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Jean-Marie TOKO

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Tableau de bord

  • Premier article le 10/11/2010
  • Modérateur depuis le 25/05/2013
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Derniers commentaires



  • Jean-Marie TOKO 18 mars 2014 12:58

    Bonjour Daniel ROUX. Je crois qu’il n’y a aucune véhémence dans ce que j’ai écrit et que vous vous êtes donné la peine de lire et même plus, de réagir. Ce dont ce je vous remercie. En fait, quand vous écrivez « Qui pense encore que les dirigeants du PS sont socialistes ? » vous vous placez au centre de la question de fond autour de laquelle de cet article a été écrit. Seriez-vous en train de vitupérer vous aussi sans rien démontrer sur le fond ? Mon propos est de montrer qu’après des dizaines d’années d’adaptation au libéralisme et à l’économie de marché, le PS en est aujourd’hui et très clairement arrivé à un ralliement complet que consacre le « pacte de responsabilité ». Vous écrivez « (…) Une entreprise n’embauche que le personnel dont elle besoin et qu’il est vain, voire stupide, que l’Etat tente de lui forcer la main ». C’est une réalité que j’évoque assez longuement, me semble t-il, en faisant état de la position du Medef sur cet aspect des choses. J’ajouterai ici qu’en ce qui concerne ‘’la stupidité’’ dont vous parlez, c’en est une, si vous voulez voir la question de ce point de vue, mais je pense qu’il s’agit d’une politique qui reflète très exactement les convictions libérales du PS et que l’exécutif dont il émane se doit de tenter de mettre en œuvre pour de nombreuses considérations dont les moindres ne sont pas les traités européens, tous d’inspiration profondément libérale et auxquels adhèrent le PS et la droite. L’Etat verse t-il des subventions ou accorde t-il des exonérations et allègement fiscaux aux entreprises ? Subvention/exonération, ce n’est pas la même chose à mon avis. En tous cas, je ne parlais pas de subventions et en ce qui concerne les aides publiques que reçoivent les entreprises sous la forme d’allègements ou d’exonérations fiscales et sociales, les montants sont estimés par les syndicats entre 172 et 230 milliards d’euros.



  • Jean-Marie TOKO 15 mars 2014 12:41

    Merci Chapoutier, pour l’envoi de l’édito d’IO intitulé « Double langage » En fait j’en avais déjà pris connaissance depuis mercredi passé, jour habituel de sortie de ce journal que je connais et que je lis depuis plus de 40 ans. A propos de la disparition éventuelle  du PS, suite à ce ralliement particulièrement retentissant à l’économie de marché et au libéralisme économique, avec  le « pacte de responsabilité » dont je ne pense aucun bien, vous ne devez pas être le seul à souhaiter et à espérer que cela se produise. Mais en même temps je crois qu’il assez dangereux qu’une telle chose advienne quand il n’y a, pour l’instant et pour un bon moment encore je crois, aucune force politique capable de constituer, aux yeux d’une majorité de la population, et surtout des travailleurs, la nouvelle force politique capable de regrouper et reprendre la marche avant pour l’instauration du socialisme. Si ma mémoire est bonne quand un parti d’origine ouvrière se décompose et disparait, et qu’il n’y a rien pour reprendre le flambeau, les populations tombent sous le joug des forces politiques absolument néfastes et encore plus destructrices. La journée du 18 mars prochain, je me félicite qu’elle se prépare activement comme je l’ai dit, malgré le silence total des grands médias sur la question. Sauf pour tenter de consolider l’opinion selon laquelle les grèves ne font plus recette aujourd’hui. Voir par exemple la page ‘’Opinions’’ du Figaro daté du 7 février (déjà). Je réfute cette opinion. Et on pourrait en reparler quand vous aurez pris connaissance de cet écrit signé d’un certain Marc Landré.



