Tout à fait d’accord :
Ben ca c’est la meilleure, il est tabou de parler de régulation des naissances sous prétexte de passer pour un Malthusien ou un facho ?? Il me semble que la population est une donnée d’entrée fondamentale du problème du développement durable.
Si tous les terriens vivaient comme :
Les Américains, il faudrait 5 terres pour assurer un développement durable.
Les Européens, il faudrait 3 terres pour assurer un développement durable. http://fr.wikipedia.org/wiki/Empreinte_%C3%A9cologique
Il me semble que les enjeux énergétiques, alimentaires, sociaux ne seront pas les mêmes si nous sommes 4 milliards de Terriens ou 12.
« Demandez à un cadre dirigeant du monde pétrolier dans combien de temps les deux milliards d’Indiens et de Chinois vivront comme un Français actuel. Avant toute réponse, vous obtiendrez un grand éclat de rire. » Jean-Marc Jancovici[39] http://fr.wikipedia.org/wiki/Pic_p%C3%A9trolier
Nous sommes tous d’accord que la majorité des terriens aspirent à un niveau de vie du monde occidental. Biensûr, il y a des déséquilibres honteux dans la répartition des richesses et dans le gaspillage. Le problème alimentaire existe aujourd’hui parce qu’il est plus rentable de vendre les céréales aux éleveurs qu’aux populations insolvables et que le cours des produtis alimentaires a été gonflé par la spéculation. Par conséquent, devant l’augmentation de la population et la diminution des surfaces et rendements agricoles par :
- Le changement climatique (7 à 23% de perte de récolte en 2003 en France*)
- L’érosion des sols du à la déforestation
- La désertification
- La confiscation des surfaces agricole pour la production des agrocarburants.
- La pollution (pesticides, métaux lourds...)
- La raréfaction du pétrole (engrais, gasoil pour les tracteurs) ?
Nous pouvons nous interroger sur la pertinence de laisser la démographie galoper.
Nous pouvons redouter des problèmes autrement plus désastreux que les émeutes de la faim de l’année dernière.
Biensûr, cela deviendrait complètement totalitaire de réguler les naissances, mais favoriser fiscalement 2-3 enfants par femme maximum serait supportable (à mon sens) et reste loin du programme familial chinois (1 enfant par femme point barre)...
De toute façon, la nature aura le dernier mot et les variables d’ajustement habituelles feront leur affaire (guerre, famine, épidémie).
A méditer :
"Renouvellement
Les Terriens ne cessent de mourir et de naitre.
Ils n’ont aucune conscience
de leur nombre et semblent avoir
perdu toute maîtrise de leur natalité,
comme de leur mortalité.
Aucun sytème de régulation
n’est établi car ils ne se soucient
pas de l’impact de leurs troupeaux
sur leur territoire."
Bernard WERBER, Nos Amis les Terriens.
"Plus on est de fou, moins il y a de riz". Coluche
« Toute personne croyant qu’une croissance exponentielle peut durer indéfiniment dans un monde fini est soit un fou, soit un économiste. » Kenneth Boulding
(25 novembre 2007)
Hadopi ou pas, le "piratage" existera toujours. Qu’est ce qui nous empeche d’encoder tous nos cd, dvd de les mettre sur notre disque dur usb et de s’echanger le tout entre amis, collègues, etc...
Copier à coups de centaines de Go, c’est autrement plus rapide qu’avec une bonne connexion à 20Mo théorique... Rien n’empêchera la diffusion massive et gratuite des oeuvres numériques.
Nous en venons au coeur du problème. Ces (La ?) major(s) se sont gavés pendant plus de 20 ans à nous vendre du cd à 100 balles voire plus, car le saut technologique était immense par rapport à la cassette audio. Ok, mais quel est le prix de revient de production d’un cd aujourd’hui ? Est-ce plus compliqué de fabriquer un cd qu’une cassette avec ses sous éléments mécaniques et sa bande magnétique fragile ? (vu sur internet : 100 CDR=10euros 84, soit 0.1084 euros le CD). Et puis il me semble qu’une taxe SACEM existe déjà sur les CD vierges...
Je ne suis pas contre la rémunération des artistes. Je suis contre le fait que les majors se gavent et donnent des miettes aux auteurs et interprètes. Pourquoi pas un cd à 7 euros, comme cela se fait lors d’opérations promotionnelles ?
Dernier point. Est-il normal que des artistes aient des salaires mirobolants, quelque fois sans même avoir composé leurs morceaux ? Est-ce fair-play par raport à des personnes qui ont fait des études ?? On parle des rémunérations des traders, mais est-il normal que des chanteurs se retrouvent multi-millionnaires ? OK, c’est facile d’etre jaloux, je n’ai qu’à me mettre à la compo...
Il y a un mode de rémunération impiratable (quel ’on soit "petit" ou "grand" artiste) , c’est de mouiller la chemise et de faire des concerts. On peux le pirater avec son teléphone portable ou même copier le dvd officiel, mais cela ne recréera jamais l’ambiance dans le salon. Je ne comprend pas pourquoi les majors diabolisent internet. Ce dernier réduit les frais de publicité et de distribution à néant. Elles n’ont qu’a repérer les artistes qui buzzent, les produire et diffuser gratuitement leurs morceaux. Elles peuvent encaisser lors des tournées et des produits dérivés T-shirts....
