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Claude Courty

Claude Courty


Franc-tireur de la pensée libre. Lanceur d'alerte démographique.
Humaniste rationaliste, dénataliste ; chercheur indépendant en sociologie, agnotologie, écologie, pauvrologie.
Fondateur de la “Pyramidologie sociale”.
Les certitudes sont les vérités des sots, dont chacun porte sa part selon sa crédulité et sa liberté de pensée ; les pires de ces certitudes étant érigées en dogmes, dans le déni de réalités factuelles et chiffrables concernant les fondamentaux de la condition humaine, pourtant accessibles au premier venu. C'est ainsi que d’une extrême à l’autre, l’immense majorité des croyances, doctrines et idéologies dans lesquelles baigne l’humanité, s'obstinent dans la poursuite de ce déni de réalité.
Pour me joindre : Formulaire de contact figurant en bas de la page d'accueil du blog 
https://pyramidologiesociale.blogspot.com/ ou en commentaire des articles qui y sont publiés.

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  • Premier article le 02/09/2011
  • Modérateur depuis le 02/11/2011
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Derniers commentaires



  • Claude Courty Claudec 15 juin 2011 23:59
    Comment qualifier d’analyse une opinion affligeante de candeur utopique et aussi directement que sommairement inspirée du concept de lutte des classes ?
    Il est vrai que bien qu’usé jusqu’à la corde à force d’avoir servi, ce concept continue à faire des millions de morts qui s’additionnent, sans avoir, nulle part, tenu la moindre des promesses de ceux qui s’entêtent à parler, à écrire et à agir soi-disant en son nom.

    « ... non, la prédation n’est pas inscrite dans les gènes humains » affirme l’auteur ; eh bien si, elle l’est ! et si fortement qu’elle fait de l’homme le premier prédateur de la planète ; celui qui a cupidement confisqué le produit de toutes les chaines prédatrices, dans une démarche irréversible.


  • Claude Courty Claudec 9 juin 2011 04:18

    Il suffit de lire un extrait de « Indignez-vous » (édition originale et complète, faute d’envie de connaître la dernière mouture chinoise) pour juger de la rigueur intellectuelle de Stéphane Essel et être dispensé d’aller plus avant dans la révélation de l’impartialité, voire de l’honnêteté, des arguments employés.
    Que ceux qui ne lui sont pas acquis d’avance et ne lui font pas confiance au point de le laisser penser à leur place, se reportent simplement au chapitre concernant la Palestine. Ils y liront combien il est regrettable que le Hammas ne puisse empêcher les tirs de roquettes motivant les réactions israéliennes.
    Quand nul n’ignore que c’est ce même Hammas qui les tire ou entretient et excite le ressentiment des palestiniens jusqu’à ce que certains d’entre eux le fassent, il y a de quoi s’indigner, mais pas seulement de ce à quoi nous invite l’auteur. De même lorsqu’il date les origines et les causes du conflit du Moyen-Orient, ou en attribue la responsabilité.
    Littérature qui, cautionnée par l’âge et la sagesse qu’il est supposé garantir, par un passé de résistant, par la notoriété, etc.(sans omettre la prédisposition de réseaux de distribution adéquats) ne fait que jeter un peu plus d’huile sur le feu, faute de proposer des solutions, pour peu qu’elles existent.



  • Claude Courty Claudec 9 juin 2011 04:13

    Au-delà du destin de DSK, avouons qu’il est pour le moins affligeant que celui de Martine Aubry, comme celui du PS, en soient réduits à employer un tel « marchepied ». Mais l’opportunisme n’a jamais été, quel que soit le parti en cause, un comportement faisant honneur à la politique. 



  • Claude Courty Claudec 18 mai 2011 09:11

    Du silence complaisant à la connivence
    Le cas de Tristane Banon (YouTube/y59ua5D2G0o) est à rapprocher des propos de B. Debré. en cela que si ce qu’ils disent l’une et l’autre avait été révélé plus tôt, le pire eût peut-être été évité.

    Mais il faut compter avec des mœurs telles qu’elles règnent en notre beau pays ; qui admet trop facilement le passe-droits – quand ce n’est pas l’abus de pouvoir –, la complaisance, la connivence – voire la complicité – et une hypocrisie qui vaut bien celle du puritanisme, sous couvert d’une tolérance pratiquée à l’abri de valeurs républicaines dévoyées.

    Concernant les propos de B. Debré, il n’est que de lire les déclarations du patron d’Accor pour imaginer la situation dans laquelle ont pu se trouver les employés et responsables du Sofitel en cause, lors et depuis de précédents désordres du même genre, s’ils ont bien eu lieu.