  • Jean-Marie TOKO 15 mars 2014 09:10

    Salut Bleck, intéressant votre point de vue... Mais les activités matinales du mec en question ne m’intéressent pas et n’enlèvent rien à sa stature d’homme politique, ni à celle d’homme d’Etat et encore moins à son statut actuel de chef d’Etat. Je ne mélange pas ces choses. Je me limite à parler politique et rien d’autre. Dans un pays voisin, l’Italie, il y a une vieille expression (bunga bunga) qui a connu un regain de popularité mondiale au sujet des parties fines d’un ancien président du Conseil Sylvio Berlusconi. L’intéressé n’en avait pour autant rien perdu de sa stature d’homme politique et de son statut de chef de gouvernement. C’est pour de toute autre raison qu’il a perdu le pouvoir. Et quel rapport entre ’’activités aux aurores sur un scooter’’ ou activités de type bunga bunga et le rang occupé par les pays sur le plan mondial ? Intéressant de connaître comment vous vous expliqueriez, sous un tel rapport, au sujet des présidents J. F. Kennedy et plus récemment Bill Clinton qui ont été à la tête de la première puissance mondiale ? 



  • Jean-Marie 1er décembre 2010 16:33

    Initialement conçus pour dépasser les querelles des égos et trancher la question d’absence de leadership, les primaires vont devenir une nouvelle impasse politique pour le PS. Je suis entièrement d’accord pour dire, avec l’auteur, que cette affaire des primaires est tout à fait sympomatique de la décomposition du PS. Analyse pertinente dont je souhaite, qu’en la lisant, très nombreux seront ceux qui se rendront comptent aujourd’hui que les quelques rares adhérents qui s’étaient efforcés d’expliquer, dès le départ, qu’il s’agissait d’une erreur monumentale avaient raison.
    Jean-Marie, Paris



  • Jean-Marie 10 novembre 2010 22:09

    Bonsoir M. BACHAUD,
    Merci pour votre commentaire. Justement sur la question d’un référendum
    au sujet de la réforme des retraites, j’avais, il y a quelques semaines proposé un article sur le sujet mais il n’avait pas été publié. J’ai le plaisir de vous le communiquer pour vous permettre d’avoir mon point de vue.
    Merci bien, cordialement.
    J-M TOKO
    _____________________________________ 
    Réforme des retraites : Référendum contre grève générale.

    Depuis quelques semaines, certains responsables de gauche (J-L Mélenchon et S. Royal notamment) tentent d’accréditer l’idée de la tenue d’un référendum au sujet du projet de réforme des retraites. Certains organes de presse (L’Express.fr du 14 octobre) y verrait même, de la part de Mélenchon, des intentions bienveillantes à l’égard du président de la République en lui suggérant, de la sorte, une porte de « sortie par le haut »

    Ce dernier, de son côté, maintient qu’il ne cédera, en aucune façon, devant le rejet massif de cette réforme par les populations. Qu’il s’en sorte donc par le haut, par le bas ou par le côté, suivant le développement ou l’affaissement du mouvement de contestation actuel importe vraiment peu. La seule direction dans laquelle devraient œuvrer les responsables politiques de gauche est la victoire du mouvement social en cours.

    De ce point de vue, la proposition d’un référendum constitue un véritable contre-pied politique de la part de ceux qui, à gauche, adhèrent à cette idée. C’est la contribution la plus nocive qui puisse être formulée à l’heure actuelle.

    J’explique pourquoi :

    Depuis plus de six semaines, la mobilisation des salariés et de l’opinion publique en général contre ce projet n’a pas faibli. On pourrait même soutenir qu’elle a progressé d’une journée d’action à l’autre.

    Ce constat est, déjà en soi, très significatif quand on sait que les journées d’action à répétition, également appelées ‘’journées à saute-mouton’’, dont usent et abusent les directions syndicales, ont la réputation avérée de briser la montée des mécontentements et de conduire dans l’impasse, par lassitude et sentiment d’impuissance, toute contestation sociale d’ampleur nationale, comme on l’a si bien vu en 2008 / 2009.

