Babar-na-B

A l’auteure, article malheureusement très représentatif de notre société. Je pense que nous sommes beaucoup à en faire le constat, mais comme vous l’écrivez, souvent on le garde pour nous-mêmes et on se résigne.

La scène que vous décrivez dans le métro me rappelle les paroles du rappeur indépendant américain Immortal Technique lorsqu’il décrit Harlem :

"The subway stays packed like a multi-cultural slave ship
It’s rush hour, 2:30 to 8, non stoppin’
And people comin’ home after corporate share croppin’

Il compare le métro à un navire rempli d’esclaves de toutes cultures, et ces esclaves travaillent dans les champs des multinationales.

 Bonjour l’auteur,

sans vouloir vous offenser, il faudrait revoir votre orthographe (ex : « l’air du temps »).
Sur le contenu, je pense que Sir Vladimir a dit l’essentiel. A la lecture de votre article, je me demande si vous vous êtes jamais renseignée sur M. Obama, ses liens avec les milieux financiers, ses méthodes, son admiration pour la gestion économique de Reagan. L’important pour vous réside certainement dans le fait qu’il est plus « tendance » que les politiques français ; twittons et dansons sur fond de Will.I.am, la révolution est en marche avec Obama, le président cool !

 Bonjour Vipère,

je ne nie pas l’avancée chinoise, mais lorsque ce sont les Américains on en parle beaucoup moins parce que c’est habituel (et peut-être parce qu’on en croque aussi un peu). La raison pour laquelle les pays occidentaux ont peur est qu’ils considèrent ces territoires comme chasse gardée ; on crie au scandale de la colonisation, mais c’étaient qui les colons jusque là ?

 Bonjour l’auteur,

je lis souvent vos articles avec intérêt, mais celui-ci me déçoit. D’abord, vous présentez une image de sumo pour caricaturer la Chine, c’est comme mettre la photo d’un bavarois pour illustrer un article sur la France.
Ensuite, les entreprises occidentales et en particulier françaises (Danone, Carrefour, Galerie Lafayette, etc.) profitent bien des largesses du système chinois : elles vendent de l’occidental avec des produits faits sur place, à des prix parfois supérieurs à ceux qu’on trouve en France, tout ça en employant de la main d’œuvre payée au lance-pierre.
Je ne défend pas le système chinois, mais sachez qu’il faut pouvoir simplement nourrir une population de plus d’un milliard d’individus, et ça passe souvent malheureusement par l’esclavage (chinois ou occidental). Vous savez comme moi que les populations des pays du tiers-monde sont exploitées par l’occident depuis longtemps, et le développement chinois dans le monde n’est que le revers de la médaille, qui leur a montré la voie ?
« l’arroseur arrosé » comme dirait Goc.

Au plaisir de vous relire.

Bonjour Deneb,

je crois que vous avez mal interprété l’article, je parle de consommateur en tant que réceptacle d’un ersatz d’information, je ne dis pas qu’il la consomme. L’information est aseptisée par du divertissement pour permettre le placement de la publicité (entre autres) proposant des produits de consommation.
Si on nous sert du DSK à tous les repas, c’est parce que c’est un sujet qui n’est pas subversif et donc qui ne sera ni gênant pour l’annonceur, ni pour le propriétaire de média (Etat ou corporation).
Lorsque tous les « grands » médias nous bassinent avec un fait divers qui ne nous concerne en rien, ils cherchent à faire de l’audience ou à vendre plus d’exemplaires de leurs torchons pour faire monter le prix de l’espace publicitaire. Le produit c’est justement le consommateur, que le média vend à l’annonceur.

Je fais un parallèle avec le citoyen qui ne peut être qu’atterré lorsqu’il voit la différence de traitement dans les médias majeurs entre DSK et les manifestations en Espagne.