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Webmaster du site Le Lot en Action, le portail citoyen du Lot

Tableau de bord

  • Premier article le 27/05/2009
  • Modérateur depuis le 22/07/2009
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Derniers commentaires



  • bluboux bluboux 4 mars 2011 11:27

    Pour suivre l’actualité sur ce sujet et en savoir plus, consultez le dossier complet sur le site :
    http://www.lelotenaction.org/rubrique,gaz-de-schiste-tout-savoir,589039.html



  • bluboux bluboux 21 décembre 2010 13:43

    @ Réveil

    Ci-dessous le lien vers un article de Jacquiau publié dans le Monde Diplo :

    http://www.monde-diplomatique.fr/2007/09/JACQUIAU/15101

    Max Havelaar ou les ambiguïtés du commerce équitable

    Leader mondial du commerce équitable, Max Havelaar prétend répondre à une demande de consommation « différente » placée sous le signe de la solidarité entre consommateurs du Nord et petits producteurs du Sud. Toutefois, l’entreprise semble effectuer un tournant « pragmatique » en se liant à de grands groupes très éloignés de ses préoccupations d’origine. Il n’est pas certain que les producteurs et les citoyens s’y retrouvent.

    Par Christian Jacquiau

    Comment apporter aux petits paysans pauvres un revenu qui leur permette de prendre en charge leurs besoins fondamentaux, de préserver leur environnement et de fonder des relations humaines sur d’autres valeurs que celles prônées par le « tout libéralisme » planétaire ? C’est lors de la première Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), en 1964, que l’idée « Trade not aid ! » (« le commerce, pas l’aide ») donne naissance au commerce équitable. Jusque-là réservée à une clientèle d’initiés, la vieille idée d’une relation plus juste entre le Nord et le Sud se popularise alors auprès d’un public que l’on qualifie volontiers d’« alterconsommateur ».

    « Créé en tant que commerce solidaire, rappelle la sociologue Virginie Diaz Pedregal, le commerce équitable a été fortement marqué à ses débuts par l’humanisme des mouvements religieux chrétiens, ainsi que par une conception protestante de l’éthique (1). » D’essence caritative, mais influencé ultérieurement par une approche politique plus tiers-mondiste, ce commerce solidaire se transforme en acte d’opposition au système capitaliste. Il devient alors « alternatif ». Jusqu’à ce que...

    « Nous étions et sommes toujours anticapitalistes, opposés aux transnationales », rappelle le prêtre ouvrier Frans van der Hoff, cofondateur en 1988 de la marque Max Havelaar (2). Pourtant, happé par la vague néolibérale, la démarche « solidaire » puis « alternative » a muté, au tournant des années 2000, jusqu’à devenir un « commerce équitable » largement dépolitisé. « L’heure n’est plus à la révolution mais à la réforme, souligne Diaz Pedregal. L’objectif du mouvement est de bonifier le système libéral en le modifiant de l’intérieur. »

    Présent dans de nombreux pays du Nord et principal promoteur de cette mutation, Max Havelaar se trouve au cœur d’un vaste débat renvoyant la démarche à ses fondements, historiques et politiques. D’un côté, les tenants de la marchandisation des produits équitables. De l’autre, les promoteurs d’un modèle exigeant davantage de contenu social et environnemental tout au long des filières, au Sud comme au Nord, avec en filigrane une interpellation sur la question essentielle de la répartition des richesses. En ce sens, l’affaire du coton africain estampillé Max Havelaar – au-delà des polémiques qu’elle suscite – est emblématique du trouble que traverse le monde de l’équitable.

    Du retrait de la France coloniale – ayant permis la nationalisation des filières cotonnières africaines au bénéfice des Etats émancipés – aux privatisations imposées à ceux-ci par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, conduisant de fait à la réappropriation de leurs richesses par de puissants oligopoles privés, le coton est révélateur d’une certaine instrumentalisation du commerce équitable.

    La rémunération des petits paysans africains producteurs de coton est désormais fixée par le marché, où opèrent de puissants groupes financiers ou agroalimentaires, comme la société française Dagris (Développement des agro-industries du sud), détentrice d’un quasi-monopole sur le secteur cotonnier de l’Afrique de l’Ouest. Entreprise jusque-là publique, Dagris est aujourd’hui en cours de privatisation (lire « Paris brade le coton subsaharien »). « Le maintien de Dagris dans la sphère de l’Etat [risquait] de l’exclure de certaines privatisations, les Etats africains s’opposant fréquemment à ce que des organismes majoritairement publics contrôlent les filières cotonnières privatisées », précise un rapport du Sénat français, très favorable à sa dénationalisation, en mars 2005 (3). Désormais, la volonté du groupe de servir de confortables dividendes à ses actionnaires s’opposera à l’espérance des paysans de recevoir une équitable rémunération. Pour couper court à toute contestation, Dagris s’est tourné vers le « commerce équitable » : sur les deux cent quarante mille paysans producteurs de coton pour la société, trois mille deux cent quatre-vingts ont été sélectionnés pour bénéficier du système Max Havelaar (4).