    Mais aujourd’hui, à la surprise générale, manifestations et manifestants se maintiennent à des niveaux très élevés et prennent de l’ampleur. Bien plus, on aura remarqué que les cortèges brandissant des banderoles appelant à la grève générale pour le retrait pur et simple du projet de réforme des retraites se sont multipliés, journée après journée.

    Les reportages audiovisuels indiquant clairement qu’il est temps de passer à la radicalisation du mouvement se sont également multipliés. L’un des plus beaux était celui qui montrait des manifestants qui en appelaient à la grève générale et l’abandon de ce projet, devant le Sénat, lors du passage de Martine Aubry auprès des sénateurs PS dans cette enceinte, à l’occasion de l’ouverture des débats sur cette question, le 4 octobre dernier.

    Parallèlement, on n’a pas cessé d’entendre les dirigeants syndicalistes (F. Chérèque et B. Thibault) expliquer que les travailleurs ne veulent pas faire grève. L’avant-veille du 12 octobre, à la question qui lui a été posée, sur France Inter, de savoir comment il appréciait la multiplication des préavis de grève, B. Thibault a tranquillement expliqué que s’il allait dans ce sens, il ne serait pas entendu par les travailleurs et la direction de la CGT se couperait alors de sa base.

    N’est-ce pas curieux comme réaction, devant la prolifération des appels unitaires à la grève venant précisément de la base ? Sans doute, s’agit-il ici de cette position qualifiée de ‘’responsable’’ que saluent, ensemble, la droite et certaines personnalités du PS comme M. Valls, F. Hollande et J-M Le Guen… 

    Il est clairement palpable, aujourd’hui, que les directions syndicales (CGT et CFDT) constituent un obstacle interne majeur à la volonté des salariés d’engager une véritable épreuve de force avec le pouvoir sur cette question, et qu’il est probable qu’elles ont dû concéder, bien malgré elles, une nouvelle grève pour le 19 après la journée d’action du 16.

    Dans ces conditions, l’idée d’organiser un référendum, de même que la campagne de signatures du PCF sur ce sujet, prend à contre-pied ce qui est entrain de se dessiner.

    Outre le fait que la question à poser serait extrêmement difficile à formuler, quelles catégories de population seront concernées par cette consultation ? Les jeunes qui viennent de faire une irruption aussi inattendue que remarquée, et tout autant légitime dans ce débat prendraient-ils part à ce référendum ?

    Les efforts développés par les dirigeants de la CGT et de la CFDT pour endiguer la poussée de leurs adhérents vers la grève générale sont déjà suffisamment puissants pour que des politiques, qui savent sans doute ce qu’ils ont derrière la tête, viennent rajouter ici, une proposition qui revient à couper l’herbe sous le pied du puissant mouvement social en cours.

    Il y a bientôt deux ans, les politiques et associations diverses avaient entrainé les postiers et leurs syndicats dans une « votation citoyenne » qui a, au bout du compte, fait obstacle aux préparatifs d’une grève de la profession jusqu’au retrait du projet de privatisation de la poste.

    La votation qui avait drainé près de deux millions de participants et fait ressortir un rejet massif du projet gouvernemental n’a pas, pour autant, empêché le changement de statut préparant la privatisation de ce service public. Les projets du président Sarkozy sont finalement, si je puis dire, passés comme une lettre à la poste.

    De plus, nous savons tous ce qu’il peut advenir d’un référendum. Il suffit de rappeler que le « Non » au référendum sur l’Europe en 1995 n’a pas empêché la classe politique (gauche et droite confondues) de jeter les résultats de cette consultation à la poubelle au fil du temps.

    Le président Sarkozy a toujours montré une détermination inflexible pour imposer aux pays, les réformes conformes aux exigences des intérêts financiers et économiques qui l’ont porté au pouvoir. Sur cette nouvelle épreuve de force qu’il entend mener, seuls le refus et la résistance sous la forme d’une grève générale jusqu’au retrait du projet peuvent briser son obstination.

    Paris, le 16 octobre 2010

    Jean-Marie TOKO

    Sociologue - démographe.

     


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