    Pour ce qui est de Tristane Banon, ne pas omettre que ses dires sont confirmés par sa mère, soumise à l’époque à une solidarité de parti l’ayant conduite à recommander le silence à sa fille, bien que DSK lui ait avoué « avoir pété un câble ». Rien de tellement surprenant d’ailleurs dans cette démission. Combien d’autres se sont assis et continuent de s’asseoir sur leur conscience par soumission à une idéologie ?

    S’il en est d’autres, comme en a tiré argument le procureur new-yorkais, et quelles que soient leurs raisons, il serait intéressant de l’apprendre, ne serait-ce que dans un seul souci de vérité et de la justice qui leur est due.

    C’est ce mutisme coupable qu’il y a lieu de regretter aujourd’hui, davantage encore que les agissements d’un obsédé sexuel à qui il aurait appartenu de se faire soigner, avec l’aide d’un entourage nombreux, dont l’affection proclamée aurait due l’amener à s’inquiéter de sa conduite avant qu’il en arriver à l’irréparable. Cet entourage partage aujourd’hui la responsabilité d’une situation qui, avérée ou non, éclabousse la France, laquelle en fera les frais, à l’intérieur comme à l’extérieur.

    Et là n’est pas encore le plus grave, à en juger selon un après dans lequel nous sommes déjà , où se tisse le réseau des connivences habituelles. Les avatars d’un pauvre bougre semblant affligé de l’une des tares de l’espèce parmi les plus réprouvées, sont une chose, l’attitude de la presse et des politiques en général, qu’ils soient de gauche ou de droite, en est une autre. Ce n’est pas faire preuve d’acharnement que de dénoncer ces connivences, qu’elles soient calculées ou non. Et c’est même nécessaire puisqu’elles font le jeu des extrémismes.

    Pour les politiques, c’est la loi du donnant-donnant qui joue, quitte à ce qu’en souffre une crédibilité citoyenne se traduisant, entre autre, par une abstention dont l’explication est d’abord là.

    Pour la presse, c’est une question de noyautage, dont il suffit, pour en apprécier la portée, de considérer la différence de traitement dont sont l’objet nos élus, selon qu’il sont d’un bord ou de l’autre. Il est vrai qu’avec 80% de journalistes appartenant à l’opposition ou payés par des supports y trouvant leur audience, rien de surprenant. La désinformation y foisonne et le lecteur s’en repait, trop content d’y trouver l’aliment frelaté auquel l’ont habitué des médias qui se déconsidèrent eux aussi trop souvent.

    Et maintenant, faute d’avoir incité l’un de ses membres à se soigner, plutôt que de faire preuve d’un mutisme dont la poltronnerie le dispute à la complaisance, c’est notre classe politico-médiatique entière qui va être soignée par ses homologues étrangères. Si certaines ne valent pas mieux que la nôtre, reconnaissons que les méthodes pragmatiques - celles qui ne tournent pas autour du pot, appellent un chat un chat, et donnent à une affaire dont nous pouvons avoir collectivement honte, le caractère exemplaire qu’elle mérite - appliquées par ceux auxquels a échu le privilège d’instrumenter, nous donnent une belle leçon de démocratie sans fard.

    Ne pas retenir la dure leçon, plutôt que de nous prévaloir de l’exception française et de persévérer dans un laxisme et une hypocrisie que la gauche caviar n’est pas la seule à prôner fera à coup sûr et toujours davantage, le jeu des extrémismes.



  • Claude Courty Claudec 10 mai 2011 10:00

    De la francisque à la rose, de la répression de certaines grèves au canal de Suez, de l’affaire de Broglie à Beregovoy, sans parler des écoutes et de tant d’autres, autant de marques d’un parcours empreint de tant d’avatars et de retournements qu’il faut être, là encore, autant en panne de références qu’aveuglé par l’idéologie dont ce champion s’est servi pour satisfaire une ambition purement personnelle pour prétendre y voir autre chose, et surtout du socialisme. Il est vrai qu’aussi bien Gbagbo que d’autres chefs d’État récemment déboulonnés pour défaut de démocratie appartenaient bien à L’Internationale.

    Notre histoire nous apprend qu’en politique, le temps lave plus blanc que la meilleure des lessives, mais de là à voir porté au pinacle une tel politicien par ceux qui taxent l’actuel pouvoir de duplicité, il y a vraiment de quoi se tordre.

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