    Elimination des petits paysans

    Un tel compagnonnage est contesté par Mme Aminata Traoré, ex-ministre de la culture du Mali : « Le commerce équitable fait partie des solutions au drame africain, à la condition que Max Havelaar ne se mette pas avec Dagris. Dagris fait partie du problème. » Mais d’autres considérations emportent la décision de Max Havelaar. « En 2003, l’association affichait un déficit de 350 000 euros, plus 600 000 euros de dettes et un arriéré d’impôts dépassant 700 000 euros. Max Havelaar France se refait une santé financière avec la fibre textile », constate la presse française (5). De fait, l’association est aussitôt récompensée : 610 000 euros lui sont versés par le ministère des affaires étrangères français, 500 000 par le Centre pour le développement de l’entreprise (CDE). Au total, plus de 1,7 million d’euros, toutes subventions comprises, pour la seule année 2004 (6).

    (...)

    Cliquez sur le lien en haut pour lire la suite



  • bluboux bluboux 20 décembre 2010 14:56

    Bonjour Pierrot,
    Je vous engage à lire l’article qui fait état de l’étude récente menée en France sur les produits toxiques présents dans la nourriture, aujourd’hui, dans toutes nos grandes surfaces...
    Le lien est dans l’article, mais je vous le donne à nouveau bien volontiers : ici

    Je vous engage également à vous documenter sur l’étude, également récente, menée à la demande du ministère de l’agriculture, et qui démontre clairement un lien de causalité entre l’augmentation des cancers des agriculteurs et l’utilisation des pesticides.

    Il n’y a plus de doute possible, nous nous empoisonnons régulièrement en consommant de la nourriture produite de façon industrielle. Dans le dernier numéro du Lot en Action, je publie une interview de Jean Paul Jaud, le réalisateur de Nos enfants nous accuserons. Il vient de sortir un nouveau film documentaire, « Severn ». Lors de cette interview il m’a confié avoir voulu donner la parole, avant son dernier film, à Monsanto, Pioneer, Syngeta, la Sodexo. Personne n’a voulu s’exprimer publiquement. Cependant il a pu rencontrer le responsable de la diététique de chez Sodexo (leader mondial de la restauration collective). Après une heure et demi de conversation, ce dernier lui a avoué que sa fille, agée de 14 ans, en était à sa deuxième chimiothérapie... Dans son foyer, ils ne consomment désormais que des produits sains (bio ou pas), et chaque matin, il part au boulot pour mettre en place des grilles de repas faits avec des aliments-poisons, qui sont distribués chaque jours, à des millions d’enfants et de salariés...

    A force de brandir la carte des expertises et de la « non preuve officielle » de la toxicité de tout ce que l’industrie nous livre, nous en sommes arrivés à légitimer les OGM et à les consommer massivement, les laboratoires vendent des médicaments dont les effets secondaires sont bien plus nocifs et dangereux que le bénéfice thérapeutique qu’ils sont censés apporter, et ce quelques années après leur autorisation de mise sur le marché, ayant causés au passage des centaines, voire des milliers de décès...

    Nous ne pouvons plus faire confiances aux autorités censées protéger les citoyens, les scandales qui les impliquent se succédant en démontrant une collusion entre l’industrie et ces institutions.
    En matière de Santé, le Médiator, le Gadarsil (vaccin contre le cancer du col de l’utérus), le vaccin contre la grippe cochonne ne sont que les plus visibles.
    En matière de pesticides, les scandales de la reconduction des autorisations données au Cruiser, Gaucho et autres saloperies sont également symptomatique du fonctionnement de ces institutions. Pour le Cruiser, les effets catastrophique pour la santé publique et l’environnement sont pourtant démontrés scientifiquement, y compris par des études demandées par le Ministère français de l’agriculture. Pourtant rien n’y fait, les enjeux économiques étant devenus si importants que les criminels qui nous gouvernent se taisent et continuent d’autoriser les multinationales qui produisent ces poisons, à faire du fric, au dépend de nos vies et de celles de nos enfants.

    Alors de brandir aujourd’hui cette carte de l’expertise scientifique semble un tantinet déplacé... puisque ce sont ces experts qui ont totalement discrédité ces institutions censées être indépendantes et œuvrer pour la Santé Publique...



  • bluboux bluboux 14 décembre 2010 13:54

    Le numéro 27 du LEA avec un dossier de 4 pages sur la LOPPSI est en ligne !

    http://www.lelotenaction.org/rubrique,le-lot-en-action-mag-n-27,577870.html

    A lire et faire circuler



  • bluboux bluboux 27 novembre 2010 18:15

    Oh ! Je vois qu’il s’agit du dernier salon FAF ou l’on se gargarise avec quelques belles perles xénophobes !
    Je sens néanmoins beaucoup de rancœur dans vos propos, Messieurs les Bons français, serait-ce parce que vous perdez pied ? L’éveil citoyen va se faire, j’en suis certain, et heureusement il prendra la forme d’une « révolution » des peuples qui s’affranchiront par la solidarité, l’ouverture aux autres, la connaissance et la culture. Bref, une révolution aux antipodes de ce que vous prônez, c’est à dire la pensée unique, la haine de l’autre, le repli sur soi-même et la rancœur...
    Ceci étant dit, je ne vous en veux pas et vous suis gré de vous exprimer librement, voire courageusement, et ne ressens que compassion pour vos souffrances.

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