En conclusion, cette loi n’a aucun sens au XXI siècle, elle est inapplicable (au sens où c’est une usine à gaz qui de toute façon punit aléatoirement*), illégale** et c’est la porte ouverte au flicage généralisé. Rien n’empeche les parlementaires d’obliger les FAI à etudier le contenu de ce que l’on télécharge, l’on recherche sur internet, pour améliorer la protection contre le piratage, les pédophiles et les terroristes. Les libertés individuelles sont derrière nous. L’heure est à la punition systématique (radars automatiques) et maintenant flicage numérique. Le coté obscur des radars automatiques est le nombre croissant de gens qui roulent sans permis et donc sans assurance... Avec un peu d’imagination vous verrez bientot débarquer une équipe du GIGN chez vous parce que le FAI aura identifé par erreur votre adresse IP comme celle d’un dangereux terroriste même si vous avez 60 ans et que vous ne savez même pas ce qu’est un FAI ou une adresse IP (cf. film BRAZIL). Je ne comprend pas un parlement qui s’évertue à déplacer sans arrêt la ligne jaune pour placer un maximum de gens dans l’illégalité ... pour récupérer des taxes peut-être ?
Il est vrai que les US ont déstabilisé le système en injectant massivement des dollars, mais l’émission doit être un acte responsable et est une arme à double tranchant. Ils sont au pied du mur. Cela leur a permis de se faire financer des déficits abyssaux, durant la Guerre du Viet Nam d’une part, et plus récemment avec la désastreuse Guerre du Golfe. Ils se sont servis de leur monnaie comme d’une arme, imposée comme monnaie de réserve, assurant la plupart des échanges commerciaux y compris les matières premières et le pétrole. Ce tour de force a été réalisé en deux temps : fin de la convertibilité or-dollar décidée unilatéralement en 1971 par Nixon et dévaluation à partir de 1973 (http://fr.wikipedia.org/wiki/Dollar_am%C3%A9ricain#2008_:_le_dollar_au_plus_bas).
D’ailleurs, en ce qui concerne les subprimes, les banquiers ont pu avantageusement limiter leurs risques en sachant que l’état serait garant, étant donné le côté politique, et ont emballé les dettes dans des titres boursiers pour une fois de plus faire payer leurs conneries au reste du monde. Enfin, en proposant ces contrats d’escrocs, pouvant faire passer les mensualités de 600 à 1600 dollars, les banques se sont servis sur les maisons des plus modestes qu’elles pouvaient saisir ou racheter à bas prix. Ne blamons pas les banques, elles font leur métier. Blamons seulement les dirigeants qui les encouragent à prospérer.
Parler de la monnaie comme une arme me semblait essentiel, étant donné les attaques économiques de ce genre. Nous avons vu récemment que la Chine n’hésite pas à sous évaluer sa monnaie pour rendre ses exportations très compétitives, ceci doublé d’une main d’oeuvre quasi-gratuite.
L’Europe fait comme si le libéralisme était fair-play, est que la concurrence était libre et non faussée, en érigeant cette idée en dogme. C’est complètement faux. nous l’avons vu avec les contrats aéronautiques airbus-boeing. L’industrie aéro ne peut émerger sans une volonté politique forte, en amortissant des efforts R&D colossaux et en achetant en masse des avions de chasse pour profiter des économies d’échelles, sans parler des aspects politiques des contrats de défense et du flou artistique qui entoure la signature des contrats. D’où l’idée de revenir à une impression monétaire d’état pour financer une politique de grands travaux Keynésienne. Y-a-t-il d’autres outils économiques ?
Devrions nous avoir une monnaie unique artificiellement gonflée par le retour des actifs sur ce placement ? Une monnaie unique forte convient très bien à l’Allemagne qui importe ses biens intermédiaires et revend des produits à forte valeur ajoutée. Elle convient moins à des pays plus laxistes au niveau des finances publiques comme la France, l’Italie et la Grèce, pays habitués aux dévaluations. La monnaie ne peut donc s’envisager sans un accord des politiques économiques et n’est donc pas apolitique à mon avis.
J’attend donc une unité plus forte de l’Europe par rapport à sa monnaie et à la convergence des politiques économiques, sociales et environnementales afin de peser pour défendre ses intérêts et ses valeurs. Elle a tous les moyens pour réussir, les compétences, une monnaie de RESERVE, un marché de 400 millions d’habitants (solvables contrairement à la CHINE) et peut se permettre d’imposer la réciprocité à tous ceux qui veulent traiter avec elle. N’oublions pas que la chine impose des transferts de technologie et l’obligation de monter une joint-venture 50% chinoise pour accéder à son marché ! Cela permet au passage de remonter des entreprises 100% chinoises à quelques km avec notre savoir-faire bradé...
Mon article avait pour but initial de montrer une ou plusieurs causes du déclin des classes moyennes. Aujourd’hui, elles sont dans le collimateur de la mondialisation. Dans la plupart des pays émergents, Chine, Inde, Brésil, Russie, elle est quasiment inexistante, ou du moins pas telle que nous l’entendons. Une minorité est très riche et la TV se réjouit de ses fastes, mais la majorité de leur population vit avec trois fois rien. Une telle situation n’est possible que dans des dictatures. Et c’est là le problème, la démocratie ne peut survivre sans classe moyenne, ni la prospérité économique d’ailleurs. Il est très probable que l’abus de l’endettement dérive bien du fait que les revenus des classes moyennes diminuent.
L’exemple de la création monétaire par les banques montre une aspiration des richesses du bas vers le haut. La mondialisation par le bas et la pression des populations à très faible salaire en est une autre. J’ai fait cet article, car j’ai l’impression, que depuis les années 70, il y a une volonté politique d’écraser la classe moyenne. Paranoïa ? Ma génération, les trentenaires, n’ont connu que la peur du chômage et nous avons été poussés à faire des études. Les émeutes récentes en Grèce ou contre le CPE montrent que cela ne garantit pas à tous le maintien dans la classe moyenne (CDD à répétition, temps partiel, SMIC ou chômage). Le recul du gouvernement sur la réforme des lycée montre la peur du gouvernement du réveil de la "majorité silencieuse", colonne vertébrale du système.