, le fer, le froment, les tissus étrangers, en proportion de ce que leur prix se rapproche de zéro, quelle inconséquence ne serait-ce pas d’admettre la lumière du soleil, dont le prix est à zéro, pendant toute la journée ? »
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Paradoxes :
Les pirates désertent la FNAC pour Surcouf...
Les pirates tuent la musique, mais font le boucan...
On parle de droit d’auteur même pour du Bruel...
... et Forest défend les luthiers, alors que leur développement menace nos forêts...
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