Il est vrai que ce Jules nommé Allain a reconnu chez l’homme à la tente, psychopathe notoire et accessoirement chancre de l’humanité, un modèle de modestie dont il s’inspire :
» Je suis entre autre, l’auteur le plus lu sur
le média fançais AgoraVox,
1000 000 de lecteurs mensuel. " (voir ici) ...
Bravo Narcisse, ce sont des hommes comme vous qui feront avancer les causes humanitaires ...
J’ai regardé cette émission moi-aussi, mais je n’en ai pas retiré les mêmes enseignements ...
Vous écrivez :
" Aussi, l’Etat pourrait compliquer ce choix.
Quelques dispositions légales pourraient contraindre les exilés fiscaux à :
attendre 10 ans avant de recouvrer le droit de reprendre
leur résidence principale sur le territoire national, à moins
d’acquitter une taxe dont le montant serait égal à la somme cumulée des
impôts qui auraient été normalement payés ;
acquitter une taxe exorbitante (une année d’ISF ?) pour le moindre séjour en France.
Enfin, tout exil fiscal devrait entraîner la perte de la propriété
de leurs biens, de façon provisoire (l’usufruit profitant à l’Etat),
puis définitive au-delà de 15 ans d’exil.
C’est sans doute infaisable, quoi que... «
A vous lire on a un peu l’impression de ressortir du formol le rapport du »Commissaire au plan« d’une démocratie populaire des années 1930 ...
Soyons sérieux, de telles propositions, pour autant qu’elles soient légales, ce dont je doute fort, feraient fuir les contribuables à la vitesse »grand V". Les mesures que vous préconisez relèvent de la spoliation !
Pour vous en convaincre, vous en avez eu un avant-goût en 1981 juste après l’élection de MItterrand, lorque le gouvernement Mauroy a instauré le contrôle des changes qui a eu pour conséquences de provoquer une hémorragie des capitaux ...
Dans le monde globalisé dans lequel nous vivons, la fiscalité fait aussi l’objet de concurrence. C’est donc par le biais d’une fiscalité attractive, que l’on retient les contribuables, mais pas en agitant un gros bâton !
Cette expatriation fiscale que vous déplorez fonctionne à double sens, c’est ainsi que bon nombre d’étrangers, dont de nombreux Suisses, s’installent en France. Ils ne le font pas de force, mais de leur plein gré !
" Bien plus surement le fait de lire a été déterminant. L’éducation.
Pendant que le protestant lisait la Bible, le catholique moyen
entendait la messe en latin, sans rien y comprendre. "
Votre article est singulièrement manichéen. Il cherche à démontrer qu’il existerait un capitalisme proprement protestant qui se distinguerait des autres capitalismes, ceux qui seraient issus d’autres religions.
A l’heure de la globalisation des marchés et du règne des multinationales, on se demande bien en quoi le capitalisme protestant, pour autant que l’on puisse l’identifier et le qualifier dans un société multinationale, serait en ce XXIème siècle, différent des autres ?
Voir dans les dérives de la croissance américaine des causes essentiellement protestantes relève d’une vue de l’esprit. En effet comment expliquez-vous que cette culture américaine de la croissance soit à l’opposé de celle des pays nordiques quant à eux très soucieux de l’environnement ? Ne sont-ils pourtant pas protestants eux-aussi, même s’ils sont luthériens ?
Il est vrai en revanche que le protestant en tant qu’individu, est généralement assez austère, rigoureux et peu ostentatoire dans son comportement.
Je rejoins aussi « Le Péripate » lorsqu’il écrit :
" Bien plus surement le fait de lire a été déterminant. L’éducation.
Pendant que le protestant lisait la Bible, le catholique moyen
entendait la messe en latin, sans rien y comprendre. «
Il faut en effet rappeler que le protestant était tenu de savoir lire, puisque sa source, sa seule référence religieuse est la bible et que celle-ci était écrite dans la langue vernaculaire au lendemain de la Réforme déjà.
En tant que citoyen suisse, je vous adresse mes félicitations pour votre article qui résume très bien les droits démocratiques suisses, pourtant complexes et difficiles à comprendre en France.
L’implication des citoyens dans les décisions politiques les responsabilise. De cette maturité nait la conscience que l’État ne peut pas tout et qu’il n’est pas responsable de tout.